Auteur/autrice : Redazione

IcÎnes russes célÚbres : les 5 icÎnes les plus importantes

IcÎnes russes célÚbres : les 5 icÎnes les plus importantes

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Les différences entre judaïsme et christianisme

Les différences entre judaïsme et christianisme

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L’Assomption, fĂȘte de la Vierge

L’Assomption, fĂȘte de la Vierge

En plus de reprĂ©senter le cƓur de l’étĂ©, les chrĂ©tiens considĂšrent le 15 aoĂ»t comme la fĂȘte de la MĂšre de Dieu. C’est en effet le jour de l’Assomption au ciel de la Sainte Vierge. De quoi s’agit-il ?

L’Assomption de Marie au ciel est un dogme de foi dĂ©clarĂ© en 1950. En rĂ©alitĂ©, cette croyance a toujours Ă©tĂ© rĂ©pandue et constituait une forme de dĂ©votion trĂšs enracinĂ©e et importante, bien avant sa reconnaissance officielle.

Selon l’Église catholique, Marie, arrivĂ©e Ă  la fin de sa vie mortelle, monta au ciel non seulement en tant qu’ñme, mais Ă©galement, unique parmi les hommes et les femmes, avec son propre corps. En effet, le terme Assomption signifie « amener vers le haut ».

L’Assomption se distingue de l’elevatio animae, figure typique de l’iconographie religieuse, qui reprĂ©sente l’ascension au ciel de l’ñme d’un saint, habituellement escortĂ©e par des anges. La diffĂ©rence est que Marie s’élĂšve corps et Ăąme. Le Chapelet cĂ©lĂšbre parmi ses mystĂšres l’Assomption de Marie en tant que quatriĂšme mystĂšre de la gloire.

D’ailleurs, aprĂšs que Dieu l’ait fait naitre sans pĂ©chĂ© et l’ait choisi comme mĂšre de Son Fils unique, aprĂšs qu’Il ait voulu, dans Son immense clairvoyance et sagesse, qu’elle conçoive JĂ©sus tout en restant vierge et incorrompue, aprĂšs qu’elle ait Ă©tĂ© mĂšre aimante pour le Sauveur, qu’elle berça dans ses bras tant aussi bien quand il Ă©tait enfant que quand il fut mort aux pieds de la Croix, il est raisonnable de penser que Dieu ait eu en rĂ©serve pour elle quelque chose de spĂ©cial, mĂȘme dans la mort. Marie avait toutes les raisons pour ĂȘtre la premiĂšre femme accueillie au RĂšgne des Cieux dans son intĂ©gritĂ©.

Marie donc, nĂ©e et a vĂ©cu sans pĂ©chĂ©, fut la premiĂšre et unique personne Ă  jouir de la rĂ©surrection de la chair promise Ă  tous les hommes par JĂ©sus. Il s’agit d’un don spĂ©cial de Dieu pour elle, en raison de son sacrifice, de son humilitĂ©, de l’immense amour qu’elle a portĂ© Ă  Son Fils. Son exemple devient une promesse et un espoir pour chaque homme, qui voit dans cette anticipation de la rĂ©surrection de la chair, une consolation et une aspiration, en vue du Jugement universel.

Saint Jean DamascĂšne, docteur de l’Église vĂ©cu entre le VII et le VIII siĂšcle, Ă©crivit : « Il fallait que Celle qui avait conservĂ© sans tache sa virginitĂ© dans l’enfantement, conservĂąt son corps sans corruption mĂȘme aprĂšs la mort. Il fallait que Celle qui avait portĂ© le CrĂ©ateur comme enfant dans son sein, demeurĂąt dans les divins tabernacles. Il fallait que l’Épouse que le PĂšre s’était unie habitĂąt le sĂ©jour du ciel. Il fallait que Celle qui avait vu son Fils sur la Croix et avait Ă©chappĂ© au glaive de douleur en le mettant au monde, l’avait reçu en son sein, le contemplĂąt encore siĂ©geant avec son PĂšre. Il fallait que la MĂšre de Dieu possĂ©dĂąt tout ce qui appartient Ă  son Fils et qu’elle fĂ»t honorĂ©e par toute crĂ©ature comme la MĂšre de Dieu et sa servante ».

Et encore, un Ă©crivain anonyme ancien Ă©crivit : « Ce fut le Christ, notre sauveur et Dieu, donneur de la vie et de l’immortalitĂ©, Ă  restituer la vie Ă  sa MĂšre. Ce fut lui-mĂȘme Ă  rendre Celle, qui l’avait gĂ©nĂ©rĂ©, Ă©gale Ă  elle-mĂȘme dans l’incorruptibilitĂ© du corps, et pour toujours. Ce fut lui Ă  la ressusciter de la mort et Ă  l’accueillir Ă  ses cĂŽtĂ©s, Ă  travers une vie qui est connue par lui seul ».

L’Assomption et la Dormition

Le 15 aoĂ»t est donc la fĂȘte de la Vierge. Mais cela est-il vrai uniquement pour les chrĂ©tiens ? Il n’y a pas que les chrĂ©tiens catholiques qui honorent l’Assomption de la Vierge. L’église armĂ©nienne, l’orthodoxe et l’anglicane la fĂȘte aussi, toujours le 15 aoĂ»t, mais les armĂ©niens et les orthodoxes la cĂ©lĂšbrent en tant que Dormition (dormitio Virginis). En effet, leur tradition veut que Marie fut accueillie au Paradis Ăąme et corps aprĂšs ĂȘtre tombĂ©e dans un sommeil profond, sans toutefois mourir. Les catholiques, par contre, n’excluent pas que cet Ă©vĂšnement miraculeux ait coĂŻncidĂ© avec sa mort. Dans les deux cas, nous pouvons lire dans l’Assomption de Marie au ciel une anticipation de cette rĂ©surrection promise Ă  tous les hommes Ă  la fin des temps. La Dormition de Marie devint une cĂ©lĂ©bration reconnue en Orient avec un dĂ©cret impĂ©rial Ă  partir du VI siĂšcle. Toutefois, ni pour les orthodoxe, ni pour les armĂ©niens la Dormition et l’Assomption ne sont des dogmes.

En ce qui concerne la Dormition, l’ambiguĂŻtĂ© nait du fait que le mot grec ÎșÎżÎčΌησÎčς, prĂ©sent dans les anciens textes ecclĂ©siastiques, signifie « sommeil », mais aussi « mort ». Le terme latin dormitio signifie aussi « sommeil », mais dans les textes religieux on l’utilisa souvent avec la signification de « mort ».

D’autres Ă©glises protestantes ne partagent pas cette croyance. Il n’existe aucune rĂ©fĂ©rence dans la Bible Ă  l’Assomption de Marie et elle n’est donc pas reconnue par eux.

Le 15 aoĂ»t : comment fĂȘte-on l’Assomption de Marie ?

Le 15 aoĂ»t l’église chrĂ©tienne honore cette fĂȘte de prĂ©cepte, connue Ă©galement comme fĂȘte de l’Assomption, qui cĂ©lĂšbre l’incorruptibilitĂ© du corps de Marie. Nous considĂ©rons donc que le 15 aoĂ»t, appelĂ© par les italiens Ferragosto, est donc la fĂȘte de la Vierge, oĂč ce mot italien dĂ©rive du latin « feriae Augusti » qui renvoie aux Augustali, des fĂȘtes instituĂ©es par l’empereur Auguste afin de garantir du repos aux agriculteurs aprĂšs la fin des moissons.

Ce fut Pape Pie XII Ă  proclamer le dogme de l’Assomption de Marie le 1er novembre 1950, annĂ©e sainte, Ă  travers la constitution apostolique Munificentissimus Deus : « C’est pourquoi, aprĂšs avoir adressĂ© Ă  Dieu d’incessantes et suppliantes priĂšres, et invoquĂ© les lumiĂšres de l’Esprit de vĂ©ritĂ©, pour la gloire du Dieu Tout-Puissant, qui prodigua sa particuliĂšre bienveillance Ă  la Vierge Marie, pour l’honneur de son Fils, Roi immortel des siĂšcles et vainqueur de la mort et du pĂ©chĂ©, pour accroĂźtre la gloire de son auguste MĂšre et pour la joie et l’exultation de l’Eglise toute entiĂšre, par l’autoritĂ© de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ, des bienheureux apĂŽtres Pierre et Paul, et par la NĂŽtre, Nous proclamons, dĂ©clarons et dĂ©finissons que c’est un dogme divinement rĂ©vĂ©lĂ© que Marie, l’ImmaculĂ©e MĂšre de Dieu toujours Vierge, Ă  la fin du cours de sa vie terrestre, a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e en Ăąme et en corps Ă  la gloire cĂ©leste. C’est pourquoi, si quelqu’un — ce qu’à Dieu ne plaise — osait volontairement nier ou mettre en doute ce que Nous avons dĂ©fini, qu’il sache qu’il a fait complĂštement dĂ©fection dans la foi divine et catholique ».

En Italie, en particulier, on organise des grandes festivitĂ©s dans des nombreuses villes et villages. Souvent la FĂȘte de l’Assomption est cĂ©lĂ©brĂ©e avec des processions solennelles, pendant lesquelles une statues qui souvent reprĂ©sente la Vierge endormie est portĂ©e dans les rues pour ĂȘtre ensuite reposĂ©e dans un cercueil d’or Ă  la fin des festivitĂ©s. Nombreuses sont Ă©galement les institutions ecclĂ©siastiques et les ordres religieux dĂ©diĂ©s Ă  l’Assomption de Marie. Pensons par exemple Ă  la procession du sanctuaire de Sainte Marie de la Grotte, prĂšs de Cosence (Calabre), oĂč chaque annĂ©e une femme honorĂ©e par une « cinta », une ceinture composĂ©e de bougies, rubans et fleurs, conduit la procession des fidĂšles qui chantent des hymnes Ă  Marie, jusqu’à la grotte qui accueille une statue considĂ©rĂ©e comme Ă©tant miraculeuse, accessible seulement en bateau, ou la « procession de la Vara », Ă  Randazzo (Sicile), dans la rĂ©gion de Syracuse, oĂč Ă  minuit le 15 aoĂ»t un ancien char de 20 mĂštres de long, rempli de fleurs, qui symbolise la Dormition, l’Assomption et le Couronnement de Marie, accueille vingt-cinq enfants qui chantent en l’honneur de la Vierge.

L’Assomption de Marie dans l’art

L’Assomption de la Vierge a inspirĂ© de nombreux artistes cĂ©lĂšbres au cours des siĂšcles, qui ont tentĂ© de cueillir le miracle de son ascension au ciel dans leurs peintures et statues. Ainsi comme l’elevatio animae des saints et des saintes, l’Assomption aussi recourt dans l’iconographie religieuse depuis toujours. Il suffit de penser au grandiose fresque du CorrĂšge au-dessus de l’autel principal du DĂŽme de Parme, qui reprĂ©sente l’Assomption de la Vierge, ou le tableau L’Assomption de Titien sur l’autel principale de la basilique de Sainte Marie Glorieuse des Frari Ă  Venise.

Chapelet de l’Assomption

À l’occasion de la fĂȘte de l’Assomption on peut invoquer l’intercession de la Vierge en rĂ©citant le Chapelet de l’Assomption, qui peut ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ© comme une Neuvaine, Ă  partir du 6 aoĂ»t jusqu’au 15. Le chapelet peut ĂȘtre accompagnĂ© par douze salutations angĂ©liques et invocations qui renvoient Ă  la couronne de douze Ă©toiles, avec lequel Marie fut couronnĂ©e au ciel.

Voici une priùre pouvant conclure la Neuvaine de l’Assomption :

 Vierge Marie,
Daigne sourire Ă  tes enfants ;
MÚre chérie,
Reçois leurs chants.
Ah ! nous te consacrons les jours de notre vie,
Daigne en bénir tous les instants,
Et d’ñge en ñge,
Pour toi nos vƓux toujours croissants,
Seront le gage
De nos serments.

T’aimer sans cesse,
Auguste Reine de mon cƓur,
T’aimer sans cesse
Quelle douceur !
Tu souris à mes vƓux : ce signe de tendresse
Bannit la crainte et la douleur,
Il est le gage
De ton amour pour un pécheur.
Et le présage
De son bonheur.
Vierge Marie, etc.

MÚre chérie,
Toi que mon cƓur aima toujours
Viens, ĂŽ Marie !
A mon secours.
C’est toi qui protĂ©geas l’aurore de ma vie ;
Je t’en dois les plus heureux jours.
De mon jeune Ăąge
Conserve-moi les sentiments,
C’est le partage
De tes enfants.
Vierge Marie, etc.

En vain le monde
PrĂ©tend m’engager sous sa loi,
En vain il gronde,
Je suis Ă  toi.
Oui ! c’est sur ton appui que mon espoir se fonde,
O tendre MĂšre ! soutiens-moi.
Toujours fidĂšle
A toi seule mon cƓur sera,
Et sous ton aile
Reposera.
Vierge Marie, etc.

Sur cette terre
Je veux publier Ă  jamais,
O douce MĂšre !
Tous tes bienfaits.
Je veux t’appartenir, et t’aimer, et te plaire.
Daigne m’accorder en retour
Que je demeure
Ton enfant jusqu’au dernier jour,
Et que je meure
Dans ton amour.
Vierge Marie, etc.

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L’adoration eucharistique pour les enfants

L’adoration eucharistique pour les enfants

L’adoration eucharistique pour les enfants est un argument dĂ©licat et important. Voyons ensemble comment l’introduire de maniĂšre correcte, quelles sont les priĂšres les plus indiquĂ©es pour les plus jeunes et comment l’Eucharistie devrait ĂȘtre expliquĂ©e aux jeunes.

L’adoration eucharistique est un des moments les plus importants de la messe et, en gĂ©nĂ©ral, de la pratique de foi d’un chrĂ©tien. Il s’agit en effet du moment qui accompagne la prĂ©sentation du pain, aprĂšs qu’il a Ă©tĂ© consacrĂ©, pour que les fidĂšles puissent l’adorer. Plus en gĂ©nĂ©ral, nous parlons d’adoration eucharistique Ă  chaque fois que nous adressons nos priĂšres et notre attention au tabernacle qui conserve en son intĂ©rieur le TrĂšs Saint Sacrement, symbole de la prĂ©sence de JĂ©sus dans chaque Ă©glise.

Il s’agit d’un type d’adoration trĂšs spĂ©cial, car elle cĂ©lĂšbre la PrĂ©sence de JĂ©sus-Christ dans l’Eucharistie. La prĂ©sence divine et rĂ©elle dans le pain consacrĂ© est le fondement mĂȘme de la cĂ©lĂ©bration eucharistique et de la DĂ©votion au TrĂšs Saint Sacrement. JĂ©sus-Christ, vĂ©ritable Dieu et vĂ©ritable homme, est devenu grĂące Ă  l’Eucharistie une prĂ©sence rĂ©elle, tangible. Dans le renouvellement de la cĂ©lĂ©bration eucharistique, Il renouvelle son sacrifice, en revenant parmi les hommes encore et encore Ă  travers le TrĂšs Saint Sacrement. Avec l’adoration eucharistique, nous adressons donc notre adoration Ă  Dieu en personne, en Lui dĂ©montrant tout notre amour et notre foi, notre gratitude.

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L’adoration eucharistique comme nous la connaissons, remonte Ă  1226, par volontĂ© du roi Louis VII de France, qui voulait cĂ©lĂ©brer la victoire contre les Cathares. L’Eucharistie fut exposĂ©e dans la cathĂ©drale de la Sainte Croix d’OrlĂ©ans pour que les nombreux fidĂšles venus puissent l’adorer. L’initiative eut tellement de succĂšs qu’on dĂ©cida d’en faire un rendez-vous fixe. Au dĂ©part, la cĂ©lĂ©bration eucharistique ne prĂ©voyait pas une adoration de la part des fidĂšles. Au cours du temps, l’importance revĂȘtue par l’adoration eucharistique augmenta de plus en plus, jusqu’à arriver Ă  l’affirmation de l’adoration perpĂ©tuelle de l’eucharistie, dans des chapelles toujours ouvertes Ă  toute personne voulant s’y rendre Ă  toute heure du jour ou de la nuit. Mais ils existent Ă©galement des ordres religieux qui se dĂ©dient de maniĂšre ininterrompue Ă  cette pratique dĂ©votionnelle depuis plus de cent ans.

L’importance de l’adoration eucharistique nous fait comprendre combien il est important d’enseigner aux enfants de prier devant le Trùs Saint Sacrement de maniùre correcte, en pleine conscience.

Comment apprendre aux enfants à prier devant l’Eucharistie ?

Afin de rĂ©pondre Ă  cette question, dans les derniĂšres annĂ©es, des confĂ©rences ont Ă©tĂ© organisĂ©es oĂč des prĂȘtres trĂšs Ă©minents se sont confrontĂ©s sur l’argument de l’adoration eucharistique pour les enfants et les parents.

Il faut avant tout se concentrer sur l’eucharistie expliquĂ©e aux enfants. Il n’est surement pas facile d’expliquer un concept si complexe et important sans gĂ©nĂ©rer de la confusion. Selon l’ñge de l’enfant, nous devrions choisir les bons mots et la modalitĂ© correcte afin de faire comprendre Ă  l’enfant comment JĂ©sus est prĂ©sent dans l’Eucharistie et, par consĂ©quent, comme il est important d’adresser nos priĂšres Ă  elle.

Nous pourrions commencer en racontant de JĂ©sus, comment il Ă©tait heureux d’ĂȘtre parmi ses amis qui l’aimaient, si heureux et aimĂ© d’eux tous qu’il souhaitait ne jamais plus les quitter.

Pour cela, il choisit de mettre un peu de sa personne dans l’Eucharistie, pour que ses amis puissent le sentir toujours prĂ©sent, proche, mĂȘme quand il n’aurait plus Ă©tĂ© lĂ . Non pas un simple souvenir, mais une vĂ©ritable prĂ©sence, tangible. Ainsi, un soir, pendant qu’ils dĂźnaient, il leur montra comment ils auraient dĂ» faire pour le sentir encore proche d’eux. Il prit un morceau de pain et une coupe de vin et il dit que, Ă  chaque fois qu’ils se seraient retrouvĂ©s pour manger le pain et boire le vin, il aurait Ă©tĂ© avec eux.

Il inventa ainsi l’Eucharistie, en offrant sa personne pour ceux qu’il aimait, en devenant pain et vin, pour qu’en en mangeant, ils puissent tous devenir un peu comme Lui, et que Lui puisse entrer en eux. Et cette merveilleuse chose arrive encore aujourd’hui, Ă  chaque fois que l’on cĂ©lĂšbre la Messe et que le prĂȘtre bĂ©nit le pain et le vin. À ce moment-lĂ , JĂ©sus retourne parmi nous. Ensuite, un peu de ce pain consacrĂ© est mis dans le Tabernacle et, de cette maniĂšre, JĂ©sus reste avec nous Ă©galement aprĂšs la messe, au cas oĂč nous aurions quelque chose d’important Ă  Lui dire. Ainsi, avec quelques simples mots, nous avons fait comprendre aux enfants le mystĂšre du TrĂšs Saint Sacrement.

le prier

Il sera important, ensuite, de faire comprendre aux enfants ce que signifie adorer. Ce n’est pas un concept banal, mĂȘme pas pour les adultes. Adorer Dieu signifier le prier, le glorifier, le louer, l’honorer en tant que PĂšre et CrĂ©ateur. Il ne s’agit pas d’une simple priĂšre, ni d’une forme de dĂ©votion que nous pouvons adresser aussi Ă  la Vierge ou aux Saints. L’adoration est uniquement pour Dieu.

Il sera tout aussi important de faire comprendre aux enfants comment adorer Dieu. Il n’existe pas en effet une seule et unique maniĂšre pour le faire. Chacun doit trouver la sienne. Dieu peut ĂȘtre adorĂ© dans une Ă©glise, comme dans un bois, ou au bord de la mer, ou encore dans sa propre chambre. On peut l’adorer en silence, ou avec la musique, le chant, mĂȘme en dansant. Ce sera au cƓur de nous suggĂ©rer la meilleure maniĂšre pour le faire.

Pour beaucoup d’enfants reconnaĂźtre JĂ©sus dans le pain eucharistique est presque naturel. Leurs esprits, ouverts au merveilleux, dĂ©pourvus des milles structures qui enchaĂźnent les adultes et qui alourdissent les gestes les plus simples, peuvent embrasser avec enthousiasme et pleine confiance ce mystĂšre immense. Pour certains parmi eux, il est suffisant d’entrer dans la chapelle de l’adoration pour comprendre que c’est un endroit spĂ©cial, un moment spĂ©cial. Les enfants ont le cƓur et l’esprit bien plus ouverts pour accueillir JĂ©sus, c’est comme s’il y avait une communication directe entre eux et Dieu. Du reste, JĂ©sus en personne a manifestĂ© dans de nombreuses occasions sa prĂ©dilection pour les jeunes, pour ces « bambins » qu’il demandait qu’ils soient envoyĂ©s Ă  lui. C’était Ă  JĂ©sus de le demander Ă  ses disciples et il le demande encore aujourd’hui Ă  nous tous.

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Parmi les diffĂ©rentes propositions qui ont Ă©tĂ© avancĂ©es sur comment enseigner l’adoration eucharistique aux enfants, il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© d’utiliser la musique comme moyen pour amener les plus petits Ă  cette pratique, instrument qui peut ĂȘtre d’une grande aide, puisqu’il est difficile de garder les plus petits sans bouger et en silence et leur faire comprendre l’importance du silence dans un moment de priĂšre si solennel. La musique peut donc les aider Ă  se concentrer, Ă  mieux comprendre la solennitĂ© de ce Ă  quoi ils prennent part, en crĂ©ant Ă©galement une atmosphĂšre adĂ©quate, qui leur transmette chaleur, unitĂ© et sĂ©curitĂ©.

C’est donc bien la lumiĂšre tamisĂ©e des bougies, les lumiĂšres qui Ă©claircissent l’Ostensoir, les rideaux blancs et or.

Bien Ă©videmment, une des premiĂšres choses dont nous devons nous inquiĂ©ter, en accompagnant les plus petits Ă  l’adoration eucharistique, est qu’ils puissent bien voir le Pain eucharistique en soi. C’est en effet vers le TrĂšs Saint Sacrement que leurs yeux doivent ĂȘtre rivĂ©s, de maniĂšre Ă  ce que la concentration ne disparaisse pas.

L’Ostensoir devra donc ĂȘtre Ă  hauteur de leur regard, bien visible, peut-ĂȘtre Ă©clairĂ© par une lumiĂšre qui le rend encore plus vif et resplendissant.

Le prĂȘtre qui guidera les petits dans l’adoration devra parler avec simplicitĂ©, en utilisant des formules faciles, qui leur parlent de l’amour de JĂ©sus, de comment Il est un ami, un PĂšre : je t’aime JĂ©sus, JĂ©sus reste dans mon coeur, JĂ©sus pardonne-moi, JĂ©sus je te promet que je serai sage, JĂ©sus merci pour tout l’amour que t’as pour moi.

Il doit le faire en s’adressant Ă  l’Ostensoir, de maniĂšre Ă  ce que les enfants sachent que JĂ©sus est lĂ , prĂ©sent, en train d’écouter leurs priĂšres. Les priĂšres devant le TrĂšs Saint Sacrement devront ĂȘtre Ă  portĂ©e d’enfant, avec des mots que les enfants mĂȘme utiliseraient et qu’ils utiliseront ensuite tous seuls. Il devra s’agir de dĂ©clarations d’amour, de reconnaissance, d’engagement Ă  ĂȘtre plus sages, d’espoir et de remerciement.

Bien Ă©videmment, il ne faudra pas prĂ©tendre que des trĂšs jeunes enfants restent des heures en adoration devant le Saint Sacrement. En fonction de l’ñge, il faudra comprendre combien de temps ils peuvent rester rĂ©ellement concentrĂ©s.

La signification des sept péchés capitaux

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Comment devenir diacre : fonctions et formation

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La FĂȘte des mĂšres au coeur du mois marial

La FĂȘte des mĂšres au coeur du mois marial

Le 12 mai, en Italie, nous fĂȘtons toutes les mamans. Une fĂȘte tendre, douce, qui voit pour protagonistes surtout les enfants, mais pas seulement. Mai mois des mamans, mai mois des roses, mais surtout mai est le mois dĂ©diĂ© Ă  la Sainte Vierge, la plus spĂ©ciale de toutes les mamans.

La fĂȘte des mĂšres est cĂ©lĂ©brĂ©e dans des nombreux pays. Il s’agit d’une fĂȘte civile, dĂ©diĂ©e Ă  la figure de la mĂšre, dans ses aspects privĂ©s et sociaux. MalgrĂ© le fait que la date des festivitĂ©s change de pays en pays, quasi partout la fĂȘte de la mĂšre est cĂ©lĂ©brĂ©e pendant le mois de mai. Uniquement dans certains pays balkaniques, arabes et quelques autres encore, la fĂȘte est au mois de mars. Les raisons de ce choix principalement printanier sont Ă  rechercher dans la cĂ©lĂ©bration du cycle de la renaissance naturelle aprĂšs un long hiver. On fĂȘte donc le principe vital, le retour Ă  la vie et son triomphe, les fleurs et les fruits du printemps. En effet, une Ă©tude plus approfondie nous montrerait comment les festivitĂ©s pour la fĂȘte des mĂšres dĂ©rivent des anciens cultes paĂŻens datant de la naissance mĂȘme de l’humanitĂ©.

En Italie, la fĂȘte des mĂšres tombe le deuxiĂšme dimanche de mai. Cette annĂ©e, ce sera donc le 12 mai.

La fĂȘte des mĂšres est une occasion pour remercier la personne qui nous a donnĂ© la vie et qui prend soin de nous chaque jour depuis le premier instant de notre conception. C’est une fĂȘte trĂšs ressentie, surtout par les enfants, qui s’appliquent pour offrir quelque chose de merveilleux, souvent rĂ©alisĂ© avec leurs propres mains, probablement Ă  l’école, Ă  leurs mamans. En plus des dessins et d’autres petits travaux manuels, les petits Ă©noncent des poĂ©sies ou chantent des chansons. Cependant, mĂȘme les adultes ne renoncent pas Ă  honorer leur mĂšre dans ce jour spĂ©cial avec des fleurs, des cadeaux ou simplement avec leur prĂ©sence, don encore plus prĂ©cieux et rare par ces temps vouĂ©s Ă  la frĂ©nĂ©sie perpĂ©tuelle et au manque chronique de temps pour tout ce qui compte vraiment.

Mais quelles sont les origines de la fĂȘte des mĂšres ?

En Italie, ce fut un prĂȘtre, Don Otello Migliosi, Ă  cĂ©lĂ©brer en premier cette rĂ©currence en 1957 dans le village ombrien de Tordibetto. En rĂ©alitĂ©, l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, Raul Zaccari, sĂ©nateur et bourgmestre de Bordighera, avait organisĂ© une fĂȘte spĂ©cialement dĂ©diĂ©e Ă  toutes les mamans au Théùtre Zeni, une fĂȘte qui se dĂ©roula par la suite au Palais du Parc. L’initiative connut un succĂšs immĂ©diat et se rĂ©pandit dans tout le pays, en devenant un rendez-vous fixe pour le deuxiĂšme dimanche de mai.

Au Royaume Uni, en 1700, le quatriĂšme dimanche de CarĂȘme, on cĂ©lĂ©brait le Mother’s Day, pendant lequel tous les enfants qui travaillaient pour gagner leur vie pouvaient rester Ă  la maison pour un jour avec leur mĂšre. Aux États Unis, ce fut Anna Jarvis Ă  fĂȘter pour la premiĂšre fois sa propre mĂšre, une activiste en faveur de la paix, en 1908, en donnant ainsi vie au Mother’s Day, qui se diffusa rapidement et devint trĂšs populaire. En mai 1914, par ordre de Woodrow Wilson, prĂ©sident des États Unis de l’époque, elle devint une fĂȘte officielle. Ensuite, la fĂȘte dĂ©barqua dans de nombreux pays europĂ©ens, mais pas seulement.

Mai mois marial

Nous avons déjà mentionné le symbolisme de la renaissance et du cycle de la vie lié à cette récurrence, mais pour les chrétiens il y a autre chose qui contribue à rendre ce jour et, en général, ce mois une véritable célébration de la figure maternelle. En effet, mai a depuis toujours été le mois consacré à Marie, mÚre de Jésus.

La tradition qui associe la Vierge au mois de mai n’a aucune base dans les Saintes Écritures. Elle a pris pied et s’est dĂ©veloppĂ©e au cours des siĂšcles avec une succession d’initiatives et de cĂ©lĂ©brations.

Ce fut seulement le 29 avril 1965 que Pape Paul VI consacra officiellement ce mois Ă  la figure de Marie avec l’encyclique Mense Maio, qui Ă©nonce : « C‘est le mois oĂč, dans les sanctuaires comme dans les foyers, l’hommage de la priĂšre et de la vĂ©nĂ©ration monte des cƓurs chrĂ©tiens avec plus de ferveur et d’affection. C’est aussi le mois oĂč du trĂŽne de la MĂšre de Dieu se rĂ©pandent plus largement sur nous les dons de la misĂ©ricorde divine. »

Auparavant, Annibale Dionisi, un jĂ©suite vĂ©cu dans la patience, la pauvretĂ© et la douceur, Ă  cheval entre le XVII et le XVIII siĂšcle, associa le mois de Mai Ă  Marie, en invitant les fidĂšles Ă  lui rendre hommage avec des « fleurs de vertu ». Le choix de mais est probablement liĂ©, du moins en partie, Ă  la rĂ©putation de ce mois qui voit renaitre la nature et les fleurs, fleurs qui depuis toujours rappellent l’image de la Vierge.

Mais dĂ©jĂ  au Moyen Âge, les philosophes de Chartres et Alphonse X dit le Savant, roi de Castille et LĂ©on, cĂ©lĂ©braient Marie comme : « Rose parmi le roses, fleur parmi les fleurs, femme parmi les femmes, unique dame, lumiĂšre des saints et des cieux ». Le dominicain Henri Suso de Constance, vĂ©cu entre 1295 et 1366, parlait ainsi de la Sainte Vierge : « BĂ©nite sois-tu, aurore naissante, et bĂ©nite soit la prairie fleurie de roses rouges de ton beau visage, ornĂ© avec la fleur rouge rubis de l’Éternelle Sagesse ! »

Toujours au Moyen Âge naquit la tradition du Chapelet en tant qu’objet de dĂ©votion par excellence dĂ©diĂ© Ă  Marie. L’origine du Chapelet est Ă  rechercher dans l’usage de dĂ©corer les statues de la Sainte Vierge avec des guirlandes de fleurs, en particulier de roses, pendant le mois de mai.

Au XVI siĂšcle, Saint Philippe NĂ©ri invitait les enfants sous sa garde Ă  dĂ©corer de fleurs l’image de Marie et Ă  chanter ses louanges. En 1677, la confrĂ©rie dĂ©nommĂ©e Comunella institua l’usage de dĂ©dier le mois de mai aux louanges dĂ©diĂ©es Ă  la Vierge : « étant arrivĂ©es les fĂȘtes de mai et ayant nous entendu le jour avant de nombreux sĂ©culaire qui commençaient Ă  chanter le mois de mai et Ă  fĂȘter les crĂ©atures aimĂ©es par eux, nous Ă©tablĂźmes de vouloir le chanter aussi Ă  la TrĂšs Sainte Vierge Marie  ».

Marie maman de toutes les mamans

Qui mieux de la Sainte Vierge peut incarner l’idĂ©al de maman de toutes les mamans ? Une mĂšre souffre et prie sans arrĂȘt pour ses enfants, elle participe Ă  leurs triomphes et Ă  leurs souffrances, qui la tourmentent avec la mĂȘme intensitĂ© avec laquelle ils sont tourmentĂ©s. Aucune douleur est comparable Ă  la douleur d’une mĂšre et, de la mĂȘme maniĂšre, aucune misĂ©ricorde ne peut ĂȘtre comparable Ă  la sienne.

Marie a souffert dans sa chaire et dans son Ăąme la Passion de Son seul et unique fils et ainsi chaque mĂšre souffre pour le fruit de son ventre, chaque jour, Ă  chaque coin du monde.

Non seulement. La Vierge est mĂšre de nous tous, de chaque homme et femme nĂ©s aprĂšs elle. Son amour, et ainsi sa souffrance, sont strictement liĂ©s Ă  l’existence de l’humanitĂ©. À elle nous devons la plus douce des intercessions, sa pitiĂ© qui nous Ă©lĂšve face au PĂšre, qui se fait intermĂ©diaire de nos priĂšres, de nos douleurs. Personne ne nous aime autant qu’elle, avec l’amour parfait et spĂ©cial d’un MĂšre.

Cadeaux pour la fĂȘte des mĂšres

Holyart vous propose 5 produits de son catalogue Ă  offrir Ă  l’occasion de la fĂȘte des mĂšres.

Afin de rappeler que mai est le mois des roses, en plus du mois dĂ©diĂ© Ă  la Vierge, une excellente idĂ©e-cadeau pourrait ĂȘtre les colliers chapelet de Medjugorje, dĂ©corĂ©s de roses en cĂ©ramique et grains en cristal (regardez notre galerie photos !). Les grains en forme de rose sont en cĂ©ramique cuite Ă  basse tempĂ©rature et chacun d’entre eux est insĂ©rĂ© au milieu de deux grains en cristal. Les colliers ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s Ă  la main Ă  Medjugorje.

Ange Gardien

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Sinon pourquoi ne pas offrir Ă  votre maman la statuette d’un ange ? Cela pourra ĂȘtre un moyen trĂšs gentil pour lui faire comprendre que nous la considĂ©rons comme un ange, notre ange, et cela peut Ă©galement ĂȘtre de bon augure pour elle, de maniĂšre Ă  ce que son ange gardien reste toujours Ă  ses cĂŽtĂ©s et veille sur elle, exactement comme elle veille sur nous.

Et pourquoi ne pas lui donner un splendide crucifix en verre de Murano ? Il s’agit d’objets vraiment splendides, rĂ©alisĂ©s selon un art ancien et fascinant. Non seulement des objets de dĂ©votion, mais de vĂ©ritables complĂ©ments d’ameublement qui infuseront beautĂ© et Ă©lĂ©gance Ă  chaque maison.

Bijoux en Verre de Murano

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Toujours Ă  porter, nous pouvons offrir Ă  notre maman un beau pendentif tau. Nous avons dĂ©jĂ  parlĂ© de la croix en Tau, dans un article dĂ©diĂ© aux diffĂ©rents types de crucifix. Il est un symbole du salut et de l’amour de Dieu pour les hommes. Dans le catalogue Holyart, vous trouverez des pendentifs en forme de Tau en bois, cĂ©ramique ou mĂ©tal, de nombreuses couleurs et rĂ©alisĂ©s de maniĂšre artisanale.

Sinon nous pouvions offrir Ă  notre maman un beau porte-clĂ©s religieux avec l’image de la Vierge.

Il y en a de magnifiques, en acier ou en zamak, avec l’effigie de Notre-Dame de Medjugorje ou de Notre-Dame de Lourdes, mais aussi en bois du Val Gardena, comme le trĂšs beau porte-clĂ©s avec buste de la Vierge Ă  l’Enfant, ou en cuir ou en zamak galvanisĂ© effet vieilli et Ă©mail.

Collier chapelet Medjugorje
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Ange ami en argile réfractaire
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Tau pendentif coeurs rouges
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Porte-clefs cuir Vierge Miraculeuse fleur
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Mai, mois de la Vierge : comment célébrer le mois marial

Mai, mois de la Vierge : comment célébrer le mois marial

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La Menorah : histoire et signification du chandelier juif

La Menorah : histoire et signification du chandelier juif

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La Basilique de Notre-Dame de Guadeloupe Ă  Mexico

La Basilique de Notre-Dame de Guadeloupe Ă  Mexico

La Basilique de Notre-Dame de Guadeloupe est dĂ©diĂ©e Ă  la Vierge de Guadeloupe, la protectrice de tous les peuples de langue espagnole et sainte patronne de l’AmĂ©rique. SituĂ©e sur le Mont du Tepeyac Ă  Mexico, il s’agit de l’un des lieux de culte les plus visitĂ©s au monde. Mais d’oĂč naĂźt cette particuliĂšre et trĂšs importante forme de dĂ©votion ?

La Basilique de Notre-Dame de Guadeloupe est un lieu de grand mysticisme et spiritualitĂ©. Il vous sera sĂ»rement arrivĂ© de voir des reprĂ©sentations ou des statues de Notre-Dame de Guadeloupe. Une Vierge aux traits exotiques et aux cheveux foncĂ©s, diffĂ©rente de l’iconographie traditionnelle.

Mais quelle est l’histoire de Notre-Dame de Guadeloupe, Ă©galement appelĂ©e la Vierge mexicaine ?

Le culte de Notre-Dame de Guadeloupe, ou Vierge de Guadeloupe, a une origine ancienne et fascinante Ă  bien des Ă©gards. En effet, elle est liĂ©e aux apparitions advenues entre le 9 et le 12 dĂ©cembre 1531 sur la colline du Tepeyac, un petit col non loin de Mexico, oĂč Juan Diego Cuauhtlatoatzin, un des premiers aztĂšques convertis au christianisme, raconta avoir rencontrĂ© plusieurs fois la Vierge Marie.

La particularitĂ© de ces apparitions, jamais reconnue par l’Ă©glise avec un dĂ©cret officiel, mais qui appartiennent toutefois pour la doctrine catholique Ă  la catĂ©gorie des rĂ©vĂ©lations privĂ©es, est que la Vierge qui apparut Ă  Juan Diego avait les traits d’une jeune mĂ©tisse Ă  la peau foncĂ©e et aux cheveux noirs. La dĂ©monstration de l’aspect particulier de cette Vierge vient du manteau portĂ© par l’homme au moment d’une des apparitions, le tilmĂ tli, ou tilma. Il s’agit de deux voiles d’ayate (fibre d’agave) cousus ensemble, sur lesquels est restĂ©e miraculeusement imprimĂ©e l’image d’une jeune femme Ă  la peau foncĂ©e, entourĂ©e de rayons de soleils et avec la lune soutenue par un ange en-dessous de ses pieds.

En 2002, Pape Jean-Paul II proclama saint Juan Diego et le 12 dĂ©cembre, dans tout le Mexique, on fĂȘte Notre-Dame de Guadeloupe.

L’histoire de la Basilique de Notre-Dame de Guadalupe

La Basilique de Notre-Dame de Guadalupe a eu une histoire longue et articulĂ©e. À l’occasion de la premiĂšre apparition, le matin du 9 dĂ©cembre 1531, la Vierge avait demandĂ© Ă  Juan Diego de faire Ă©riger un temple en son honneur aux pieds de la colline. MalgrĂ© son scepticisme initiale, l’Ă©vĂȘque, mis face Ă  la tilma miraculeuse, crut aux mots de l’homme. Ce fut ainsi qu’au lieu indiquĂ© par Juan Diego comme celui que la Vierge lui avait indiquĂ© fut Ă©rigĂ©e une chapelle, oĂč fut conservĂ©e la tilma. En 1557, une autre chapelle plus grande prit la place de ce premier temple et en 1622 un sanctuaire consacrĂ© fut bĂąti.

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En 1976, la Basilique de Notre-Dame de Guadalupe, un des plus importants lieux de culte du monde catholique, fut inaugurĂ©e. En rĂ©alitĂ©, la Nouvelle Basilique de Sainte Marie de Guadalupe n’est pas une simple basilique, mais un complexe religieux bien plus vaste, un vĂ©ritable sanctuaire composĂ© de diffĂ©rents lieux de culte. Quand on y arrive, le coup d’Ɠil est tout Ă  fait spectaculaire. Sur la grande esplanade dominent les deux basiliques, la nouvelle, i.e. la Basilique de Sainte Marie de Guadalupe, et l’ancienne, le Temple expiatoire du Christ-Roi. Le spectacle est grandiose et riche en mysticisme.

Le Sanctuaire est le lieu de culte le plus important du Mexique et de toute l’AmĂ©rique Latine et le plus visitĂ© au monde, puisque chaque annĂ©e il accueille environ 20 millions de pĂšlerins.

Basilique de Notre-Dame de Guadalupe

La Basilique de Sainte Marie de Guadalupe

La Basilique de Sainte Marie de Guadalupe est le principal temple du sanctuaire et uniquement une des parties de la Basilique de Notre-Dame de Guadalupe. À l’aspect moderne, elle surgit exactement Ă  l’endroit oĂč s’Ă©rigeait la chapelle prĂ©cĂ©dente, qui s’Ă©tait affaissĂ©e dans la terre. InaugurĂ©e le 12 octobre 1976, elle a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e au rang de Basilique mineur par volontĂ© de Pape Paul VI.

Temple expiatoire du Christ-Roi

Il s’agit de l’ancienne Basilique construite au XVII siĂšcle, qui en 1749 reçut le titre de collĂ©giale. Par collĂ©giale on entend une Ă©glise oĂč a Ă©tĂ© instituĂ© un chapitre ou collĂšge de clercs dĂ©finis canoniques, auxquels est confiĂ© le culte avec des modalitĂ©s trĂšs solennelles. Promue au rang de Basilique en 1904, Ă  partir des annĂ©es ’70 du XX siĂšcle elle fait l’objet d’une importante Ɠuvre de rĂ©novation et de restauration dans la tentative de la sauver d’un effondrement.

Temple du Pocito

Le Temple du Pocito est une Ă©glise Ă©rigĂ©e prĂšs du mont du Tepeyac. Elle fut construite en 1791 afin de rĂ©guler l’affluence des pĂšlerins au puits situĂ© sur le mont des apparitions, dont les eaux avaient la rĂ©putation de possĂ©der des qualitĂ©s miraculeuses. Malheureusement, l’entassement de nombreux malades qui se lavaient dans les eaux curatives eut comme effet la rapide propagation de terribles Ă©pidĂ©mies. Pour cette raison, on Ă©rigeĂąt d’abord un petit temple et ensuite une Ă©glise en style baroque. Le rĂ©volutionnaire JosĂ© MarĂ­a Morelos y PavĂłn obtint de pouvoir aller prier dans ce lieu saint en 1815, avant d’ĂȘtre exĂ©cutĂ©. Le Temple du Pocito accueille un cycle de prĂ©cieuses fresques dĂ©diĂ©es aux Miracles de la Vierge, rĂ©alisĂ© par l’artiste Fernando Leal entre 1945 et 1950.

Couvent des Capucines

Il s’agit d’une petite Ă©glise sur le cĂŽtĂ© est de l’Ancienne Basilique. ProjetĂ©e par l’architecte Ignacio Costera, elle fut construite en 1887. Auparavant, c’était un couvent et une paroisse des Capucines dĂ©diĂ©e Ă  Saint Marie de Guadalupe.

Comment arriver Ă  la Basilique de Notre-Dame de Guadalupe

La distance entre Mexico et la Basilique de Notre-Dame de Guadalupe est de 6 km. Il y a diffĂ©rentes solutions de transport pour arriver Ă  la Basilique de Notre-Dame de Guadalupe en partant de Mexico : avec la Ligne 4 du mĂ©tro, probablement le moyen de transport le plus Ă©conomique, qui y met 35 minutes ; avec le bus nocturne Ligne 11, qui part de l’Avenida Paseo de la Reforma – Metro Hidalgo, et arrive Ă  Cantera La Villa en environ 20 minutes ; avec un taxi, avec lequel il faut environ dix minutes pour arriver Ă  la Basilique. Nombreux sont les visiteurs qui prĂ©fĂšrent y arriver Ă  pied.