Auteur/autrice : Redazione

Les villages de Noël miniatures de Holyart

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NoĂ«l est une fĂȘte aux nuances innombrables. En plus de son importance religieuse, puisqu’elle rappelle chaque annĂ©e la naissance de Notre Seigneur JĂ©sus-Christ, elle est imprĂ©gnĂ©e de ce qui reste de beaucoup de traditions plus anciennes qui, au cours des siĂšcles, se sont transformĂ©es et…

Comment décorer le sapin de Noël

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Bijoux en Verre de Murano : fabrication et caractéristiques

Bijoux en Verre de Murano : fabrication et caractéristiques

Murano, une Ăźle charmante qui garde depuis des siĂšcles le secret d’une fabrication artisanale unique et inimitable. DĂ©couvrons ensemble les bijoux en verre de Murano et, en particulier, les chapelets et les crucifix créés par les habiles mains des souffleurs.

Avec les sept Ăźles qui la composent, Murano est un des centres habitĂ©s les plus peuplĂ©s de la Lagune VĂ©nitienne. Ses Ăźles sont situĂ©es le long du canal des « Marani », divisĂ©es par d’autres canaux et reliĂ©es entre elles par des ponts. Toute la zone fait partie de la commune de Venise et, en particulier, de la municipalitĂ© de Venise-Murano-Burano.

La particularité de Murano est, depuis des siÚcles, la production artisanale de verre, célÚbre et connue dans le monde entier.

Histoire de l’art du verre de Murano

Il est probable que l’art vĂ©nitien dĂ©rive de celui romain du nord de l’Adriatique. En effet, dans cette zone, depuis l’antiquitĂ©, il y avait des Ă©changes commerciaux continus entre les cĂŽtes occidentales et celles orientales de la MĂ©diterranĂ©e. DĂšs les temps reculĂ©s, le verre Ă©tait un des matĂ©riaux les plus prĂ©cieux parmi les nombreux trĂ©sor qui arrivaient de l’Orient. Et c’est de l’Orient que les verriers vĂ©nitiens apprirent l’usage du verre sodocalcique, particuliĂšrement adaptĂ© pour la fabrication Ă  chaud. Par contre, l’intuition des infinies potentialitĂ©s artistiques de ce matĂ©riel mallĂ©able et si adaptĂ© Ă  ĂȘtre colorĂ© et Ă  maintenir la coloration dans le temps fut Ă  part entiĂšre des vĂ©nitiens. À cette intuition, ils ajoutĂšrent ensuite le goĂ»t esthĂ©tique et la sensibilitĂ© artistique, en dĂ©veloppant dĂ©jĂ  au dĂ©but du Moyen Âge un art verrier qui n’avait pas d’égal. En particulier, au XIII siĂšcle, les verreries de Murano obtinrent la suprĂ©matie absolue sur cette activitĂ©. En effet, l’État de Venise, afin de prĂ©venir les incendies, dĂ©cida de concentrer dans cette zone les ateliers de fabrication du verre.

Vu la composition particuliĂšre du territoire de la Lagune de Venise, il fut nĂ©cessaire dĂšs le dĂ©but d’importer tous les matĂ©riaux, du bois au silice vitrifiant, jusqu’à la soude fondante. Les habitants de Murano mettaient ensuite Ă  disposition leur habilitĂ© et leur capacitĂ© technique et artistiques.

DĂšs la Renaissance, on commissionna aux verriers de Murano des objets de tous les genres, qui finissaient ensuite par embellir les cours de l’Europe entiĂšre et pas uniquement. En 1400, dans cette zone, on produisait des objets en verre Ă  des fins purement artistique-esthĂ©tiques. En 1450, l’invention du cristal alimenta davantage la rĂ©putation de Murano et la demande de fabrications en verre grandit dĂ©mesurĂ©ment. Des peintres spĂ©cialisĂ©s opĂ©raient sur du verre cristallin et expĂ©rimentaient l’usage d’émaux colorĂ©s fusibles. Le verre cristallin, en effet, Ă©tait soufflĂ© encore transparent et ensuite colorĂ©, ou laissĂ© au naturel. Sa lĂ©gĂšretĂ© et sa fragilitĂ© demandaient des dĂ©corations lĂ©gĂšres, Ă  petits points Ă©maillĂ©s ou dorĂ©s, qui nĂ©cessitaient une grande maĂźtrise.

verre de Murano creations

Au XVI siĂšcle les verriers de Murano commencĂšrent Ă  dĂ©corer le verre avec la gravure Ă  la point de diamant ou au silex, et Ă  produire du « vetro ghiaccio », un verre apparemment craquelĂ© Ă  l’extĂ©rieur.
Toujours pendant ce mĂȘme siĂšcle, apparurent les verres dĂ©corĂ©s « a penne » avec le lait verre (lattimo) entourĂ© de fils « peignĂ©s » et festonnĂ©s avec un outil spĂ©cial.

À la fin du XVI siĂšcle, trois mille des six mille habitants de l’üle de Murano travaillent le verre. Ce monopole leur apporta beaucoup de privilĂšges Ă©conomiques et sociaux. Ils pouvaient, par exemple, porter une Ă©pĂ©e et profitaient de certaines immunitĂ©s, mais, pendant longtemps, ils n’eurent pas la libertĂ© de quitter la RĂ©publique, afin de prĂ©server le secret de leur art. L’étude et la recherche ne s’arrĂȘtĂšrent jamais. Outre les Ă©tudes pour perfectionner la qualitĂ© du verre, des nouvelles techniques de fabrications s’ajoutĂšrent. Outre le verre cristallin dĂ©jĂ  citĂ©, le verre Ă©maillĂ©, le verre travaillĂ© au fil d’or (avventurina), le verre multicolore (millefiori). On commença Ă©galement Ă  produire des pierres prĂ©cieuses en verre, tout aussi splendides que les originales.

Pendant la pĂ©riode baroque, les objets travaillĂ©s en lait verre connurent un grand succĂšs, des compositions Ă  base de silicates, d’étain et de plomb dĂ©finis « lattimi » de par leur coloration blanchĂątre, qui Ă©taient particuliĂšrement adaptĂ©s pour dĂ©corer les maisons baroques. D’autres techniques de fabrication trĂšs rĂ©pandues et apprĂ©ciĂ©es Ă©taient l’avventurina, oĂč la masse vitreuse Ă©tait entourĂ©e de fils de cuivre, et la filigrane, une technique dĂ©corative avec laquelle on travaillait Ă  chaud avec des baguettes le lattimo ou le verre colorĂ© pour crĂ©er des fins fils.

Des nombreux verriers furent appelĂ©s Ă  travailler dans d’autres pays, en contribuant au prestige et au renom de cet art incroyable.
Avec le dĂ©clin de la RĂ©publique de Saint Marc en 1797, la production du verre aussi connut une pĂ©riode de crise, mais elle reprit dans la deuxiĂšme partie du XIX siĂšcle pour ne plus jamais s’arrĂȘter.

Fabrication du verre de Murano

La fabrication du verre de Murano est complexe et demande de nombreuses étapes.
Le verre est formĂ© de silice qui est fondu Ă  des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es. Le bref moment oĂč le verre peut ĂȘtre travaillĂ© est celui avant qu’il ne passe de l’état liquide Ă  l’état solide. À ce moment-lĂ , il est suffisamment souple et mallĂ©able et l’artisan peut le façonner et le modeler. Le verrier peut ajouter d’autres substances qui aident la fusion du verre et par consĂ©quent son façonnage. L’oxyde de sodium, par exemple, ralentit le processus de solidification, en donnant plus de temps Ă  l’artiste pour exĂ©cuter son travail. Le sodium rend le verre mat, tandis que le nitrate et l’arsĂ©nique Ă©liminent les bulles. Des substances appelĂ©es fondants permettent au silice de s’assouplir Ă  des tempĂ©ratures plus basses.

Croix en verre de Murano

Crucifix en verre
Sur Holyart disponible Crucifix en verre

Le verre de Murano est travaillĂ© surtout par soufflage. La poudre de silice se liquĂ©fie Ă  une tempĂ©rature d’environ 1600 degrĂ©s. Avant que le verre ne commence Ă  solidifier, le maĂźtre verrier le modĂšle en soufflant Ă  l’intĂ©rieur d’une canne en lui donnant la forme souhaitĂ©e. Les opĂ©rations qui sont faites Ă  chaud sont dĂ©finies « PremiĂšre fabrication ». Il y a ensuite une « DeuxiĂšme fabrication » qui prĂ©voit toutes les techniques non appliquĂ©es Ă  chaud, comme les dĂ©corations, les gravures et le polissage.

Dans notre boutique en ligne, vous trouverez une vaste gamme de splendides crucifix en verre, tous rĂ©alisĂ©s Ă  la main en Italie. Il s’agit de crucifix en verre produits avec l’ancienne technique des maĂźtres artisans de Murano. Beaucoup de ces articles prĂ©sentent un style moderne, que le choix du matĂ©riel et le soin de la fabrication rendent encore plus unique et exclusif.

Bijoux en verre de Murano

Parmi les nombreux produits qui peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s avec le verre de Murano, les bijoux mĂ©ritent une mention particuliĂšre.

chapelet en verre de murano
Sur Holyart Chapelet en verre de Murano

Chez Holyart, notre intĂ©rĂȘt s’est portĂ© principalement sur les merveilleux chapelets en verre de Murano, que vous pouvez trouver en vente dans notre site de vente en ligne. Il s’agit de chapelets dont les grains sont constituĂ©s de vĂ©ritable verre de Murano ou de verre en style Murrina, un verre obtenu avec une technique particuliĂšre qui prĂ©voit la fusion de plusieurs tiges de verre monochromes ou polychromes qui sont ensuite sectionnĂ©es transversalement, ou l’union de morceau de verre de diffĂ©rentes couleurs.

Les chapelets en verre de Murano Holyart sont précieux, caractérisés par des couleurs vives et de haute qualité. Dans chaque grain on retrouve toute la maßtrise des artisans verriers et tout le style typique de Murano.

Vous pouvez choisir parmi les différentes techniques de fabrication pour trouver le chapelet parfait pour vous ou à offrir à la personne de votre choix. Ce sera surement un cadeau spécial et apprécié.

Chaque chapelet en verre de Murano Holyart est livrĂ© avec Ă©tiquette de garantie d’origine.

Histoire du Baldaquin de Saint Pierre

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Types de Croix et leurs significations

Types de Croix et leurs significations

La croix est un symbole ancien, qui a connu dans le temps des nombreuses et diffĂ©rentes significations. Pour les chrĂ©tiens, elle est d’une importance primordiale. DĂ©couvrons ensemble quels sont les diffĂ©rents types de croix, leur histoire et leur signification symbolique.

Qu’est-ce que c’est la croix ? Probablement la plupart des gens que nous connaissons rĂ©pondraient Ă  cette question en disant qu’il s’agit du symbole chrĂ©tien par excellence, du fait qu’elle rappelle le Christ crucifiĂ©, qui a sacrifiĂ© sa personne pour le salut de l’humanitĂ©. Cela est sans aucun doute vrai, si ce n’est que le symbole de la croix existait dĂ©jĂ  avant.

Quelle forme a la croix ? La gĂ©omĂ©trie d’une croix est trĂšs simple : deux lignes qui se croisent avec un angle droit, en se divisant mutuellement Ă  moitiĂ© dans certains cas ou de façon Ă  ce que la ligne la plus longue soit divisĂ©e en une partie plus courte et une plus longue. La simplicitĂ© avec laquelle ce dessin peut ĂȘtre reproduit nous permet de dĂ©duire pourquoi il est un des symboles les plus anciens de l’humanitĂ©.

Le christianisme n’a pas Ă©tĂ© la premiĂšre religion Ă  utiliser les croix en tant qu’objet de dĂ©votion. MĂȘme Ă  l’ñge de la Pierre et jusqu’à l’époque prĂ©chrĂ©tienne, des reprĂ©sentations en forme de croix Ă©taient dĂ©jĂ  rĂ©pandues. La Croix celtique Ă©tait pour les nordiques le symbole d’Odin. Elle reprĂ©sentait une croix entourĂ©e d’un cercle. Dans l’ancien Égypte aussi il existait un symbole qui rappelait beaucoup une croix, l’ankh, symbole de la vie. L’islam, par contre, n’a jamais reconnu la croix en tant que symbole religieux pour le simple fait qu’il nie que JĂ©sus soit mort sur la croix, ayant Ă©tĂ© remplacĂ© par un sosie.

Le mot « Croix » dĂ©rive du latin Crux. Chez les anciens romains, il s’agissait d’un instrument utilisĂ© pour infliger des terribles souffrances, la crucifixion en fait. Mais, en restant dans le contexte des symboles, rappelons-nous que dans la numĂ©ration romaine le chiffre 10 s’écrit X, Ă©lĂ©ment qui rappelle beaucoup une croix.

En arrivant au Christianisme, comme nous l’avons dĂ©jĂ  anticipĂ©, la croix est le principal symbole de cette religion. Elle rappelle, en effet, la mort de JĂ©sus, crucifiĂ© par ordre de Ponce Pilate, Procurateur romain de la JudĂ©e, qui le condamna Ă  mort. Paradoxalement, d’un acte si brutal et terrible, la croix est nĂ©e de nouveau et a assumĂ© une valeur positive, puisque la passion et la mort de JĂ©sus coĂŻncident avec l’accomplissement de Sa mission de salut pour les hommes. Un symbole d’amour absolu, donc, de sacrifice extrĂȘme.

Et pourtant la croix et le crucifix prirent un peu de temps avant de se rĂ©pandre et d’ĂȘtre reconnus. Ils commencĂšrent Ă  ĂȘtre utilisĂ©s de maniĂšre importante uniquement Ă  partir du IV siĂšcle. L’usage de poser une croix sur l’autel des Ă©glises remonte seulement au Moyen Âge.

Voyons donc ensemble les différents types de croix et de crucifix qui se sont diffusés au cours des siÚcles, en tant que motifs symboliques-décoratifs et avec des significations symboliques spécifiques.

Croix latine

Crucifix en bois
Croix latine Sur Holyart, plus de 500 croix en bois disponibles

C’est la plus typique des croix, celle qui pour les chrĂ©tiens reprĂ©sente la Crucifixion de JĂ©sus. Elle possĂšde deux bras perpendiculaires dont celui transversal est plus court par rapport au longitudinal.

Croix grecque

Il s’agit d’une croix composĂ©e de quatre bras d’égale mesure qui se croisent en angle droit. Typique de l’art byzantin, elle s’alterna au cours des siĂšcles avec la croix latine comme base pour les plans des Ă©glises. Ses quatre branches d’égale mesure et le fait qu’elle puisse ĂȘtre contenue dans un carrĂ© font de la croix grecque la croix idĂ©alisĂ©e qui reprĂ©sente la Nature Divine de Christ.

Croix en Tau – Croix de Saint-Antoine ou Crux Commissa

Croix en Tau
Sur Holyart, plus de 200 croix de Tau jetables Croix de mur, bijoux et chapelets

Le Tau n’est rien d’autre que la derniĂšre lettre de l’ancien alphabet hĂ©breu, qui reprĂ©sentait l’accomplissement du mot entier rĂ©vĂ©lĂ© pour Dieu.

Sa forme rappelle en effet une croix, mĂȘme si privĂ©e du bras supĂ©rieur. C’est pour cette raison que les chrĂ©tiens l’adoptĂšrent. Mais une autre raison est que, en Ă©tant la derniĂšre lettre de l’alphabet hĂ©breu, elle contenait une prophĂ©tie sur la Fin des temps, ainsi comme la lettre grecque OmĂ©ga. La croix Tau se rĂ©pandit surtout grĂące Ă  Saint François, qui la choisit en tant que son symbole de dĂ©votion et sceau, fort de sa profonde conviction spirituelle selon laquelle le salut de chaque homme rĂ©sidait dans la croix de Christ.

Croix en arbre de la vie

Fascinant également le lien entre croix et arbre de la vie.

Une lĂ©gende veut que l’arbre Ă  partir duquel on tira le bois de la Croix de JĂ©sus soit nĂ© de une des trois semences (de cĂšdre, cyprĂšs et pin) mises dans la bouche d’Adam Ă  sa mort. Une autre lĂ©gende raconte qu’à la mort d’Adam, son fils Seth posa dans sa bouche une branche de l’Arbre de la Vie, qu’il lui avait Ă©tĂ© donnĂ© par l’Archange Michel. De cette branche serait ensuite nĂ© un nouvel arbre.

Arbre de la vie
Sur Holyart plus de 500 crucifix en bois, y compris la croix avec le symbole de l’Arbre de la vie

La croix en arbre de la vie a les bras qui ressemblent aux branches d’un arbre, chargĂ©s de feuilles, de fleurs et de fruits. Au-delĂ  des lĂ©gende, sa symbolique est claire. La croix est le nouvel arbre de la Vie, grĂące au sacrifice de JĂ©sus, qui a affirmĂ© sa propre identité : « Je suis la vie » (Jean 14,6 ; 6,53).

Croix Ă  huit pointes

Croix Ă  huit pointes
Holyart 50 bagues avec croix de Malte

La croix Ă  huit pointes, Ă©galement connue comme croix de Malte, ou croix de Saint Jean, fut le symbole de la rĂ©publique maritime d’Amalfi au moins jusqu’au XI siĂšcle. Elle fut Ă©galement le symbole des ordres Hospitaliers de Saint Jean de JĂ©rusalem, qui ressortait sur leurs vĂȘtements blancs, rappelant la PuretĂ© des BĂ©atitudes.
La croix Ă  huit pointes est un symbole d’origine byzantine. Les huit pointes symbolisent probablement les bĂ©atitudes Ă©numĂ©rĂ©es par Saint Matthieu :

  1. Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est Ă  eux
  2. Heureux les affligés, car ils seront consolés
  3. Heureux les doux, car ils posséderont la terre
  4. Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés
  5. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde
  6. Heureux les cƓurs purs, car ils verront Dieu
  7. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu
  8. Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux.

En alternative, ils pourraient représenter les vertus chrétiennes :

  1. Loyauté
  2. Pitié
  3. Franchise
  4. Courage
  5. Gloire et honneur
  6. Mépris pour la mort
  7. Solidarité envers les pauvres et les malades
  8. Respect pour l’Église

Ou encore les huit principes qui étaient à la base de la mission des chevaliers de Saint Jean :

  1. Spiritualité
  1. simplicité
  2. humilité
  3. compassion
  4. compassion
  5. miséricorde
  6. sincérité

Croix de Saint Émilien de la Cogolla

Connue Ă©galement comme Croix wisigothique, il s’agit d’une croix avec des bras ancrĂ©s, i.e. qui terminent en deux pointes courbĂ©es vers l’extĂ©rieur, comme des ancres justement. Cette croix est liĂ©e Ă  la figure de Saint Émilien, un ermite qui vĂ©cu en Espagne au VIĂšme siĂšcle. Pour cette raison, la croix est connue Ă©galement avec la dĂ©finition espagnole de Cruz de San MillĂĄn.
Les douze pointes des bras symbolisent les douze apĂŽtres. Le fait que les pointes soient courbĂ©es vers l’extĂ©rieur ou l’intĂ©rieur indique la faiblesse de l’Église, qui est composĂ© d’hommes, saints et pĂ©cheurs. La dĂ©coration qui amĂšne au centre de la croix est composĂ©e de feuilles d’orties afin de rappeler que suivre le chemin de Dieu peut se rĂ©vĂ©ler plutĂŽt douloureux. Le centre de la croix de Saint Émilien est composĂ© d’une fleur Ă  huit pĂ©tales, qui symbolisent les huit bĂ©atitudes. Au centre, il y a un point qui reprĂ©sente Dieu. De la fleur partent quatre boutons en trĂšfle qui symbolisent la TrinitĂ©.

La Croix copte

Connue Ă©galement comme Croix ansĂ©e ou Croix Égyptienne, elle possĂšde la forme d’une goutte renversĂ©e posĂ©e au centre des bras horizontaux. En pratique, elle ressemble Ă  une clĂ© et pour cette raison elle est Ă©galement appelĂ©e ClĂ© de la vie, ClĂ© du Nil ou Croix d’Ankh, en souvenir de l’ancien symbole Ă©gyptien de la vie Ă©ternelle.
En pratique, la croix copte n’est rien d’autre que l’évolution de l’ancien ankh Ă©gyptien, qui ornait les tombes des pharaons et qui souvent Ă©tait reprĂ©sentĂ© serrĂ© dans les mains des dieux. L’Église copte orthodoxe s’est ensuite appropriĂ©e de ce symbole et l’a transformĂ© jusqu’à ce qu’elle atteigne la forme actuelle.

Croix avec terminaisons tréflées

Elle est typique de l’église orthodoxe russe et est formĂ©e par deux bras perpendiculaires plus une barre oblique sur la branche infĂ©rieure. Cette derniĂšre rappelle l’appui pour les pieds de Christ crucifiĂ©. Les bras se terminent en trĂšfle, symbolisant la TrinitĂ©.

Croix russe

Croix russe
Disponible sur Holyart trilobées Croix russes avec icÎnes

Connue Ă©galement comme croix byzantine ou croix orthodoxe, elle prĂ©sente trois traverses : la premiĂšre en haut est le titulus crucis, la pancarte qui reportait le motif de la condamnation de JĂ©sus, celle plus en bas, lĂ©gĂšrement oblique, le suppedaneum, le support en bois sur lequel JĂ©sus-Christ posait les pieds. NĂ©e dans le contexte byzantin, elle est le symbole de l’Église orthodoxe russe et d’autres Ă©glises slaves.

Croix mariale

UtilisĂ©e comme insigne par pape Jean-Paul II, elle est formĂ©e d’une croix latine et de la lettre M qui symbolise la Sainte Vierge au pied de la croix sur Golgotha.

Croix papale triple

FormĂ©e d’un bras longitudinale long et de trois bras transversaux. Les trois traverses reprĂ©sentent le triple rĂŽle du Pape :

    1. Ă©vĂȘque de Rome ;
    2. patriarche de l’Occident ;
    3. successeur de Saint Pierre apĂŽtre.

Elle est habituellement soutenue par l’Agneau de Dieu.

Crucifix de Saint Damien

Crucifix de Saint-Damien
Sur Holyart une catégorie entiÚre dédiée au Crucifix de Saint Damien

Le crucifix de Saint Damien est celui adorĂ© par François d’Assise, devant lequel il reçut la requĂȘte du Seigneur de rĂ©parer sa maison. Sur cette croix, JĂ©sus est blessĂ©, mais triomphant aussi, rĂ©solu et fier malgrĂ© la souffrance. Sur la tĂȘte il a une aurĂ©ole qui renferme une croix ultĂ©rieure, symbole de Sa gloire imminente. La figure imposante de JĂ©sus est entourĂ©e de plus petites, chacune avec une signification symbolique trĂšs prĂ©cise.

Croix de Saint André

La croix de Saint André (en latin : crux decussata) a, à la différence des autres croix, les bras posés en diagonal. En pratique, ils forme un X. On dit que Saint André apÎtre connut le martyr sur une croix de cette forme.

Croix de Saint André
Saint André et autres saints disponibles sur Holyart
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L’huile d’olive : une excellence Ă  prĂ©server

L’huile d’olive : une excellence Ă  prĂ©server

ConsidĂ©rĂ©e depuis des millĂ©naires non seulement comme un aliment, mais aussi comme une alliĂ©e cosmĂ©tique et mĂ©dicamenteuse, l’huile d’olive possĂšde d’innombrables propriĂ©tĂ©s bĂ©nĂ©fiques qui l’amĂšne Ă  ĂȘtre estimĂ©e comme un Elixir d’éternelle jeunesse. 

Riche, corsĂ©e, prĂ©cieuse, comme le mĂ©tal auquel elle a Ă©tĂ© comparĂ©e, l’huile d’olive, ou l’ « or vert » a traversĂ© l’histoire de l’humanitĂ© en connaissant des hauts et des bas, mais en maintenant de maniĂšre presque ininterrompue sa valeur et son prestige. Les raisons de cette excellence sont Ă  rechercher dans la nature mĂȘme de l’huile d’olive extra vierge, qui n’est autre qu’un jus d’olive, obtenu uniquement avec des procĂ©dĂ©s mĂ©caniques. Cela fait en sorte que toutes les prĂ©cieuses substances nutritionnelles contenues dans les fruits de l’olivier se transmettent Ă  l’huile, sans interventions industrielles, sans l’utilisation de solvants chimiques. Cela fait dans l’absolu de l’huile d’olive la graisse alimentaire la plus adaptĂ©e Ă  l’alimentation humaine, surtout car elle est extraordinairement riche en graisses monoinsaturĂ©es, qui combattent le mauvais cholestĂ©rol et aident Ă  prĂ©venir les problĂšmes cardiovasculaires, mais aussi car elle contient peu de graisses saturĂ©es, cause principale de ces mĂȘmes problĂšmes. Cet Ă©quilibre miraculeux entre acides gras fait en sorte que l’huile d’olive soit une alliĂ©e indispensable pour combattre et prĂ©venir l’occlusion des artĂšres, l’artĂ©riosclĂ©rose, l’infarctus et l’AVC. En outre, l’abondance de vitamine E, polyphĂ©nols, phytostĂ©rols, chlorophylles et carotĂ©noĂŻdes qu’elle contient font de cette huile une vĂ©ritable potion magique pour ralentir l’action des radicaux libres et par consĂ©quent retarder le vieillissement. L’huile d’olive possĂšde Ă©galement de merveilleuses propriĂ©tĂ©s Ă©mollientes et anti-inflammatoires, combat la sĂ©cheresse et la desquamation de la peau et du cuir chevelu, maintient les tissus jeunes et Ă©lastiques.

L’histoire de l’huile d’olive

Croyez-vous que nos ancĂȘtres avaient tout de suite dĂ©couvert combien l’huile d’olive Ă©tait bĂ©nĂ©fique quand ils commencĂšrent Ă  la produire ? Il est probable que oui si l’on considĂšre que les traces les plus anciennes de la prĂ©sence d’oliviers et de la production d’huile remontent au V millĂ©naire av. J.-C. au Moyen Orient, IsraĂ«l, ArmĂ©nie et Palestine, mais aussi en Inde. Il semblerait qu’au dĂ©but l’utilisation de l’huile d’olive se limitait au domaine de la mĂ©decine et de la cosmĂ©tique. Elle Ă©tait en effet utilisĂ©e comme onguent pour la peau. En outre, elle alimentait les premiĂšres lampes Ă  l’huile.

Ce furent les grecs et ensuite les romains Ă  amĂ©liorer les techniques de production et de conservation de l’huile d’olive et, surtout, Ă  rĂ©pandre la culture de l’olivier, limitĂ©e auparavant au bassin de la MĂ©diterranĂ©e et, ensuite, grĂące Ă  l’expansion de l’Empire romain, rĂ©pandue jusqu’aux frontiĂšres du monde connu Ă  l’époque. Bien Ă©videmment, cette plante ne grandit et ne fleurit que dans les rĂ©gions au climat plus mĂ©diterranĂ©en, oĂč elle est toujours un des Ă©lĂ©ments les plus caractĂ©ristiques de la flore. En outre, les Romains classifiĂšrent l’huile en fonction du type de pressage utilisĂ© pour la produire.

Le Moyen Âge constitua une pĂ©riode sombre pour la culture de l’olivier aussi, mais ce fut une crise de courte durĂ©e. La bourgeoisie commerciale fleurissante d’un cĂŽtĂ© et les moines des abbayes cisterciennes et bĂ©nĂ©dictines de l’autre sauvĂšrent la culture des vignes et des oliviers et transmirent les techniques de pressage, en amenant l’huile d’olive Ă  une nouvelle pĂ©riode de production et de commerce florissants.

Au XVIII siĂšcle, l’huile d’olive connut sa consĂ©cration en tant que produit d’excellence et l’Italie devint le pays producteur le plus cĂ©lĂšbre et le plus important pour ce produit. Encore aujourd’hui, surtout avec le succĂšs du rĂ©gime mĂ©diterranĂ©en en tant qu’alimentation saine et prĂ©cieuse pour prĂ©venir les maladies, l’huile d’olive continue d’ĂȘtre un des produits les plus exportĂ©s depuis l’Italie.

L’histoire de l’huile d’olive

L’olivier dans la religion chrĂ©tienne : symbologie et signification

Arbres et plantes dans la tradition chrétienne
Arbres et plantes dans la tradition chrétienne

La tradition chrĂ©tienne a aussi attribuĂ© beaucoup d’importance Ă  l’olivier et Ă  ses prĂ©cieux fruits verts.
Dans un article prĂ©cĂ©dent, nous nous sommes attardĂ©s sur les innombrables rĂ©fĂ©rences aux plantes, fleurs et arbustes contenues dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament, tout comme sur les plantes associĂ©es au cours du temps au culte de la Sainte Vierge, de JĂ©sus ou de certains Saints. Pour les juifs, l’olivier Ă©tait un symbole de justice et de sagesse. La colombe libĂ©rĂ©e par NoĂ© aprĂšs le DĂ©luge ramena Ă  l’arche une branche d’olivier. Cette branche signifiait non seulement que les eaux se retiraient enfin, mais surtout que la paix entre Dieu et les hommes Ă©tait rĂ©tablie. Dans le Nouveau Testament, cette symbologie de l’olivier comme signe de paix et d’alliance renouvelĂ©e se reprĂ©sente dans la tradition du Dimanche des Rameau, quand des branches d’olivier bĂ©nit sont distribuĂ©es aux fidĂšles. L’olivier reprĂ©sente alors JĂ©sus qui, en mourant sur la croix et en sacrifiant sa personne, devient le symbole de la rĂ©conciliation entre Dieu et les hommes.

Le fait que JĂ©sus passe sa derniĂšre nuit dans le Jardin des Oliviers exprime aussi la profondeur de ce lien entre Lui et l’arbre de l’olivier. Mais pas seulement. L’huile d’olive est Ă  la base du Chrisme, l’huile sainte avec lequel les cĂ©lĂ©brants baptisent les nouveau-nĂ©s, signent les jeunes qui reçoivent la Confirmation, consacrent les nouveaux prĂȘtres et administrent l’extrĂȘme onction.

Surtout, pour prĂ©parer PĂąques, nous ne devons pas oublier ce lien symbolique et nous devons traiter les branches d’olivier reçus le dimanche des Rameaux avec le respect qu’il se doit, comme nous l’avons expliquĂ© dans un autre article.

Produits des monastĂšres en ligne

Nous avons dĂ©jĂ  citĂ© dans notre brĂšve histoire de l’huile d’olive comment les moines des anciens monastĂšres ont Ă©tĂ© pendant une longue pĂ©riode conservateurs et dĂ©positaires de l’ancien art de l’olĂ©iculture et des techniques de production de l’huile. Cette tradition et cette passion subsistent encore aujourd’hui. Nombreux sont en effet les monastĂšres qui produisent et vendent, surtout en ligne, une excellente huile d’olive, et pas seulement.
Chez Holyart, nous avons toujours réservé une place spéciale aux articles alimentaires et cosmétiques produits des monastÚres : produits cosmétiques donc, mais aussi produits de la ruche, liqueurs, vins, huiles essentielles, bonbons et autres sucreries, grappas et alcools distillés, herbes à usage médicinal et bien plus encore.
Dans la section « Huile d’olive et des huiles aromatiques », vous trouverez diffĂ©rents types d’huile produites dans les monastĂšres, en plus de produits Ă  base d’huile, comme des sauces et des huiles aromatisĂ©es. Rien qu’un exemple : l’Huile vierge extra Monte Oliveto, une huile vierge extra de qualitĂ© supĂ©rieure, qui a obtenu la rĂ©compense « Agriqualità » de la rĂ©gion Toscane. Cette huile est obtenue par pression Ă  froid d’olives cueillies sur plus de 5000 arbres sur les terres du MonastĂšre de Monte Oliveto Maggiore, dans la zone des « crete senesi » (crĂȘtes siennoises), et est donc 100% italienne, que ce soit pour la cueillette des olives, mais aussi de sa production. Elle possĂšde une saveur intense, ce qui explique pourquoi il n’en faut qu’un tiers par rapport Ă  d’autres huiles pour agrĂ©menter n’importe quel plat.

Huile extra vierge, MonastĂšre Abbaye Mont Oliveto
Huile extra vierge d'olive, qualité supérieure ayant obtenu le prix " Agriqualità " de la région Toscane. Obtenu des olives pressées depuis les 5000 plantes dans les territoires du monastÚre de Mont Oliveto Maggiore
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Huile extra vierge, MonastĂšre Siloe
Huile d'olive produit grĂące aux olive cueillies par les moines de l'abbaye de Leccino, Frantoiano, Moraiolo. Disponible en bouteille de 250 ml jusqu'Ă  500ml.
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Huile extra vierge d'olive aromatisée à la truffe blanche.
Huile extra vierge d'olive aromatisée à la truffe blanche. Produit dans le monastÚre des moines de Camaldoli. 60 ml d'huile extra vierge d'olive à la truffe blanche.
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Les Bénédictions Pascales aux Familles

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Rameaux bénits à Pùques : les garder ou les jeter ?

Rameaux bénits à Pùques : les garder ou les jeter ?

En Italie, quand nous nous rendons Ă  l’église le Dimanche des Rameaux, le dernier avant PĂąques, nous recevons une petite branche d’olivier bĂ©nit. Mais d’oĂč est nĂ©e cette tradition ? Pourquoi avoir choisi l’olivier ? Et que sommes-nous censĂ©s faire avec ces rameaux une fois que PĂąques est passĂ©e ?

Le Dimanche des Rameaux pour les Catholiques (mais qui est Ă©galement fĂȘtĂ©s par les Orthodoxes et les Protestants) est le dimanche avant PĂąques. Il s’agit du jour oĂč, selon la tradition, JĂ©sus entra Ă  JĂ©rusalem, accueilli par une foule en fĂȘte : « Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus Ă  la fĂȘte ayant entendu dire que JĂ©sus se rendait Ă  JĂ©rusalem, prirent des branches de palmiers, et allĂšrent au-devant de lui, en criant: “ Hosanna ! BĂ©ni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’IsraĂ«l ! ” » (Jean 12, 12-13)

Les origines de PĂąques
Les origines de PĂąques

Le Dimanche des Rameaux cĂ©lĂšbre donc l’entrĂ©e triomphale de JĂ©sus Ă  JĂ©rusalem, la joie de qui, en l’accueillant, Ă©talaient par terre leurs capes et coupaient des rameaux de palmier pour les agiter de maniĂšre festive. L’évĂ©nement se rattache Ă  la fĂȘte juive du Sukkot, la fĂȘte des cloches, quand les fidĂšles montaient au temple de JĂ©rusalem en amenant des rameaux de palmier, symbole de la foi, de myrte, symbole de priĂšre, et de saule, dont les feuilles Ă©troites rappelaient la bouche des fidĂšles fermĂ©e devant Dieu, tous tressĂ©s ensemble (LĂ©vitique 23,40). Hosanna en hĂ©braĂŻque Ă©tait une invocation de salut qui remontait Ă  la libĂ©ration de l’Égypte, quand les juifs furent obligĂ©s Ă  vivre longtemps dans le dĂ©sert, dans des tentes et des cabanes.

Avec cette date dĂ©bute la Semaine Sainte. Le CarĂȘme continue toutefois jusqu’à la cĂ©lĂ©bration de la neuviĂšme heure du Jeudi Saint.

La tradition liturgique du Dimanche des Rameaux s’est consolidĂ©e au cours des siĂšcles. Du moment qu’elle souhaite commĂ©morer et cĂ©lĂ©brer l’entrĂ©e de JĂ©sus Ă  JĂ©rusalem, elle dĂ©bute Ă  l’extĂ©rieur de l’église, oĂč le prĂȘtre entourĂ© des fidĂšles bĂ©nit les rameaux. Mais pourquoi en Italie on bĂ©nit des branches d’olivier ? C’est trĂšs simple : en Italie, mais aussi dans d’autres zones Ă  haute densitĂ© catholique, il n’est pas facile de trouver des palmiers en abondance. VoilĂ  pourquoi avec le temps il a Ă©tĂ© choisi de remplacer les rameaux de palmier par des branches d’olivier.

Une fois bĂ©nits les rameaux, on rentre dans l’église. Les lectures du Dimanche des Rameaux sont liĂ©es Ă  la Passion de Christ, en particulier Ă  la Passio Christi, i.e. la « narration de la Passion », du verbe latin patior, « souffrir », « subir ». Dans la forme ordinaire du rite romain, la Passio est tirĂ©e par les Évangiles de Marc, Luc ou Matthieu, dans la forme extraordinaire de l’Évangile selon Matthieu. La narration de la Passion, subdivisĂ©e en quatre parties (arrestation de JĂ©sus, procĂšs judaĂŻque, procĂšs romain et, enfin, condamnation, exĂ©cution, mort et enterrement) est lue par trois lecteurs qui reprĂ©sentent le chroniqueur, les personnages protagonistes des Ă©vĂ©nements et Christ en personne. Pour cette occasion solennelle, le prĂȘtre porte une chasuble rouge.

Mais pourquoi de l’olivier ?

Nous avons briĂšvement mentionnĂ© comment les branches d’olivier avaient remplacĂ© en Italie les rameaux de palmier dans le contexte de cette cĂ©lĂ©bration et pourquoi.

En rĂ©alitĂ©, il n’y a que dans l’Évangile de Jean que l’on parle de rameaux de palmier (Matthieu 21,1-9; Marc 11,1-10; Luc 19,30-38; Jean 12,12-16), tandis que dans celui de Matthieu et de Marc on parle en gĂ©nĂ©ral de branches d’arbres, alors que Luc n’en mentionne mĂȘme pas. Cependant, l’usage de bĂ©nir des branches d’olivier et de les ramener Ă  la maison aprĂšs la Messe s’est consolidĂ© dans le temps. Les fidĂšles conservent leur rameau d’olivier bĂ©nit comme symbole de paix, ou ils en amĂšnent un aux parents et aux amis en signe d’affection et de bon augure. Dans certaines zones, il persiste encore l’usage que le chef de famille bĂ©nisse la table de PĂąques avec une branche d’olivier trempĂ©e dans de l’eau bĂ©nite.

l’olivier
Arbres et plantes dans la tradition chrétienne

Depuis l’antiquitĂ©, auprĂšs de tous les peuples orientaux et surplombant la MĂ©diterranĂ©e, l’olivier a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme une plante sacrĂ©e. Les grecs utilisaient ses branches pour tresser des couronnes avec lesquelles ils ornaient les tĂȘtes des athlĂštes vainqueurs. Il Ă©tait Ă©galement une plante chĂšre Ă  AthĂ©na, dĂ©esse de la sagesse et de la guerre. Les Romains aussi utilisaient l’olivier pour dĂ©corer les hommes illustres, tandis que pour les Juifs il Ă©tait symbole de justice et de connaissance. En outre, selon l’Ancien Testament, ce fut une branche d’olivier que la colombe libĂ©rĂ©e par NoĂ© ramena Ă  l’Arche comme dĂ©monstration que le DĂ©luge Ă©tait fini et avec lui la colĂšre de Dieu. Dans cette acception, nous pouvons considĂ©rer l’olivier comme un symbole de renaissance et de paix.

L’histoire de JĂ©sus est Ă©galement riche de rĂ©fĂ©rences Ă  cette plante, jusqu’à arriver Ă  sa derniĂšre et tragique nuit dans le Jardin de GethsĂ©mani, sur le mont des Oliviers, lieu de son arrestation. Christ en personne, en se sacrifiant, devient olivier, symbole de rĂ©conciliation entre l’humanitĂ© et Dieu.

Pour finir, il ne faut pas oublier qu’avec l’huile obtenue des fruits de cette plante prodigieuse on obtient le Chrisme, utilisĂ© pour le baptĂȘme, la confirmation, l’extrĂȘme onction et la consĂ©cration des nouveaux prĂȘtres. Le mot « Christ », avec laquelle nous sommes habituĂ©s Ă  appeler JĂ©sus, signifie de fait l’« oint ».

Et quand Pùques est passée, que devons-nous faire des rameaux ?

Beaucoup de personnes dĂ©cident de les garder chez eux comme Ă©lĂ©ment dĂ©coratif et comme souvenir du Dimanche des Rameaux et de la Passion de JĂ©sus. Il s’agit en tout et pour tout d’un objet sacrĂ©, puisque les rameaux ont Ă©tĂ© bĂ©nits pendant la messe, en devenant des sacramentaux, et le Code du Droit Canonique interdit formellement de jeter les objets sacrĂ©s. Ils mĂ©ritent plutĂŽt une place spĂ©ciale dans notre maison, en tant que mĂ©mento de l’amour de Christ, de son sacrifice pour nous.

Sinon on peut Ă©galement dĂ©cider de brĂ»ler les rameaux ou de les enterrer, ou encore de les ramener Ă  l’église. Ils seront alors brĂ»lĂ©s et utilisĂ©s pour prĂ©parer les cendres pour le Mercredi des Cendres..

Mais comment conserver les rameaux sans qu’ils s’abüment ?

Les sachets pour rameaux sont conçus dans ce but. Ils fournissent un emballage pratique Ă  l’intĂ©rieur duquel l’olivier ne s’effrite pas et ne perd pas de feuilles dans la maison une fois sĂ©chĂ©. Vous en trouverez de diffĂ©rents types dans notre magasin en ligne, certains trĂšs simples, neutres, d’autres dĂ©corĂ©s de symboles religieux comme le logo du JubilĂ© de la MisĂ©ricorde, ou la colombe pascale, la Sainte Famille, l’image de JĂ©sus entrant Ă  JĂ©rusalem, ou encore de JĂ©sus Bon Pasteur, et ainsi de suite. Quel meilleur emballage pour offrir une branche d’olivier Ă  quelqu’un que nous aimons en tant que symbole de paix et d’amour ?

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