Auteur/autrice : Redazione

Dimanche in Albis : que rappelle-t-il et quelle est la signification religieuse de cette journée

Dimanche in Albis : que rappelle-t-il et quelle est la signification religieuse de cette journée

La cĂ©lĂ©bration du Dimanche in albis unit des rites trĂšs anciens et des traditions populaires. Voici comment naissent les dĂ©votions du deuxiĂšme dimanche de PĂąques Nous connaissons tous la valeur de la Semaine Sainte, la semaine de PĂąques, et en particulier du Triduum Pascal, les…

Les célébrations du Vendredi Saint : tous les moments les plus importants

Les célébrations du Vendredi Saint : tous les moments les plus importants

Avec le Vendredi Saint se complĂšte la Passion et la mort de JĂ©sus, en attendant le miracle pascal. Voici les moments les plus importants de ce jour solennel. Le Vendredi Saint prĂ©cĂšde le Dimanche de PĂąques et marque le dĂ©but de la fin de la…

Messe du Chrisme et la bénédiction des huiles saintes

Messe du Chrisme et la bénédiction des huiles saintes

La messe du chrisme cĂ©lĂšbre le mystĂšre de l’église, son unitĂ© et communion, en attendant PĂąques. C’est Ă©galement l’occasion de consacrer les huiles.

La messe du chrisme est cĂ©lĂ©brĂ©e le matin du Jeudi saint ou l’aprĂšs-midi du Mercredi saint. GĂ©nĂ©ralement, il a lieu dans la cathĂ©drale et est dirigĂ©e par l’ÉvĂȘque, qui prononce une homĂ©lie spĂ©ciale Ă  la fin de laquelle les prĂȘtres de la DiocĂšse renouvellent la promesse sanctionnĂ©e par eux-mĂȘmes le jour de l’Ordination religieuse. En ce sens, la messe du chrisme reprĂ©sente une sorte de rĂ©union solennelle, qui concerne ÉvĂȘque, presbytĂšres et toute l’assemblĂ©e des fidĂšles, en exprimant une unitĂ© de foi et d’intentions qui dĂ©passe les diffĂ©rences d’ñge, de milieu social, couleur de peau, histoire personnelle. Au contraire, c’est justement dans cette variĂ©tĂ© qui rĂ©side la richesse de l’église, composĂ©e de religieux et de laĂŻcs, tous diffĂ©rents entre eux, et pourtant unis dans la foi et dans l’amour pour Dieu.

Ordination presbytĂ©rale voici comment l’on devient prĂȘtre

Lire aussi :

Ordination presbytĂ©rale : voici comment l’on devient prĂȘtre
Avec l’Ordination PresbytĂ©rale, un homme devient Ă  tous points de vue un prĂȘtre. Voici comment se dĂ©roule le rite…

La bénédiction des huiles saintes

Un autre aspect trĂšs important de la messe du Chrisme est que, pendant la cĂ©lĂ©bration eucharistique, l’évĂȘque consacre les huiles saintes, destinĂ©es aux Sacrements de la prochaine AnnĂ©e liturgique. Ces huiles seront ensuite distribuĂ©es dans les diffĂ©rentes paroisses et conservĂ©es dans des vases sacrĂ©s spĂ©cifiques. Il s’agit du chrisme, utilisĂ© pour les baptĂȘmes, la confirmation et l’ordination des prĂȘtres et des Ă©vĂȘques ; de l’huile des catĂ©chumĂšnes utilisĂ©e dans le baptĂȘme ; de l’huile destinĂ©e Ă  l’onction des malades.

Le chrisme en particulier, est l’huile d’olive parfumĂ©e avec baume et bĂ©ni qui, lors du baptĂȘme, consacre le baptisĂ© et marque son entrĂ©e dans la grande famille de l’Église et est utilisĂ©e pour en oindre la tĂȘte. Dans la Confirmation, par contre, le prĂȘtre trempe le doigt dans le chrisme et l’utilise pour tracer une croix sur le front du confirmant, en y imprimant le symbole du Saint-Esprit qui descend sur lui afin de lui insuffler la force d’ĂȘtre un « soldat » de Christ. Enfin, pendant l’Ordination sacerdotale, les paumes des mains des presbytĂšres et les fronts des Ă©vĂȘques sont trempĂ©es avec le chrisme.

L’huile des catĂ©chumĂšnes, par contre, dĂ©clare que le baptisĂ© est devenu un combattant de la foi, paladin de la chrĂ©tientĂ©, comme symbole de force et de fermetĂ© contre les tentations et le pĂ©chĂ©. Dans l’antiquitĂ©, on utilisait cette huile pour oindre les membres des athlĂštes et des combattants. Avec l’huile des catĂ©chumĂšnes, le prĂȘtre trace une croix sur la poitrine et une autre entre les omoplates de qui est baptisĂ©.

L’huile des infirmes, enfin, est utilisĂ©e pour donner l’extrĂȘme onction ou pour oindre les infirmes, justement, afin de soulager la souffrance physique et spirituelle de ces derniers.

Dans le contexte de la messe du chrisme, l’huile versĂ©e devient symbole de l’appel Ă  la foi et Ă  la vocation religieuse, pour les prĂȘtres comme pour les simples fidĂšles. L’huile devient grĂące sanctifiante, qui descend sur tous en les unifiant, mais se fait Ă©galement porteuse de charitĂ©, d’un message universel d’ouverture envers son prochain, d’amour Ă©largi avec gĂ©nĂ©rositĂ© et sans retenue. Le fait que l’huile soit parfumĂ©e cĂ©lĂšbre la beautĂ© de la vie et des nombreux et incommensurables dons qui nous sont Ă©largis, desquels nous sommes appelĂ©s Ă  jouir ensemble Ă  ceux qui les partagent avec nous.

La messe du chrisme et la PentecĂŽte

La messe du chrisme a des origines trĂšs anciennes, remontant au moins au VIIe siĂšcle apr. J.-C. et se relie au mystĂšre Pascal, au sens d’unitĂ© et de communion que la Passion, la mort et la RĂ©surrection de JĂ©sus symbolisent pour tous les chrĂ©tiens. En particulier, cette cĂ©rĂ©monie cĂ©lĂšbre la communion intime et profonde qui lie tous ceux qui font partie de l’église, simples fidĂšles, diacres, presbytĂšres, jusqu’à l’évĂȘque, tous les baptisĂ©s, les confirmĂ©s, tous les “unis” du Saint-Esprit par le biais des Sacrements. En ce moment de fraternitĂ© et de communion, se renouvelle le mystĂšre de la PentecĂŽte, avec la cĂ©lĂ©bration de la descente du Saint-Esprit, et la naissance mĂȘme de l’Église. Cinquante jours aprĂšs la RĂ©surrection de JĂ©sus, Ă  l’occasion du Chavouot juif, fĂȘte liĂ©e Ă  la terre et aux moissons, Marie, les apĂŽtres et tous les disciples de JĂ©sus s’étaient rĂ©unis pour prier ensemble, et ce fut Ă  ce moment-lĂ  que le Saint-Esprit descendit sur eux sous forme de langues de feu, en donnant aux apĂŽtres la facultĂ© d’amener la Parole dans le monde entier. Cette foule recueillie au nom du souvenir de JĂ©sus et de l’amour pour Lui fut le premier noyer de l’Église catholique, bĂ©ni par le Saint-Esprit. De la mĂȘme maniĂšre, les prĂȘtres et les fidĂšles recueillis Ă  l’occasion de la messe du chrisme renouvellent cet instant de communion et d’investiture de foi.

Les événements de la Passion de Jésus de la CÚne à Sa crucifixion

Lire aussi :

Les événements de la Passion de Jésus : de la CÚne à Sa crucifixion
La Passion de JĂ©sus est le moment le plus haut et le plus terrible…

META DESCRIPTION : La messe du chrisme est un moment de profonde communion pour tous les chrétiens et culmine avec la consécration des huiles saintes.

Dimanche des Rameaux : histoire et signification de la fĂȘte

Dimanche des Rameaux : histoire et signification de la fĂȘte

Le Dimanche des Rameaux est le dernier dimanche avant PĂąques. Avec lui dĂ©bute la Semaine Sainte. Voici ce qu’on cĂ©lĂšbre et comment. Tous ceux parmi nous qui ont grandi dans une famille catholique ont Ă©tĂ© amenĂ© Ă  l’église au moins une fois pendant leur enfance…

L’histoire de Ponce Pilate et son implication dans la condamnation de JĂ©sus

L’histoire de Ponce Pilate et son implication dans la condamnation de JĂ©sus

Figure controversĂ©e et tragique, Ponce Pilate est passĂ© Ă  l’histoire comme l’homme qui a condamnĂ© Ă  mort JĂ©sus. Mais qui Ă©tait-il vraiment ? DĂ©couvrons-le, entre rĂ©alitĂ© historique et rĂ©cit Ă©vangĂ©lique Nombreux sont les personnages qui apparaissent dans l’histoire de la Passion et de la Mort…

Comment expliquer PĂąques aux enfants : voici nos conseils

Comment expliquer PĂąques aux enfants : voici nos conseils

Voici quelques conseils sur comment expliquer PĂąques aux enfants en partant de rĂ©cits adaptĂ©s et de symboles pascaux qu’ils peuvent reconnaĂźtre et apprĂ©cier

Expliquer PĂąques aux enfants est un moment dĂ©licat et prĂ©cieux. Il semble impossible de faire comprendre, surtout aux plus petits, des concepts complexes et solennels, comme la Mort et la RĂ©surrection de JĂ©sus, comment et pourquoi Il est venu dans le monde et s’est fait homme afin de nous sauver du pĂ©chĂ© originel et de nous donner un nouvel espoir. DĂ©jĂ  rien que le concept de pĂ©chĂ© et de salut sont complexes pour nous, adultes, alors pour les enfants !

En rĂ©alitĂ©, PĂąques expliquĂ©e aux enfants peut se rĂ©vĂ©ler un moment de grand dĂ©veloppement pour eux et pour nous. Les enfants sont spĂ©ciaux, ils comprennent les choses Ă  leur maniĂšre, mais si nous savons expliquer PĂąques en utilisant des mots et des symboles pascaux Ă  leur portĂ©e, ils sauront nous suivre et apprendre une leçon spirituelle qui les accompagnera pour toujours. Surtout il est important de leur faire comprendre que PĂąques ne se rĂ©duit pas simplement Ă  manger des Ɠufs en chocolat et Ă  faire des pique-niques en plein air s’il fait beau. Le salut de l’ñme humaine, le don immense du pardon et du Paradis de la part de Dieu PĂšre misĂ©ricordieux est en jeu.

Toutefois, justement en partant de symboles et d’élĂ©ments chers Ă  l’enfance, comme les lapins de PĂąques, ou le fait de passer un peu de temps avec eux pour dĂ©corer les Ɠufs de PĂąques tous ensemble, pourra nous offrir le point de dĂ©part pour les accompagner dans cette expĂ©rience nouvelle et merveilleuse. Il existe Ă©galement des livres contenant des histoires pour expliquer PĂąques aux enfants: dans notre e-store vous trouvez un ample choix, adaptĂ© pour tous les Ăąges. Ils peuvent se rĂ©vĂ©ler d’excellents cadeaux de PĂąques pour les enfants et augmenter leur attente pour cette fĂȘte si importante.

De plus, les nombreuses traditions pascales peuvent nous venir en aide : en participant Ă  des processions et des Ă©vĂ©nements proches d’eux, au monde qu’ils connaissent, il sera plus facile pour les plus petits de se laisser introduire Ă  cette fĂȘte. Une tradition pascale que vous pouvez reproduire facilement chez vous et qui peut vous aider Ă  raconter aux enfants l’histoire de PĂąques est la CrĂšche de PĂąques. NĂ©e comme la CrĂšche de NoĂ«l pour faire comprendre Ă©galement Ă  qui ne savait pas lire les Ă©pisodes racontĂ©s dans les Évangiles et les vicissitudes sur la vie de JĂ©sus, il montre par contre les scĂšnes de Sa Passion, la CĂšne, la mĂ©ditation dans le Jardin de GethsĂ©mani, le jugement de Pilate, jusqu’à la Crucifixion, Ă  sa Mort et Ă  sa RĂ©surrection.

Voyons ensemble quelques idées sur comment expliquer Pùques aux enfants.

CrÚche de Pùques, une ancienne tradition à redécouvrir

Lire aussi :

CrÚche de Pùques, une ancienne tradition à redécouvrir
CrĂšche de PĂąques ? Bien sĂ»r ! Dans notre pays c’est une tradition ancienne et trĂšs apprĂ©ciĂ©e. Mais quand faut-il l’installer ? Quels sont les santons caractĂ©ristiques ? DĂ©couvrons-le ensemble.

DĂ©corer les oeufs de PĂąques

La meilleure maniĂšre pour introduire les plus jeunes enfants Ă  PĂąques est justement de les impliquer avec des rĂ©cits et des activitĂ©s liĂ©es aux symboles pascaux. Les animaux, avant tout, aimĂ©s depuis toujours par les plus petits. Il sera intĂ©ressant pour eux de savoir que de nombreux animaux qu’ils connaissent et qu’ils aiment sont depuis toujours associĂ©s Ă  cette rĂ©currence si solennelle. Pensons aux colombes, aux agneaux, aux lapins.

L’Ɠuf de PĂąques aussi, en plus d’ĂȘtre trĂšs bon, se relie Ă  un symbolisme ancien, qui Ă  l’occasion de cette fĂȘte acquiert une nouvelle signification. Symbole de renaissance, d’une nouvelle vie depuis l’antiquitĂ©, pour les ChrĂ©tiens, l’Ɠuf devient symbole de Christ qui ressuscite de la mort. Les enfants savent que l’Ɠuf contient une nouvelle vie et nous pouvons leur expliquer que, de la mĂȘme maniĂšre, JĂ©sus promet une vie Ă©ternelle, heureuse et pleine d’amour Ă  qui croit en Lui.

Offrir des Ɠufs pour PĂąques est un usage ancien, exactement comme le fait de les peindre. Un Ɠuf colorĂ© est un cadeau qui apporte de la chance Ă  qui le reçoit. Une ancienne lĂ©gende concernant la RĂ©surrection de JĂ©sus raconte que quand Marie Madeleine et les autres femmes revinrent du tombeau et annoncĂšrent aux apĂŽtres qu’elles l’avaient trouvĂ© vide, et que JĂ©sus Ă©tait ressuscitĂ©, Saint Pierre leur rĂ©pondit : « Je croirai Ă  ce que vous dites uniquement si les Ɠufs contenus dans ce panier deviendront rouges ! » et, par miracle, les Ɠufs changĂšrent effectivement de couleur.

Les animaux symboles de la Paques chrétienne

Lire aussi :

Les animaux symboles de la Pùques chrétienne
Colombes, lapins, agneaux : comme des animaux et d’autres Ă©lĂ©ments du monde naturel deviennent des symboles de PĂąques

Les lapins de PĂąques

Le lapin de Pùques est un personnage mignon et irrésistible pour les plus petits, mais lui aussi renferme un symbolisme profond. Depuis toujours emblÚme de fertilité, fécondité et amour, ainsi comme le liÚvre, le lapin de Pùques est un symbole plus laïc, mais tout aussi puissant, décliné depuis le XVe siÚcle en clé catholique, justement en raison de son ancienne signification de renouvellement de la vie avec le début de la saison du Printemps.

Planter des pousses de blé pour Pùques

Une vingtaine de jours avant le Mercredi Saint, il y a l’usage de prĂ©parer les SĂ©pulcres, les assiettes avec les poussent de blĂ© Ă  amener Ă  l’Église ou au cimetiĂšre quand PĂąques arrive. Cette tradition, trĂšs ancienne, mais encore rĂ©pandue, nait d’un passage de l’Évangile selon Jean oĂč JĂ©sus affirme : « En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, si le grain de blĂ© qui est tombĂ© en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12,24). Ce passage de l’Évangile s’est uni aux rites plus anciens qui cĂ©lĂ©braient le passage de l’hiver au printemps, la renaissance de la nature, jusqu’à arriver Ă  cette belle pratique du blĂ© saint, qui est fait germer dans le noir et ensuite amenĂ© Ă  la lumiĂšre, symbolisant Christ qui sort du tombeau et ressuscitĂ© de la mort afin de monter Ă  la splendeur du Ciel.

On place les semences de blĂ© dans un peu de coton ou dans un chiffon humidifiĂ© et placĂ© sur une assiette ou dans un pot. Le coton est ensuite couvert d’un peu de terre et placĂ© Ă  un endroit sombre et non ventilĂ©. En quelques jours, les semences de blĂ© germent et en peu de temps se transforment en petites plantes vertes. Il faut ensuite les arroser un jour sur deux avec un nĂ©buliseur ou un vaporisateur pour maintenir la terre humide.

 

Dimanche de Laetare et de Gaudete : les dimanches de la joie

Dimanche de Laetare et de Gaudete : les dimanches de la joie

PlacĂ©es Ă  deux pĂ©riodes de pĂ©nitence et d’attente de l’annĂ©e liturgique, le Dimanche de Gaudete et le Dimanche de Laetare cĂ©lĂšbrent la joie de la foi et l’attente pleine d’espoir des croyants. Qui dit que la religion catholique ne connait pas de moments de joie,…

Symboles de force et d’amour, voici les Saints protecteurs des femmes

Symboles de force et d’amour, voici les Saints protecteurs des femmes

Les saints protecteurs des femmes. À l’occasion de la FĂȘte du 8 mars, mais rappelĂ©s chaque jour en tant qu’exemples, symboles et gardiens Cela arrive Ă  tout le monde, Ă  certains moments de sa vie, quand on affronte des problĂšmes grands ou petits et qu’on…

Une vie de prĂȘtre : les rĂ©ponses aux questions les plus bizarres

Une vie de prĂȘtre : les rĂ©ponses aux questions les plus bizarres

Comment est la vie d’un prĂȘtre ? Comment se passe sa journĂ©e type ? Combien gagne-t-il ? Et un frĂšre ? Voici un simple guide pour en savoir plus.

Les prĂȘtres. PrĂ©sences discrĂštes, mais constantes, dans la vie d’un chrĂ©tien, dĂšs son enfance. Nous les voyons Ă  l’église, en train d’administrer les Sacrements et dire la Messe, nous apprenons Ă  les connaĂźtre dans la paroisse, voire Ă  la maison, si notre famille interagit avec eux dans le privĂ© aussi. Mais les connaissons-nous vraiment ? Que savons-nous de comment ils passent leurs journĂ©es quand ils ne sont pas en train d’aider des gens ou de servir Dieu Ă  l’église ? Comment est la vie d’un prĂȘtre ? Voici quelques rĂ©ponses aux questions plus ou moins courantes que chacun d’entre nous s’est posĂ© au moins une fois dans sa vie concernant la vie sacerdotale.

PrĂȘtre, frĂšre et moine

Lire aussi :

PrĂȘtre, frĂšre et moine : trois termes que l’on confond souvent
Nous avons souvent tendance Ă  confondre entre eux les termes prĂȘtre, moine et frĂšre…

Combien gagne un prĂȘtre ?

Une question que nous nous sommes probablement tous posĂ©e est de quoi vit un prĂȘtre. Cela semble banal, mais lui aussi, ou elle si nous parlons d’une sƓur, a des nĂ©cessitĂ©s, des frais personnels, qui vont au-delĂ  du fait de vivre ou pas dans un monastĂšre ou un couvent. Mais combien gagne un prĂȘtre? Et une soeur ? Eh bien, les prĂȘtres perçoivent un salaire, calculĂ© sur base de leur anciennetĂ© et de leur fonction. On va de 1000 € par mois pour un prĂȘtre ordinaire, qui deviennent 1200 € s’il est responsable d’une paroisse, 2000-3000 € pour un ÉvĂȘque, 3000-4000 € pour un ArchevĂȘque et jusqu’à 5000 € pour un Cardinal qui, de plus, a droit Ă  d’ultĂ©rieurs bonus et jetons de prĂ©sence au Vatican pour des activitĂ©s politiques.

Et le Pape ? Il ne gagne pas autant qu’on pourrait le croire. En rĂ©alitĂ©, Pape François ne gagne rien, car il a renoncĂ© Ă  sa rĂ©tribution, et son prĂ©dĂ©cesseur Pape Ratzinger gagnait 2.500 € par mois.

L’argent nĂ©cessaire pour payer le salaire d’un prĂȘtre est payĂ© par plusieurs fonds. D’une part, il y a le huit pour mille, la part de l’impĂŽt sur le revenu soumise Ă  l’IRPEF, que les contribuables choisissent de verser Ă  l’Église catholique, de l’autre les donations faites par les paroissiens. Si un prĂȘtre travaille comme enseignant de religion, par exemple, il perçoit un salaire complĂ©mentaire. Si le salaire perçu de cette maniĂšre n’est pas suffisant pour la subsistance du prĂȘtre, l’Institut Central pour la Subsistance du ClergĂ© intervient pour l’intĂ©grer et s’occupe Ă©galement, avec la ConfĂ©rence Épiscopale Italienne (CEI) de verser les cotisations de pension pour les prĂȘtres Ă  l’INPS, Institut National italien pour la sĂ©curitĂ© sociale.

Si les prĂȘtres sont salariĂ©s, cela n’est pas le cas pour les frĂšres. Leur vƓu de pauvretĂ© fait qu’ils ne peuvent pas percevoir un salaire, mais qu’ils sont obligĂ©s de vivre uniquement d’offrande et des activitĂ©s salariĂ©es dont ils s’occupent pour la DiocĂšse. Les sƓurs et les nonnes aussi n’ont pas un salaire versĂ© par l’Église. Elles gagnent si elles travaillent en tant qu’enseignantes ou infirmiĂšres, exactement comme leurs collĂšgues laĂŻques et perçoivent une pension sociale Ă©quivalant aux annĂ©es de travail et de cotisations versĂ©es.

Habits de religieuse

Lire aussi :

Habits de religieuse : pour chaque ordre sa couleur
Comment doivent-ĂȘtre les habits de religieuse ? Quelles couleurs sont permises ? Entre ordres monastiques et congrĂ©gations…

Les prĂȘtres, ont-ils des jours de congé ?

Le Code du Droit canonique reconnaĂźt aux hommes d’Église le droit Ă  une pĂ©riode de congĂ© annuelle, comme Ă©tabli dans le dĂ©cret Presbyterorum Ordinis à l’occasion du Concile Vatican II. Cela ne signifie pas, bien sĂ»r, qu’un prĂȘtre arrĂȘte d’ĂȘtre prĂȘtre une fois enlevĂ©e sa soutane !

Comme pour chaque homme ou femme qui travaille, les vacances sont nĂ©cessaires pour les prĂȘtres aussi, du diacre au pape, afin de recharger ses batteries et pouvoir affronter avec plus d’énergie et de sĂ©rĂ©nitĂ© les engagements que chacun a vis-Ă -vis de l’Église et des fidĂšles, engagements qui reprĂ©sentent pour beaucoup un travail Ă  temps plein.

Comment devenir diacre

Lire aussi :

Comment devenir diacre : fonctions et formation
Qui est le diacre et que fait-il ? Comment devenir diacre ? DĂ©couvrons quelque chose de plus sur cette figure prĂ©sente…

Les jours de congĂ© concĂ©dĂ©s Ă  un prĂȘtre sont environ 30, mĂȘme si difficilement il choisira d’en profiter en une seule fois, Ă  moins qu’il ne soit un prĂȘtre qui vit loin de son pays et qui profite de ses congĂ©s pour retourner dans sa famille. Pendant son absence, le prĂȘtre doit ĂȘtre remplacĂ© dans toutes les activitĂ©s nĂ©cessaires Ă  la vie de la paroisse par un vicaire paroissial. La plupart des prĂȘtres, cependant, ne cessent pas d’ĂȘtre disponibles pour leurs paroissiens mĂȘme pendant leurs vacances.

OĂč dort un prĂȘtre ?

GĂ©nĂ©ralement, le prĂȘtre dort dans le PresbytĂšre, le bĂątiment destinĂ© Ă  servir d’habitation pour les membres du clergĂ© catholique. Souvent il s’agit de la rĂ©sidence du curĂ© d’une Ă©glise paroissiale. DĂ©jĂ  Ă  l’époque mĂ©diĂ©vale, le PresbytĂšre est nĂ© comme bĂątiment destinĂ© Ă  la vie en commun des prĂȘtres. Certains vivent Ă©galement en appartement.

Que fait un prĂȘtre pendant la journĂ©e ?

En plus de la priĂšre, qui occupe une grande partie de sa journĂ©e, un prĂȘtre a toujours beaucoup de choses Ă  faire. S’il est responsable d’une paroisse, il doit prendre soin de ses paroissiens, et cela signifie ĂȘtre disponible pour parler avec eux, les confesser, ĂȘtre prĂ©sent pour organiser des cours prĂ©nuptiaux pour les jeunes couples, coordonner le catĂ©chisme des enfants, les activitĂ©s de l’oratoire. Mais aussi rendre visite aux malades, aux personnes ĂągĂ©es, Ă  qui ne peut pas se rendre auprĂšs de lui. Il y a les messes Ă  cĂ©lĂ©brer, bien sĂ»r, les cĂ©rĂ©monies Ă  organiser Ă  l’occasion de Mariages et FunĂ©railles, les homĂ©lies Ă  Ă©crire, les rencontres de priĂšre et catĂ©chĂšse. Et puis, sil le prĂȘtre vit seul et n’a personne pour l’aider, il y a les courses Ă  faire, la maison Ă  nettoyer, et toutes ses occupations que chacun de nous est appelĂ© Ă  gĂ©rer quotidiennement. Les prĂȘtres les plus modernes s’occupent Ă©galement de prĂȘter assistance digitale Ă  qui en a besoin et certains ont mĂȘme des profils sur les rĂ©seaux sociaux Ă  mettre Ă  jour, gĂ©nĂ©ralement ceux de la paroisse.

Cours de préparation au mariage

Lire aussi :

Cours de prĂ©paration au mariage : qu’est-ce que c’est, combien dure-t-il et comment fonctionne-t-il
Le cours de prĂ©paration au mariage prĂ©pare le nouveau couple…

Comment se confesse un prĂȘtre ?

Afin de confesser un prĂȘtre, il faut un autre prĂȘtre, et dans cela il n’y a aucune diffĂ©rence entre un prĂȘtre et une personne ordinaire. La seule diffĂ©rence est que, Ă  la fin de la confession, les deux peuvent invertir leurs rĂŽles et le prĂȘtre confessĂ© peut confesser Ă  son tour.

Combien faut-il Ă©tudier pour devenir prĂȘtre ?

Mais comment est-ce qu’on devient prĂȘtre ? Il faut Ă©tudier pendant un certain temps, frĂ©quenter le SĂ©minaire, l’institut ecclĂ©siastique oĂč les candidats prĂȘtres sont formĂ©s culturellement et spirituellement. D’oĂč le nom d’origine latine, trĂšs bien choisi, seminarium “pĂ©piniĂšre ». Mais, avant mĂȘme d’entrer au SĂ©minaire, il faut ĂȘtre certain d’avoir les prĂ©requis nĂ©cessaires pour devenir prĂȘtre. On peut recevoir la vocation Ă  n’importe quel Ăąge, mĂȘme un veuf peut dĂ©cider de dĂ©dier sa vie Ă  Dieu, aprĂšs ĂȘtre restĂ© seul. Toutefois, qui frĂ©quente dĂšs sa jeunesse la paroisse et participe peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  aux activitĂ©s paroissiales, peut ĂȘtre aidĂ©s dans leur choix. Le parcours d’études pour devenir prĂȘtre dure huit ans. Si on rentre au SĂ©minaire aprĂšs avoir obtenu le DiplĂŽme en ThĂ©ologie, Histoire ou Philosophie, la durĂ©e peut descendre Ă  cinq ans. On peut Ă©galement obtenir la nomination de diacre pendant une pĂ©riode de six mois, considĂ©rĂ©s la derniĂšre Ă©tape d’étude et une sorte de mini sacerdoce, une pĂ©riode d’essai pour comprendre si on a vraiment la vocation pour embrasser la vie de prĂȘtre.

Ordination presbytérale

Lire aussi :

Ordination presbytĂ©rale : voici comment l’on devient prĂȘtre
Avec l’Ordination PresbytĂ©rale, un homme devient Ă  tous points de vue un prĂȘtre…

L’entrĂ©e en SĂ©minaire nĂ©cessite un test qui prĂ©voit des questions personnelles, sur le parcours d’études du candidat et sur sa vocation. En SĂ©minaire, le futur prĂȘtre Ă©tudiera :

  • Histoire de l’église
    ‱ Latin
    ‱ Grec
    ‱ ThĂ©ologie dogmatique
    ‱ ThĂ©ologie morale
    ‱ Philosophie
    ‱ Chants grĂ©goriens
    ‱ Loi canonique
    ‱ ExĂ©gĂšse

Outre ces matiĂšres, il est prĂ©vu un an d’étude spirituel, qui implique des retraites, Ă©ducations Ă  la solitude et Ă  la mĂ©ditation, mais aussi confĂ©rence et sĂ©minaires qui habitueront le candidat Ă  ses futures tĂąches

Pour finir, on reçoit l’ordination, avec l’appel de l’évĂȘque et la promesse. Avant ce dernier passage, des contrĂŽles trĂšs sĂ©vĂšres sont effectuĂ©s concernant les antĂ©cĂ©dents du candidat avec une attention particuliĂšre Ă  la moralitĂ©.

META DESCRIPTION : Vie de prĂȘtre. Comment devient-on prĂȘtre catholique, comment vit-on, combien gagne-t-on. Questions et rĂ©ponses pour comprendre un choix de vie fondamental.

Les miracles : que sont-ils et comment les classifie-t-on

Les miracles : que sont-ils et comment les classifie-t-on

GuĂ©risons et exorcismes, apparitions, domination sur la nature, jusqu’à la rĂ©surrection des morts. JĂ©sus et ses miracles, un patrimoine d’histoire et de Foi toujours actuel. Pour l’Église catholique, les miracles existent. Ou mieux, les miracles attribuĂ©s Ă  JĂ©sus et reportĂ©s dans les Évangiles canoniques sont…

L’épisode des changeurs chassĂ©s du Temple de JĂ©rusalem

L’épisode des changeurs chassĂ©s du Temple de JĂ©rusalem

L’épisode des changeurs chassĂ©s du Temple de JĂ©rusalem reprĂ©sente un acte de rĂ©bellion de JĂ©sus vis-Ă -vis d’une tradition religieuse dĂ©sormais dĂ©suĂšte et corrompue Ă  la faveur de la nouvelle puretĂ© d’esprit et de l’espoir qu’Il est venu apporter Parmi les nombreux Ă©pisodes de la vie…

Le mont des Oliviers, parmi les lieux les plus chers Ă  JĂ©sus

Le mont des Oliviers, parmi les lieux les plus chers Ă  JĂ©sus

Le mont des Oliviers est, depuis des temps immémoriaux, théùtre de grands événements bibliques. Ici commence la Passion de Jésus

Les Saintes Écritures ne parlent pas uniquement de personnages et d’évĂ©nements liĂ©s Ă  l’histoire de la Foi. Nous avons vu comment il existe des rĂ©fĂ©rences aux arbres et aux fleurs qui revĂȘtent diverses significations symboliques, tout comme des animaux qui deviennent emblĂšmes et incarnations de concepts spirituels et de mystĂšres. Mais dans la Bible, on parle Ă©galement de lieux spĂ©ciaux, qui ont Ă©tĂ© le thĂ©Ăątre d’évĂ©nements fondamentaux pour les chrĂ©tiens, et qui de ces Ă©vĂšnements conservent l’essence et le sens le plus profond encore aujourd’hui. Un de ces lieux est le mont des Oliviers. 

Il s’agit d’une colline qui se trouve encore aujourd’hui Ă  l’est de JĂ©rusalem, et qui autrefois Ă©tait recouverte d’oliviers, justement, desquels elle prit son nom. Les arabes l’appellent par contre Jabal at-Tur, « mont de la Sommité », mais aussi « mont par excellence », « mont saint ». Ici, au pied du mont, surgissait autrefois le GethsĂ©mani, mieux connu comme Jardin des Oliviers, une petite parcelle de terre sur laquelle JĂ©sus se retira en priĂšre et dialogue avec Dieu aprĂšs la CĂšne, peu avant d’aller Ă  la rencontre de Son destin.

Mais, plus en gĂ©nĂ©ral, le mont des Oliviers est citĂ© dans les Saintes Écritures comme le dĂ©cor d’évĂ©nements importants pour l’histoire de la chrĂ©tientĂ©. Voyons lesquels.

Arbres et plantes dans la tradition chrétienne

Lire aussi :

Arbres et plantes dans la tradition chrétienne
Dans l’AntiquitĂ©, la relation entre l’homme et la nature Ă©tait beaucoup plus Ă©troite qu’elle ne l’est aujourd’hui. La vie quotidienne Ă©tait inextricablement liĂ©e aux changements de saisons…

Les Ă©pisodes bibliques advenus sur le mont des oliviers

Le prophĂšte Zacharie est le premier Ă  citer le mont des Oliviers. Si ses prophĂ©ties sont correctes, ce sera sur le mont des Oliviers que commenceront Ă  ressusciter tous les morts Ă  la fin des temps, afin d’accueillir le retour de JĂ©sus : « Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, qui est vis-Ă -vis de JĂ©rusalem, du cĂŽtĂ© de l’orient ; la montagne des oliviers se fendra par le milieu, Ă  l’orient et Ă  l’occident, et il se formera une trĂšs grande vallĂ©e : une moitiĂ© de la montagne reculera vers le septentrion, et une moitiĂ© vers le midi » (Zacharie 14,4).

C’est la raison pour laquelle les juifs ont commencĂ© Ă  utiliser ce mont comme lieu de sĂ©pulture depuis des temps lointains, et encore aujourd’hui ils sont disposĂ©s Ă  payer des chiffres remarquables afin de pouvoir y reposer. En effet, le cimetiĂšre juif s’étend encore sur la cĂŽte du mont des Oliviers. Il a plus de trois milles ans et est le cimetiĂšre le plus ancien au monde. Il est possible de le visiter et de marcher parmi les plus de 150.000 tombes, certaines rĂ©centes, d’autres trĂšs anciennes et presque entiĂšrement effacĂ©es par la lente et implacable Ă©rosion du temps.

Le mont des Oliviers Ă©tait Ă©galement le thĂ©Ăątre du sacrifice de la vache rousse, un rituel d’expiation consacrĂ© par MoĂŻse (Nombres 19,1-10) : une vache rousse qui ne devait jamais avoir portĂ© de joug Ă©tait conduite sur ce mont, tuĂ©e, dĂ©coupĂ©e en morceaux et brĂ»lĂ©e avec du bois de cĂšdre et de l’hysope (une plante aromatique). Sur le bĂ»cher Ă©tait Ă©galement placĂ© un tissu en laine teint de rouge. À la fin, les cendres Ă©taient ramassĂ©es et versĂ©es dans un contenant rempli d’eau pure, destinĂ©e Ă  ĂȘtre aspergĂ©e sur qui avait besoin d’ĂȘtre purifiĂ©.

Quand Absalon usurpa le trĂŽne du pĂšre, le Roi David, celui-ci se refugia dans la VallĂ©e du CĂšdre, Ă  la frontiĂšre entre le mont des Oliviers et JĂ©rusalem. JĂ©sus aurait parcouru le mĂȘme trajet en direction opposĂ© mille ans aprĂšs, en revenant de JĂ©richo sur l’ñne qui l’aurait conduit Ă  JĂ©rusalem, en larmes Ă  la vue des restes de la Ville Sainte (Luc 19).

La petite ville de BĂ©thanie aussi, d’oĂč provenait Lazare, Marthe et Marie, les amis de JĂ©sus, et Simon, le lĂ©preux qu’Il guĂ©rit, se trouvait sur les pentes orientales du mont des Oliviers.

Marthe, Marie et Lazare

Lire aussi :

Marthe, Marie et Lazare : les amis de JĂ©sus
Le 29 juillet on célÚbre la mémoire de Marthe, Marie et Lazare de Béthanie. Voici pourquoi ces saints étaient parmi les amis de Jésus les plus chers.

Le mont des Oliviers aurait Ă©galement Ă©tĂ© l’endroit oĂč eu lieu l’Ascension de JĂ©sus au Ciel. Luc en parle dans son Évangile, en racontant la rencontre avec les disciples le long de la route entre BĂ©thanie de JudĂ©e et JĂ©rusalem (Luc 24,51) et dans les Actes des ApĂŽtres nous lisons : « Et comme ils avaient les regards fixĂ©s vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vĂȘtus de blanc leur apparurent, et dirent : Hommes GalilĂ©ens, pourquoi vous arrĂȘtez-vous Ă  regarder au ciel ? Ce JĂ©sus, qui a Ă©tĂ© enlevĂ© au ciel du milieu de vous, viendra de la mĂȘme maniĂšre que vous l’avez vu allant au ciel. Alors ils retournĂšrent Ă  JĂ©rusalem, de la montagne appelĂ©e des oliviers, qui est prĂšs de JĂ©rusalem, Ă  la distance d’un chemin de sabbat » (Actes 1,10-12).

Pour cette raison, le mont des Oliviers est Ă©galement appelĂ© Mont de l’Ascension.

Il y a également une caverne dans laquelle, selon la tradition évangélique, Jésus enseigna la priÚre du Notre PÚre à ses disciples.

Pendant le siĂšge de JĂ©rusalem du 70 apr. J.-C., qui vit la destruction du deuxiĂšme Temple, les soldats romains campĂšrent sur le Mont.

Le Gethsémani ou Jardin des Oliviers

Nous avons dĂ©jĂ  fait allusion Ă  JĂ©sus dans le Jardin des Oliviers. Voici comment les Évangiles racontent cette derniĂšre soirĂ©e qui marque le dĂ©but de la Passion de JĂ©sus : « LĂ -dessus, JĂ©sus alla avec eux dans un lieu appelĂ© GethsĂ©manĂ©, et il dit aux disciples : Asseyez-vous ici, pendant que je m’éloignerai pour prier » (Matthieu 26,36). RestĂ© seul, JĂ©sus s’adresse Ă  Dieu PĂšre. Il est fatiguĂ©, frappĂ© de doutes qu’il n’avait pas avant, et demande Ă  Dieu si son sacrifice est vraiment nĂ©cessaire : « Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon PĂšre, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Matthieu 26,39).  À la fin, il accepte toutefois Son destin et se prĂ©pare Ă  affronter la Passion et la mort.

« Comme il parlait encore, voici, Judas, l’un des douze, arriva, et avec lui une foule nombreuse armĂ©e d’épĂ©es et de bĂątons, envoyĂ©e par les principaux sacrificateurs et par les anciens du peuple. Celui qui le livrait leur avait donnĂ© ce signe : Celui que je baiserai, c’est lui ; saisissez-le » (Matthieu 26,47-48).

Les événements de la Passion de Jésus

Lire aussi :

Les événements de la Passion de Jésus: de la CÚne à Sa crucifixion
La Passion de JĂ©sus est le moment le plus haut et le plus terrible de Sa parabole parmi les hommes. De la CĂšne Ă  la mise au tombeau…

L’agonie de JĂ©sus dans l’Évangile de Luc

Bien que l’épisode du Jardin des Oliviers soit prĂ©sent dans tous les Évangiles, exception faite pour celui de Jean, c’est dans l’Évangile de Luc que l’on raconte de la maniĂšre la plus touchante l’agonie de JĂ©sus dans le GethsĂ©mani, premier irrĂ©mĂ©diable pas vers la Passion. « Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient Ă  terre » (Luc 22,43-44). La souffrance de Christ est presque palpable, Sa lutte intĂ©rieure devient rĂ©elle dans ce sang qui suinte de Son corps, presque comme une prophĂ©tie de la douleur et de la souffrance qui viendront. Seul, abandonnĂ© par Ses amis qui dorment, Ă©garĂ© face Ă  Dieu PĂšre qui ne lui rĂ©pond pas, Son agonie est vĂ©ritablement un des moments les plus hauts et les plus significatifs de Sa mission dans le monde.

Encore aujourd’hui, les franciscains conservent ces lieux, oĂč, Ă  mĂ©moire des souffrances endurĂ©e par JĂ©sus, surgit aujourd’hui la Basilique de l’Agonie, ou Église de Toutes-les-Nations. D’une petite oliveraie de plantes sĂ©culaires, les frĂšres produisent encore aujourd’hui une huile prĂ©cieuse.