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Découvrons comment les inventions des moines ont favorisé le développement technologique et scientifique dans l’Europe du Moyen Âge et la transmission d’un savoir ancien et précieux. Nous avons souvent entendu parler du Moyen Âge comme d’une époque sombre, dans laquelle le progrès technologique et le…
Malgré son rôle important dans l’histoire de l’Évangile, Saint Joseph reste un personnage dont nous savons très peu. Dans les chapitres dédiés à la naissance de Jésus et à sa jeunesse, il est un acteur fondamental : Saint Joseph prend pour épouse Marie, enceinte du Saint Esprit, fait confirmé en rêve par les anges ; ensemble, ils se rendent à Bethléem pour le recensement et s’enfuient en Égypte afin d’échapper aux persécutions d’Hérode. Ensuite, ils reviennent à Nazareth.
Le dernier épisode où Saint Joseph est présent est celui de la perte et de la découverte ensuite de Jésus au temple de Jérusalem. Des années après, Jésus en personne est identifié comme « fils du charpentier » par les personnes qui connaissaient sa famille, lors de la prédication de Jésus dans sa patrie d’origine. À partir de l’épisode de Jésus au temple, raconté dans Luc 2,41-50, il n’y a plus d’autres nouvelles de la vie, ni de la mort de Saint Joseph dans les évangiles canoniques.
Puisque la figure de Saint Joseph n’intervient jamais, ni n’est nommée pendant la prédication de Jésus – alors qu’on parle de Marie et de son intervention, comme dans l’épisode des noces de Cana – la plupart des experts bibliques pensent que Joseph est mort avant la crucifixion de Jésus. Cela est confirmé également par le fait que le père putatif de Christ ne soit pas présent sous la croix au moment de la mort de Jésus et que Jésus en personne confie Marie à Saint Jean apôtre, pour qu’il l’accueille chez lui. Si Joseph avait encore été en vie cela n’aurait pas été nécessaire.
Saint Joseph
Saint Joseph est un personnage très aimé par les chrétiens et vénéré avec une affection et une dévotion incomparables.
D’autres informations, plus légendaires qu’historiques, nous viennent de l’évangile apocryphe « Histoire de Joseph le charpentier », du VI siècle. Selon ce document, Joseph aurait vécu jusqu’à ses 111 ans et ensuite, frappé par la maladie, serait mort dans les bras de ses êtres chers, Marie et Jésus.
La mort de Joseph est racontée également par la Vénérable Mère Marie de Jésus d’Agreda, mystique espagnole qui écrivit sur cet épisode. Selon son récit, Joseph s’agenouilla aux pieds de Jésus au moment où il sentait la mort approcher, mais Jésus lui prit la tête entre les mains et le serra contre lui. Joseph, à cette occasion, exprima une prière confiante et reconnaissante à Dieu-Jésus, une prière de louange, remerciement et invocation.
Jésus répondit avec ces mots : « Mon père, repose en paix et dans la grâce de mon Père éternel et dans la mienne, et aux prophètes et aux saints, qui t’attendent dans les limbes, amène la bonne nouvelle de la proximité de leur rédemption ». Joseph mourut ainsi, en compagnie de Jésus et de Marie, soigné par la famille la plus aimante qui soit existée sur Terre.
En raison de cette mort douce et bonne, en compagnie de deux personnes si saintes et parfaites, Saint Joseph est considéré comme le saint de la bonne mort, invoquée pour accompagner ceux qui sont proches de la mort et demander assistance au moment du passage à une meilleure vie.
En raison de son rôle d’intercesseur au moment de la mort, Saint Joseph peut être invoqué avec la prière de la bonne mort. En voici une forme brève :
O Joseph, père virginal de Jésus, très pur époux de la Vierge Marie, chaque jour priez pour nous Jésus Lui‑même, le Fils de Dieu, afin que, munis avec les armes de sa grâce, luttant comme il convient dans la vie, nous soyons couronnés par Lui dans la mort. Jésus, Marie, Joseph, je vous confie mon cœur et mon âme.
Jésus, Marie, Joseph, assistez‑moi au dernier combat.
Jésus, Marie, Joseph, que mon âme parte en paix avec vous !
Index1 Saint Matthieu Apôtre2 Martyre de Saint Matthieu3 Saint Matthieu Évangéliste Le 21 septembre on fête Saint Matthieu évangéliste, apôtre et martyr. Qui était-il et comment est-il devenu apôtre ? Saint Matthieu évangéliste est considéré comme l’auteur d’un des quatre Évangiles canoniques, i.e. les évangiles…
Index1 Jacob2 Joseph et ses frères3 Sanson et Dalila4 La reine Esther5 Histoires de la Bible pour les enfants Les histoires de la Bible sont si nombreuses et si captivantes qu’elles ont inspiré une infinité d’artistes et écrivains au cours des siècles, jusqu’aux réalisateurs modernes…
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Dans un article d’il y a quelques temps, nous avions déjà amplement parlé de l’Assomption de Marie au ciel, du fait que ce pas uniquement un dogme de foi, mais avant tout une croyance très enracinée et répandue dans notre pays, au point qu’elle a inspiré au cours des siècles d’innombrables formes de dévotion populaire.
L’Assomption, fête de la Vierge
En plus de représenter le cœur de l’été, les chrétiens considèrent le 15 août comme la fête de la Mère de Dieu. De quoi s’agit-il ?
Les raisons de l’émotion suscitée par l’Assomption de la Très-Sainte Marie sont facilement compréhensibles, si nous réfléchissons à comment Marie s’est imposée depuis l’antiquité comme point central du dévouement, de l’affection et des prières d’hommes et de femmes de tous milieux et classes sociales. C’est probablement en raison de sa dimension de Mère miséricordieuse, qu’elle garantit pour les hommes en intercédant pour eux auprès de Dieu Père Tout Puissant, que tant de sympathie et de sollicitude lui sont accordées.
Toutes les âmes des saints ont été enlevées au Paradis, selon la religion chrétienne, souvent escortées par des troupes d’anges. Ils existent d’innombrables représentations artistiques montrant ce genre d’événement.
Mais pour la Vierge Marie quelque chose de complètement différent est arrivé. Elle a été enlevée au Ciel non seulement en tant qu’âme, mais également avec son corps. Exactement comme pour Jésus, son fils, qui, avec l’Ascension, rejoignit Son Père Céleste avec son corps et son esprit, ainsi Marie eut le privilège, seule parmi hommes et femmes, d’accéder au Paradis sans abandonner sa dépouille mortelle. Et c’est ainsi qu’elle nous attend dans la Royaume des Cieux, cette Mère très douce, avec âme et corps tendus vers ses fils, pour les embrasser, les consoler, les envelopper comme seulement une maman sait le faire.
Les raisons de l’Assomption de la Vierge Marie âme et corps sont faciles à déduire. Elle ne fut pas uniquement la mère de Dieu incarné, choisie parmi toutes les femmes pour porter en son sein et dans son cœur le Sauveur. Mais bien avant l’Annonciation, Dieu l’avait déjà choisie et prédestinée à son destin, en la faisant naître sans péché, selon le dogme de l’Immaculée Conception, et, ensuite, en faisant en sorte qu’elle conçoive Jésus en gardant sa virginité, comme le rappelle le dogme de la virginité perpétuelle de Marie.
L’Assomption est donc une récompense que Dieu a voulu concéder à Marie pour son sacrifice et pour sa dévotion. Mais il s’agit également d’une promesse de salut pour tous les hommes, puisque Marie fut la première à jouir de la résurrection de la chair, promise à tous les hommes quand la fin des temps arrivera.
Mais voyons maintenant les principales traditions et célébrations liées à la commémoration de l’Assomption de Marie.
L’Assomption de Marie est une fête de précepte, i.e. un jour où les fidèles sont tenus de suspendre toutes leurs activités habituelles, leur travail et leurs affaires, et de participer à la Messe.
En Italie, terre de grandioses fêtes patronales, dont les traditions se transmettent depuis des siècles, des très nombreuses célébrations sont dédiées à Notre-Dame de l’Assomption.
Chaque année, à Tivoli, entre le soir du 14 août et le jour suivant, se déroule la « Processione dell’Inchinata », en l’honneur de l’Assomption de la Vierge Marie. Il s’agit d’une fête très ancienne, déjà célébrée au haut Moyen Âge, et qui se réfère à des processions païennes pendant lesquelles les romains promenaient dans la ville les images de leur dieux (théophories). La Processione dell’Inchinata remonte probablement au XIII siècle et est liée à la présence en ville d’une communauté de franciscains qui habitaient à Santa Maria Maggiore et qui dans les journées du 14 et 15 août rendaient hommage à l’icône de la Sainte Marie des Grâces qui y est conservée.
À l’occasion de la Processione dell’Inchinata, l’image du Très-Saint Sauveur conservée dans la Cathédrale est portée en procession dans les rues de la ville. Une fois atteint le Pont Grégorien, un prêtre bénit la rivière Aniene et jette dans ses eaux une bougie représentant la foi en Dieu. Une autre étape prévoit que le prieur de la Confrérie du Sauveur s’arrête embrasser le seuil de l’hôpital. Quand l’image du Sauveur arrive sur Place Trento, elle s’unit à celle de Sainte Marie des Grâces. Les deux images sont alors solennellement porté à l’intérieur de l’église de Santa Maria Maggiore et placées une face à l’autre, afin qu’elles puissent « se parler » toute la nuit. Le matin suivant, jour de l’Assomption, les deux images sont de nouveau sorties et séparées. Le Sauveur est ramené dans la Cathédrale avec une nouvelle procession à laquelle prennent part toutes les Confréries citoyennes et les représentants des Arts et des Métiers.
À Randazzo, petite commune en province de Syracuse, les festivités pour l’Assomption de Marie commencent à minuit le 15 août, quand débute la « Processione della Vara ». La Vara est un ancien et grand char votif allégorique du XVI siècle. Avec sa hauteur d’environ 15 mètres, il est composé de plusieurs étages superposés qui tournent autour d’un axe central. Chaque étage correspond à un mystère marial, c’est-à-dire à la mort, l’Assomption et au couronnement de Marie, représentés sur un tableau réalisé en 1548 par Giovanni Caniglia et conservé dans la Chapelle du Très Saint Crucifix dans l’église de Sainte Marie.
Une trentaine d’enfants montent sur la Vara, symbolisant les différents mystères, et chantent des hymnes dédiés à la Vierge, tandis que les fidèles transportent le grand char en procession dans la ville. La Processione della Vara nait au XVI siècle, quand le roi Jean d’Aragon introduit la « Fiera Franca » qui se tenait pendant neuf jours à cheval du 15 août et comprenait également un grand palio.
À Messine aussi une Vara de 13 mètres est transportée par les rues de la ville par 1500 hommes déchaussés et habillés en blanc.
À Siniscola, en Sardaigne, la Procession pour l’Assomption de Marie a lieu dans la mer. Pendant que dans toutes les paroisses on célèbre Marie élevée au Ciel, la statue de la Sainte Vierge est amenée de l’église principale jusqu’à la plage appelée La Caletta et est chargée sur une embarcation à la tête d’une procession maritime. À la procession en mer vient s’en ajouter une par les rues de la ville. Une statue de la Vierge est promenée et ensuite placée dans une majestueuse structure en bois, où elle est honorée par les fidèles avec des fleurs et des offrandes.
À Sassari, le 14 août, on célèbre la Très Sainte Marie élevée au Ciel. Cette fête a été déclarée Patrimoine Immatériel de l’Humanité par l’Unesco en 2013 et répond au nom suggestif de Faradda di li candareri ou Faradda, Descente des chandeliers.
Le soir du 14 août, les représentants des différentes guildes parcourent la ville en transportant sur leurs épaules les chandeliers, i.e. des grandes colonnes en bois symbolisant des cierges. Le fête attire des milliers de personnes de chaque partie du monde et est une des plus importantes parmi celles des grandes machines à épaules (pasos). Le mouvement des porteurs fait tourner les cierges, comme dans une danse, en impliquant aussi tous les autres participants à la procession, qui attrapent les longs rubans qui pendent des structures.
À Sora aussi, dans le Latium, il y a des Porteurs, environ soixante, qui, avec leur uniforme blanc et bleu ciel, parcourent la ville en emmenant une colonne en métal d’environ 16 mètres, au sommet de laquelle est placée la statue de la Vierge. La base de la structure est décorée de roses bleues bénites pour l’occasion.
Dans l’église de San Domenico Abate, différents rites sont célébrés, parmi lesquels une procession vespérale de la statue de la Vierge endormie, allongée sur un palanquin. Les festivités continuent jusqu’à la fête de Saint Dominique (21 et 22 août).
À Santa Maria di Leuca, en province de Lecce, le 15 août a lieu une solennelle procession à travers les rues de la ville. La statue de l’Assomption est emmenée en procession jusqu’au port, où elle est embarquée sur une barque de pêcheurs tirée au sort et décorée pour l’occasion.
La procession continue en mer avec tous les bateaux de pêcheurs et embarcations en tout genre. Une fois atteint le port de plaisance de San Gregorio, on retourne à Leuca pour remettre la statue à sa place. La fête continue jusque tard au soir et à minuit le ciel est éclairé par des feux d’artifice.
À Silvi également, en province de Teramo, l’Assomption est célébrée avec une procession de bateaux en mer. La Madonnina del mare est sortie de l’église de l’Assomption, chargée sur un patrouilleur de la Garde Côtière et ensuite sur un bateau de pêche. La procession d’embarcations se déroule le long du littoral de la Torre di Cerrano jusqu’à l’embouchure de la rivière Piomba. À minuit, les feux d’artifices attirent des milliers de gens.
En province de Livourne, à Marina di Cecina, la statue de la Vierge à l’Enfant, conservée dans l’Église de Sant’Andrea est emmenée en mer en présence de l’Évêque de Volterra avec un procession sur la terre ferme qui devient ensuite procession en mer.
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Parmi les produits des monastères dont nous ne nous lasserons jamais de louer les qualités, l’huile d’Argan excelle. Les femmes berbères l’appellent or liquide et l’utilise depuis l’antiquité pour protéger la peau et les cheveux du vent du désert. En effet, c’est de leur terre que nous vient l’Arganier ou Argania spinosa, la plante dont les fruits permettent d’extraire cette huile miraculeuse, définie aussi – et ce n’est pas par hasard – “arbre de la vie”. Une plante très résistante, qui pousse toute seule depuis la préhistoire dans la plaine semi-désertique du Souss, au Maroc, et à aucun autre endroit au monde. Et pourtant, dans cette terre battue par le vent et usées par des milliers d’années de tempêtes de sable, l’Arganier prospère, recouvrant d’une forêt un paysage autrement nu, avec des arbres qui dépassent les 10 mètres de hauteur, auxquels s’ajoutent les racines qui s’enfoncent jusqu’à 30 mètres sous terre, et qui peuvent vivre jusqu’à 200 ans. L’Arganier produit des fruits charnus qui ressemblent à des olives et contiennent un noyau extrêmement dur qui, à son tour, garde, comme un coffre son trésor, les amandes d’Argan.
Dans ces terres, ce sont les femmes qui, depuis des millénaires, ramassent les fruits de l’Arganier et les pressent pour en extraire cette huile précieuse, qu’elles appellent or liquide ou bien or du désert à cause de sa couleur, mais aussi de sa valeur reconnue depuis toujours. Elles utilisent la technique de la pression à froid, en utilisant encore dans certains cas une meule en pierre, l’arzeg, et leurs mains. Mais là où les machines modernes ont remplacé le travail manuel, la production de cette précieuse substance est toujours très attentive à ne pas en altérer les précieuses propriétés.
Mais qu’est-ce qui rend l’huile d’Argan si spéciale ?
Peu de substances naturelles nourrissent et hydratent la peau comme cette huile, ce qui fait que, en plus d’être utilisée pure, elle est également à la base d’innombrables préparations cosmétiques, industrielles. Sa richesse vient de sa composition : acides gras non saturés, en particulier l’acide oléique et l’acide linoléique, acides gras saturés, triglycérides, mais aussi oméga-3, oméga-6, vitamine A et E, en plus d’autres substances connues pour leur pouvoir dans la lutte contre les radicaux libres et le vieillissement.
Cette composition si riche explique les propriétés exceptionnelles de l’huile d’Argan surtout en tant que nutriment et assouplissant pour la peau, sa capacité d’hydrater sans oindre même les couches les plus profondes de l’épiderme, en la rendant tonique et lumineuse. Mais il y a encore mieux : les polyphénols qu’elle contient aident la production de collagène et combattent ainsi la formation des rides, en effaçant celles déjà existantes, tout comme les petites cicatrices et les marques du temps.
En parlant de la composition de l’huile d’Argan nous avons déjà mentionné la présence de vitamine E, particulièrement précieuse pour stimuler la croissance des cheveux. En effet, elle stimule le cuir chevelu, en le maintenant sain, hydraté et sans pellicules, et en l’aidant à faire naître des cheveux sains et forts. Sur les longueurs, l’huile d’Argan combat les pointes fourchues, la sécheresse et, en général, tous les dégâts entraînés par les colorations, décolorations et les agents chimiques. Les cheveux vont apparaître luisants et soyeux au toucher, faciles à brosser et très parfumés !
En parlant encore de cheveux, si pendant la grossesse ils ont tendance à paraître plus épais et luxuriants, il est fréquent qu’après l’accouchement ils soient affaiblis et fragiles. Cela dépend des changements dans la production d’estrogènes. L’huile d’Argan pourra se révéler un précieux allié pendant la grossesse afin de maintenir les cheveux sains sans utiliser de produits chimiques qui ne feraient que les affaiblir davantage dans la phase suivante et, par la suite, pour les nourrir et les hydrater en limitant la chute et en aidant la production de nouveaux cheveux.
Mais pendant la grossesse et après l’accouchement l’huile d’Argan peut se révéler un véritable atout pour la peau et les ongles aussi. Tout d’abord parce qu’elle est complètement naturelle et ne contient donc aucune substance dangereuse pour la maman ni pour le bébé. L’utilisation de l’huile d’Argan sur la peau prévient ensuite les vergetures, très répandues chez les jeunes mamans, et aide la peau à maintenir son équilibre malgré les changements que la production inhabituelle d’hormones provoque. En l’utilisant sur les mains, elle les maintiendra non seulement hydratées et douces, mais elle aidera également les ongles à ne pas devenir trop fragiles et cassants.
L’huile d’Argan, grâce à sa composition, est un véritable élixir d’éternelle jeunesse pour la peau du visage. Quelques gouttes du produit pur utilisées pour un petit massage illuminent le visage, en redonnant à la peau souplesse, jeunesse, tonus et fraîcheur. Protégée et revitalisée, notre peau affrontera la fatigue, les agents atmosphériques et le maquillage sans en être appauvrie et endommagée. De plus, les rides déjà présentes seront atténuées et la formation de nouvelles sera empêchée pour une jeunesse naturelle et durable.
Les propriétés lénitives et régénérantes de l’huile d’Argan aident également la peau à contrecarrer l’acné à tous les âges. En effet, les précieuses composantes de ce merveilleux tonifiant aident la peau grasse à retrouver son juste équilibre, son hydratation optimale et ses antioxydants atténuent les marques laissées par l’acné sur le corps et le visage.
Index1 Les noms des 12 apôtres2 Les métiers des douze apôtres3 Qu’est-ce que les Actes des apôtres sont4 Les lettres des apôtres5 Différence entre apôtres et disciples6 Qu’est-ce qu’on fait les apôtres après la mort de Jésus Qui étaient les 12 apôtres, compagnons de Jésus…
Index1 Bières artisanales de monastère2 Bières trappistes et Bières d’abbaye : ressemblances3 Bières trappistes et Bières d’abbaye : différences4 Liste des bières trappistes5 Bières trappistes dans le monde6 Bières trappistes italiennes Les bières trappistes sont parmi les produits trappistes les plus connus. Lisez cet article…
Pendant sa vie, Sainte Hildegarde de Bingen, nonne bénédictine allemande vécue entre le X et le XI siècle, fut une des plus importantes femmes de l’Église médiévale. Dès son enfance, et pendant toute sa vie, elle eut des expériences mystiques et des visions, dont elle parla et écrivit. Elle devint célèbre pour son érudition dans de nombreux domaines : théologie, sciences naturelles, art, musique, linguistique, médecine. Son érudition inclut également certaines recettes qui favorisent le bien-être physique et spirituel. D’ailleurs, les moines et les nonnes se sont toujours distingués, depuis l’antiquité, pour leur savoir, outre que pour être parmi les rares à savoir lire et écrire, et se sont toujours intéressés à l’étude des plantes et de leur propriétés, soignant et recherchant des remèdes naturels.
Les moines des Camaldules sont un des exemples les plus célèbres et les plus illuminés de comment certains ordres ont su combiner la prière et la vie contemplative avec un travail assidu qui a donné vie, avec le temps, à la production d’aliments naturels, comme bonbons, jus de fruits, miel, huile, mais aussi remèdes de santé et beauté, intégrateurs naturels, produits pour le corps.
Voici trois recettes dérivées des indications de Sainte Hildegarde. Selon la Sainte, ils existent des aliment de la tristesse, qui alourdissent corps et âme, et des aliments de la joie, qui élèvent et guérissent.
Les biscuits de la joie de Sainte Hildegarde sont capables de réjouir l’esprit et d’activer les cinq sens. Les ingrédients pour cette recette joyeuse sont :
Faites fondre le beurre et laissez-le refroidir. Ensuite mélangez-le dans un bol avec le sucre de canne et le miel.
Ajoutez ensuite les jaunes d’œuf et le sel ; battez le tout avec un fouet jusqu’à obtenir un mélange homogène. Ajoutez la noix muscade, la cannelle et les clous de girofles et ensuite, un peu à la fois, la farine d’épeautre tamisée. Mélangez avec une cuillère et, quand le mélange deviendra trop dur, travaillez-le avec les mains afin de le rendre lisse et homogène. Formez une boule et laissez-la reposer au frigo, couverte d’un film alimentaire, pendant au moins 30 minutes. Sortez la pâte du frigo, étalez-la sur un plan de travail saupoudré de farine et découpez des biscuits d’environ un demi-centimètre d’épaisseur. Placez les biscuits sur une plaque recouverte de papier cuisson et cuisez-les dans un four préchauffé à 200° pendant environ 10 minutes. Contrôlez la cuisson pour éviter que les biscuits ne se cuisent de trop.
La soupe de courge est un plat simple et savoureux, qui enchantera les amoureux de la saveur douce et naturelle de la courge. Voici les ingrédients :
Épluchez et découpez la courge en cubes et mettez-la ensuite dans une casserole avec environ 800 ml d’eau salée. Portez à ébullition et cuisez pendant environ 20 minutes. Égouttez la courge et replacez-la dans la casserole. Mixer la courge avec un mixeur plongeur afin d’obtenir une crème et ajoutez-y le lait. Mélangez quelques minutes à feu bas. Ajoutez le curry, le sel et le poivre au goût et mélangez le tout. Servez la soupe encore chaude, mais attention à ne pas vous brûler !
Le poulet est une viande légère : associez-le avec le romarin pour un plat sain et savoureux. Il vous faudra :
Découpez les filets de poulet en lamelles et placez-les dans un bol avec une branche de romarin haché, huile, sel et poivre. Laissez mariner pendant 2 heures de manière à ce que le poulet s’en imprègne. Chauffez une poêle avec un filet d’huile. Faites rissoler le poulet avec l’oignon haché pendant 3 minutes. Ajoutez la branche restante de romarin, déglacez avec le vin blanc et laissez cuire pendant 15 minutes supplémentaire. Pour finir, ajoutez la crème et laissez encore quelques minutes sur le feu.
En plus des recettes, Sainte Hildegarde a écrit au cours de sa vie de nombreuses prières et invocations. Voici une des plus célèbres, adressée à Marie:
Salut, ô généreuse, ô Vierge glorieuse !
Pupille de chasteté,
Matière de sainteté,
Toi qui a plu à Dieu !
Car en toi,
Le Très-Haut s’est épanché.
Et en toi,
Le Verbe d’en haut a revêtu la chair.
Toi, le lys étincelant de blancheur
Que Dieu a regardé
Avant toute créature.
Ô toi, la plus belle et la plus suave,
Combien Dieu s’est plus avec toi,
L’étreinte de sa chaleur
Et qu’ainsi tu as nourri
Son Fils !
Ton ventre s’est réjoui
Quand tu as fait retenir toute la symphonie des cieux,
Car, ô Vierge, tu as porté le Fils de Dieu
Et ta pureté a resplendi en Dieu.
Tes entrailles se sont réjouies
Telle l’herbe qui reçoit la rosée
Qui lui infuse la verdeur.
Il en fut de même en toi,
Ô Mère de toute joie.
Que toute l’Église, à présent, rutile de joie
Et fasse retenir sa symphonie
Pour la Vierge très suave,
Marie, digne de louange,
Mère de Dieu.
Amen.
