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Bijoux en Verre de Murano : fabrication et caractéristiques

Bijoux en Verre de Murano : fabrication et caractéristiques

Murano, une île charmante qui garde depuis des siècles le secret d’une fabrication artisanale unique et inimitable. Découvrons ensemble les bijoux en verre de Murano et, en particulier, les chapelets et les crucifix créés par les habiles mains des souffleurs.

Avec les sept îles qui la composent, Murano est un des centres habités les plus peuplés de la Lagune Vénitienne. Ses îles sont situées le long du canal des « Marani », divisées par d’autres canaux et reliées entre elles par des ponts. Toute la zone fait partie de la commune de Venise et, en particulier, de la municipalité de Venise-Murano-Burano.

La particularité de Murano est, depuis des siècles, la production artisanale de verre, célèbre et connue dans le monde entier.

Histoire de l’art du verre de Murano

Il est probable que l’art vénitien dérive de celui romain du nord de l’Adriatique. En effet, dans cette zone, depuis l’antiquité, il y avait des échanges commerciaux continus entre les côtes occidentales et celles orientales de la Méditerranée. Dès les temps reculés, le verre était un des matériaux les plus précieux parmi les nombreux trésor qui arrivaient de l’Orient. Et c’est de l’Orient que les verriers vénitiens apprirent l’usage du verre sodocalcique, particulièrement adapté pour la fabrication à chaud. Par contre, l’intuition des infinies potentialités artistiques de ce matériel malléable et si adapté à être coloré et à maintenir la coloration dans le temps fut à part entière des vénitiens. À cette intuition, ils ajoutèrent ensuite le goût esthétique et la sensibilité artistique, en développant déjà au début du Moyen Âge un art verrier qui n’avait pas d’égal. En particulier, au XIII siècle, les verreries de Murano obtinrent la suprématie absolue sur cette activité. En effet, l’État de Venise, afin de prévenir les incendies, décida de concentrer dans cette zone les ateliers de fabrication du verre.

Vu la composition particulière du territoire de la Lagune de Venise, il fut nécessaire dès le début d’importer tous les matériaux, du bois au silice vitrifiant, jusqu’à la soude fondante. Les habitants de Murano mettaient ensuite à disposition leur habilité et leur capacité technique et artistiques.

Dès la Renaissance, on commissionna aux verriers de Murano des objets de tous les genres, qui finissaient ensuite par embellir les cours de l’Europe entière et pas uniquement. En 1400, dans cette zone, on produisait des objets en verre à des fins purement artistique-esthétiques. En 1450, l’invention du cristal alimenta davantage la réputation de Murano et la demande de fabrications en verre grandit démesurément. Des peintres spécialisés opéraient sur du verre cristallin et expérimentaient l’usage d’émaux colorés fusibles. Le verre cristallin, en effet, était soufflé encore transparent et ensuite coloré, ou laissé au naturel. Sa légèreté et sa fragilité demandaient des décorations légères, à petits points émaillés ou dorés, qui nécessitaient une grande maîtrise.

verre de Murano creations

Au XVI siècle les verriers de Murano commencèrent à décorer le verre avec la gravure à la point de diamant ou au silex, et à produire du « vetro ghiaccio », un verre apparemment craquelé à l’extérieur.
Toujours pendant ce même siècle, apparurent les verres décorés « a penne » avec le lait verre (lattimo) entouré de fils « peignés » et festonnés avec un outil spécial.

À la fin du XVI siècle, trois mille des six mille habitants de l’île de Murano travaillent le verre. Ce monopole leur apporta beaucoup de privilèges économiques et sociaux. Ils pouvaient, par exemple, porter une épée et profitaient de certaines immunités, mais, pendant longtemps, ils n’eurent pas la liberté de quitter la République, afin de préserver le secret de leur art. L’étude et la recherche ne s’arrêtèrent jamais. Outre les études pour perfectionner la qualité du verre, des nouvelles techniques de fabrications s’ajoutèrent. Outre le verre cristallin déjà cité, le verre émaillé, le verre travaillé au fil d’or (avventurina), le verre multicolore (millefiori). On commença également à produire des pierres précieuses en verre, tout aussi splendides que les originales.

Pendant la période baroque, les objets travaillés en lait verre connurent un grand succès, des compositions à base de silicates, d’étain et de plomb définis « lattimi » de par leur coloration blanchâtre, qui étaient particulièrement adaptés pour décorer les maisons baroques. D’autres techniques de fabrication très répandues et appréciées étaient l’avventurina, où la masse vitreuse était entourée de fils de cuivre, et la filigrane, une technique décorative avec laquelle on travaillait à chaud avec des baguettes le lattimo ou le verre coloré pour créer des fins fils.

Des nombreux verriers furent appelés à travailler dans d’autres pays, en contribuant au prestige et au renom de cet art incroyable.
Avec le déclin de la République de Saint Marc en 1797, la production du verre aussi connut une période de crise, mais elle reprit dans la deuxième partie du XIX siècle pour ne plus jamais s’arrêter.

Fabrication du verre de Murano

La fabrication du verre de Murano est complexe et demande de nombreuses étapes.
Le verre est formé de silice qui est fondu à des températures élevées. Le bref moment où le verre peut être travaillé est celui avant qu’il ne passe de l’état liquide à l’état solide. À ce moment-là, il est suffisamment souple et malléable et l’artisan peut le façonner et le modeler. Le verrier peut ajouter d’autres substances qui aident la fusion du verre et par conséquent son façonnage. L’oxyde de sodium, par exemple, ralentit le processus de solidification, en donnant plus de temps à l’artiste pour exécuter son travail. Le sodium rend le verre mat, tandis que le nitrate et l’arsénique éliminent les bulles. Des substances appelées fondants permettent au silice de s’assouplir à des températures plus basses.

Croix en verre de Murano

Crucifix en verre
Sur Holyart disponible Crucifix en verre

Le verre de Murano est travaillé surtout par soufflage. La poudre de silice se liquéfie à une température d’environ 1600 degrés. Avant que le verre ne commence à solidifier, le maître verrier le modèle en soufflant à l’intérieur d’une canne en lui donnant la forme souhaitée. Les opérations qui sont faites à chaud sont définies « Première fabrication ». Il y a ensuite une « Deuxième fabrication » qui prévoit toutes les techniques non appliquées à chaud, comme les décorations, les gravures et le polissage.

Dans notre boutique en ligne, vous trouverez une vaste gamme de splendides crucifix en verre, tous réalisés à la main en Italie. Il s’agit de crucifix en verre produits avec l’ancienne technique des maîtres artisans de Murano. Beaucoup de ces articles présentent un style moderne, que le choix du matériel et le soin de la fabrication rendent encore plus unique et exclusif.

Bijoux en verre de Murano

Parmi les nombreux produits qui peuvent être réalisés avec le verre de Murano, les bijoux méritent une mention particulière.

chapelet en verre de murano
Sur Holyart Chapelet en verre de Murano

Chez Holyart, notre intérêt s’est porté principalement sur les merveilleux chapelets en verre de Murano, que vous pouvez trouver en vente dans notre site de vente en ligne. Il s’agit de chapelets dont les grains sont constitués de véritable verre de Murano ou de verre en style Murrina, un verre obtenu avec une technique particulière qui prévoit la fusion de plusieurs tiges de verre monochromes ou polychromes qui sont ensuite sectionnées transversalement, ou l’union de morceau de verre de différentes couleurs.

Les chapelets en verre de Murano Holyart sont précieux, caractérisés par des couleurs vives et de haute qualité. Dans chaque grain on retrouve toute la maîtrise des artisans verriers et tout le style typique de Murano.

Vous pouvez choisir parmi les différentes techniques de fabrication pour trouver le chapelet parfait pour vous ou à offrir à la personne de votre choix. Ce sera surement un cadeau spécial et apprécié.

Chaque chapelet en verre de Murano Holyart est livré avec étiquette de garantie d’origine.

Histoire du Baldaquin de Saint Pierre

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Types de Croix et leurs significations

Types de Croix et leurs significations

La croix est un symbole ancien, qui a connu dans le temps des nombreuses et différentes significations. Pour les chrétiens, elle est d’une importance primordiale. Découvrons ensemble quels sont les différents types de croix, leur histoire et leur signification symbolique.

Qu’est-ce que c’est la croix ? Probablement la plupart des gens que nous connaissons répondraient à cette question en disant qu’il s’agit du symbole chrétien par excellence, du fait qu’elle rappelle le Christ crucifié, qui a sacrifié sa personne pour le salut de l’humanité. Cela est sans aucun doute vrai, si ce n’est que le symbole de la croix existait déjà avant.

Quelle forme a la croix ? La géométrie d’une croix est très simple : deux lignes qui se croisent avec un angle droit, en se divisant mutuellement à moitié dans certains cas ou de façon à ce que la ligne la plus longue soit divisée en une partie plus courte et une plus longue. La simplicité avec laquelle ce dessin peut être reproduit nous permet de déduire pourquoi il est un des symboles les plus anciens de l’humanité.

Le christianisme n’a pas été la première religion à utiliser les croix en tant qu’objet de dévotion. Même à l’âge de la Pierre et jusqu’à l’époque préchrétienne, des représentations en forme de croix étaient déjà répandues. La Croix celtique était pour les nordiques le symbole d’Odin. Elle représentait une croix entourée d’un cercle. Dans l’ancien Égypte aussi il existait un symbole qui rappelait beaucoup une croix, l’ankh, symbole de la vie. L’islam, par contre, n’a jamais reconnu la croix en tant que symbole religieux pour le simple fait qu’il nie que Jésus soit mort sur la croix, ayant été remplacé par un sosie.

Le mot « Croix » dérive du latin Crux. Chez les anciens romains, il s’agissait d’un instrument utilisé pour infliger des terribles souffrances, la crucifixion en fait. Mais, en restant dans le contexte des symboles, rappelons-nous que dans la numération romaine le chiffre 10 s’écrit X, élément qui rappelle beaucoup une croix.

En arrivant au Christianisme, comme nous l’avons déjà anticipé, la croix est le principal symbole de cette religion. Elle rappelle, en effet, la mort de Jésus, crucifié par ordre de Ponce Pilate, Procurateur romain de la Judée, qui le condamna à mort. Paradoxalement, d’un acte si brutal et terrible, la croix est née de nouveau et a assumé une valeur positive, puisque la passion et la mort de Jésus coïncident avec l’accomplissement de Sa mission de salut pour les hommes. Un symbole d’amour absolu, donc, de sacrifice extrême.

Et pourtant la croix et le crucifix prirent un peu de temps avant de se répandre et d’être reconnus. Ils commencèrent à être utilisés de manière importante uniquement à partir du IV siècle. L’usage de poser une croix sur l’autel des églises remonte seulement au Moyen Âge.

Voyons donc ensemble les différents types de croix et de crucifix qui se sont diffusés au cours des siècles, en tant que motifs symboliques-décoratifs et avec des significations symboliques spécifiques.

Croix latine

Crucifix en bois
Croix latine Sur Holyart, plus de 500 croix en bois disponibles

C’est la plus typique des croix, celle qui pour les chrétiens représente la Crucifixion de Jésus. Elle possède deux bras perpendiculaires dont celui transversal est plus court par rapport au longitudinal.

Croix grecque

Il s’agit d’une croix composée de quatre bras d’égale mesure qui se croisent en angle droit. Typique de l’art byzantin, elle s’alterna au cours des siècles avec la croix latine comme base pour les plans des églises. Ses quatre branches d’égale mesure et le fait qu’elle puisse être contenue dans un carré font de la croix grecque la croix idéalisée qui représente la Nature Divine de Christ.

Croix en Tau – Croix de Saint-Antoine ou Crux Commissa

Croix en Tau
Sur Holyart, plus de 200 croix de Tau jetables Croix de mur, bijoux et chapelets

Le Tau n’est rien d’autre que la dernière lettre de l’ancien alphabet hébreu, qui représentait l’accomplissement du mot entier révélé pour Dieu.

Sa forme rappelle en effet une croix, même si privée du bras supérieur. C’est pour cette raison que les chrétiens l’adoptèrent. Mais une autre raison est que, en étant la dernière lettre de l’alphabet hébreu, elle contenait une prophétie sur la Fin des temps, ainsi comme la lettre grecque Oméga. La croix Tau se répandit surtout grâce à Saint François, qui la choisit en tant que son symbole de dévotion et sceau, fort de sa profonde conviction spirituelle selon laquelle le salut de chaque homme résidait dans la croix de Christ.

Croix en arbre de la vie

Fascinant également le lien entre croix et arbre de la vie.

Une légende veut que l’arbre à partir duquel on tira le bois de la Croix de Jésus soit né de une des trois semences (de cèdre, cyprès et pin) mises dans la bouche d’Adam à sa mort. Une autre légende raconte qu’à la mort d’Adam, son fils Seth posa dans sa bouche une branche de l’Arbre de la Vie, qu’il lui avait été donné par l’Archange Michel. De cette branche serait ensuite né un nouvel arbre.

Arbre de la vie
Sur Holyart plus de 500 crucifix en bois, y compris la croix avec le symbole de l’Arbre de la vie

La croix en arbre de la vie a les bras qui ressemblent aux branches d’un arbre, chargés de feuilles, de fleurs et de fruits. Au-delà des légende, sa symbolique est claire. La croix est le nouvel arbre de la Vie, grâce au sacrifice de Jésus, qui a affirmé sa propre identité : « Je suis la vie » (Jean 14,6 ; 6,53).

Croix à huit pointes

Croix à huit pointes
Holyart 50 bagues avec croix de Malte

La croix à huit pointes, également connue comme croix de Malte, ou croix de Saint Jean, fut le symbole de la république maritime d’Amalfi au moins jusqu’au XI siècle. Elle fut également le symbole des ordres Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, qui ressortait sur leurs vêtements blancs, rappelant la Pureté des Béatitudes.
La croix à huit pointes est un symbole d’origine byzantine. Les huit pointes symbolisent probablement les béatitudes énumérées par Saint Matthieu :

  1. Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux
  2. Heureux les affligés, car ils seront consolés
  3. Heureux les doux, car ils posséderont la terre
  4. Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés
  5. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde
  6. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu
  7. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu
  8. Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux.

En alternative, ils pourraient représenter les vertus chrétiennes :

  1. Loyauté
  2. Pitié
  3. Franchise
  4. Courage
  5. Gloire et honneur
  6. Mépris pour la mort
  7. Solidarité envers les pauvres et les malades
  8. Respect pour l’Église

Ou encore les huit principes qui étaient à la base de la mission des chevaliers de Saint Jean :

  1. Spiritualité
  1. simplicité
  2. humilité
  3. compassion
  4. compassion
  5. miséricorde
  6. sincérité

Croix de Saint Émilien de la Cogolla

Connue également comme Croix wisigothique, il s’agit d’une croix avec des bras ancrés, i.e. qui terminent en deux pointes courbées vers l’extérieur, comme des ancres justement. Cette croix est liée à la figure de Saint Émilien, un ermite qui vécu en Espagne au VIème siècle. Pour cette raison, la croix est connue également avec la définition espagnole de Cruz de San Millán.
Les douze pointes des bras symbolisent les douze apôtres. Le fait que les pointes soient courbées vers l’extérieur ou l’intérieur indique la faiblesse de l’Église, qui est composé d’hommes, saints et pécheurs. La décoration qui amène au centre de la croix est composée de feuilles d’orties afin de rappeler que suivre le chemin de Dieu peut se révéler plutôt douloureux. Le centre de la croix de Saint Émilien est composé d’une fleur à huit pétales, qui symbolisent les huit béatitudes. Au centre, il y a un point qui représente Dieu. De la fleur partent quatre boutons en trèfle qui symbolisent la Trinité.

La Croix copte

Connue également comme Croix ansée ou Croix Égyptienne, elle possède la forme d’une goutte renversée posée au centre des bras horizontaux. En pratique, elle ressemble à une clé et pour cette raison elle est également appelée Clé de la vie, Clé du Nil ou Croix d’Ankh, en souvenir de l’ancien symbole égyptien de la vie éternelle.
En pratique, la croix copte n’est rien d’autre que l’évolution de l’ancien ankh égyptien, qui ornait les tombes des pharaons et qui souvent était représenté serré dans les mains des dieux. L’Église copte orthodoxe s’est ensuite appropriée de ce symbole et l’a transformé jusqu’à ce qu’elle atteigne la forme actuelle.

Croix avec terminaisons tréflées

Elle est typique de l’église orthodoxe russe et est formée par deux bras perpendiculaires plus une barre oblique sur la branche inférieure. Cette dernière rappelle l’appui pour les pieds de Christ crucifié. Les bras se terminent en trèfle, symbolisant la Trinité.

Croix russe

Croix russe
Disponible sur Holyart trilobées Croix russes avec icônes

Connue également comme croix byzantine ou croix orthodoxe, elle présente trois traverses : la première en haut est le titulus crucis, la pancarte qui reportait le motif de la condamnation de Jésus, celle plus en bas, légèrement oblique, le suppedaneum, le support en bois sur lequel Jésus-Christ posait les pieds. Née dans le contexte byzantin, elle est le symbole de l’Église orthodoxe russe et d’autres églises slaves.

Croix mariale

Utilisée comme insigne par pape Jean-Paul II, elle est formée d’une croix latine et de la lettre M qui symbolise la Sainte Vierge au pied de la croix sur Golgotha.

Croix papale triple

Formée d’un bras longitudinale long et de trois bras transversaux. Les trois traverses représentent le triple rôle du Pape :

    1. évêque de Rome ;
    2. patriarche de l’Occident ;
    3. successeur de Saint Pierre apôtre.

Elle est habituellement soutenue par l’Agneau de Dieu.

Crucifix de Saint Damien

Crucifix de Saint-Damien
Sur Holyart une catégorie entière dédiée au Crucifix de Saint Damien

Le crucifix de Saint Damien est celui adoré par François d’Assise, devant lequel il reçut la requête du Seigneur de réparer sa maison. Sur cette croix, Jésus est blessé, mais triomphant aussi, résolu et fier malgré la souffrance. Sur la tête il a une auréole qui renferme une croix ultérieure, symbole de Sa gloire imminente. La figure imposante de Jésus est entourée de plus petites, chacune avec une signification symbolique très précise.

Croix de Saint André

La croix de Saint André (en latin : crux decussata) a, à la différence des autres croix, les bras posés en diagonal. En pratique, ils forme un X. On dit que Saint André apôtre connut le martyr sur une croix de cette forme.

Croix de Saint André
Saint André et autres saints disponibles sur Holyart
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L’huile d’olive : une excellence à préserver

L’huile d’olive : une excellence à préserver

Considérée depuis des millénaires non seulement comme un aliment, mais aussi comme une alliée cosmétique et médicamenteuse, l’huile d’olive possède d’innombrables propriétés bénéfiques qui l’amène à être estimée comme un Elixir d’éternelle jeunesse. 

Riche, corsée, précieuse, comme le métal auquel elle a été comparée, l’huile d’olive, ou l’ « or vert » a traversé l’histoire de l’humanité en connaissant des hauts et des bas, mais en maintenant de manière presque ininterrompue sa valeur et son prestige. Les raisons de cette excellence sont à rechercher dans la nature même de l’huile d’olive extra vierge, qui n’est autre qu’un jus d’olive, obtenu uniquement avec des procédés mécaniques. Cela fait en sorte que toutes les précieuses substances nutritionnelles contenues dans les fruits de l’olivier se transmettent à l’huile, sans interventions industrielles, sans l’utilisation de solvants chimiques. Cela fait dans l’absolu de l’huile d’olive la graisse alimentaire la plus adaptée à l’alimentation humaine, surtout car elle est extraordinairement riche en graisses monoinsaturées, qui combattent le mauvais cholestérol et aident à prévenir les problèmes cardiovasculaires, mais aussi car elle contient peu de graisses saturées, cause principale de ces mêmes problèmes. Cet équilibre miraculeux entre acides gras fait en sorte que l’huile d’olive soit une alliée indispensable pour combattre et prévenir l’occlusion des artères, l’artériosclérose, l’infarctus et l’AVC. En outre, l’abondance de vitamine E, polyphénols, phytostérols, chlorophylles et caroténoïdes qu’elle contient font de cette huile une véritable potion magique pour ralentir l’action des radicaux libres et par conséquent retarder le vieillissement. L’huile d’olive possède également de merveilleuses propriétés émollientes et anti-inflammatoires, combat la sécheresse et la desquamation de la peau et du cuir chevelu, maintient les tissus jeunes et élastiques.

L’histoire de l’huile d’olive

Croyez-vous que nos ancêtres avaient tout de suite découvert combien l’huile d’olive était bénéfique quand ils commencèrent à la produire ? Il est probable que oui si l’on considère que les traces les plus anciennes de la présence d’oliviers et de la production d’huile remontent au V millénaire av. J.-C. au Moyen Orient, Israël, Arménie et Palestine, mais aussi en Inde. Il semblerait qu’au début l’utilisation de l’huile d’olive se limitait au domaine de la médecine et de la cosmétique. Elle était en effet utilisée comme onguent pour la peau. En outre, elle alimentait les premières lampes à l’huile.

Ce furent les grecs et ensuite les romains à améliorer les techniques de production et de conservation de l’huile d’olive et, surtout, à répandre la culture de l’olivier, limitée auparavant au bassin de la Méditerranée et, ensuite, grâce à l’expansion de l’Empire romain, répandue jusqu’aux frontières du monde connu à l’époque. Bien évidemment, cette plante ne grandit et ne fleurit que dans les régions au climat plus méditerranéen, où elle est toujours un des éléments les plus caractéristiques de la flore. En outre, les Romains classifièrent l’huile en fonction du type de pressage utilisé pour la produire.

Le Moyen Âge constitua une période sombre pour la culture de l’olivier aussi, mais ce fut une crise de courte durée. La bourgeoisie commerciale fleurissante d’un côté et les moines des abbayes cisterciennes et bénédictines de l’autre sauvèrent la culture des vignes et des oliviers et transmirent les techniques de pressage, en amenant l’huile d’olive à une nouvelle période de production et de commerce florissants.

Au XVIII siècle, l’huile d’olive connut sa consécration en tant que produit d’excellence et l’Italie devint le pays producteur le plus célèbre et le plus important pour ce produit. Encore aujourd’hui, surtout avec le succès du régime méditerranéen en tant qu’alimentation saine et précieuse pour prévenir les maladies, l’huile d’olive continue d’être un des produits les plus exportés depuis l’Italie.

L’histoire de l’huile d’olive

L’olivier dans la religion chrétienne : symbologie et signification

Arbres et plantes dans la tradition chrétienne
Arbres et plantes dans la tradition chrétienne

La tradition chrétienne a aussi attribué beaucoup d’importance à l’olivier et à ses précieux fruits verts.
Dans un article précédent, nous nous sommes attardés sur les innombrables références aux plantes, fleurs et arbustes contenues dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament, tout comme sur les plantes associées au cours du temps au culte de la Sainte Vierge, de Jésus ou de certains Saints. Pour les juifs, l’olivier était un symbole de justice et de sagesse. La colombe libérée par Noé après le Déluge ramena à l’arche une branche d’olivier. Cette branche signifiait non seulement que les eaux se retiraient enfin, mais surtout que la paix entre Dieu et les hommes était rétablie. Dans le Nouveau Testament, cette symbologie de l’olivier comme signe de paix et d’alliance renouvelée se représente dans la tradition du Dimanche des Rameau, quand des branches d’olivier bénit sont distribuées aux fidèles. L’olivier représente alors Jésus qui, en mourant sur la croix et en sacrifiant sa personne, devient le symbole de la réconciliation entre Dieu et les hommes.

Le fait que Jésus passe sa dernière nuit dans le Jardin des Oliviers exprime aussi la profondeur de ce lien entre Lui et l’arbre de l’olivier. Mais pas seulement. L’huile d’olive est à la base du Chrisme, l’huile sainte avec lequel les célébrants baptisent les nouveau-nés, signent les jeunes qui reçoivent la Confirmation, consacrent les nouveaux prêtres et administrent l’extrême onction.

Surtout, pour préparer Pâques, nous ne devons pas oublier ce lien symbolique et nous devons traiter les branches d’olivier reçus le dimanche des Rameaux avec le respect qu’il se doit, comme nous l’avons expliqué dans un autre article.

Produits des monastères en ligne

Nous avons déjà cité dans notre brève histoire de l’huile d’olive comment les moines des anciens monastères ont été pendant une longue période conservateurs et dépositaires de l’ancien art de l’oléiculture et des techniques de production de l’huile. Cette tradition et cette passion subsistent encore aujourd’hui. Nombreux sont en effet les monastères qui produisent et vendent, surtout en ligne, une excellente huile d’olive, et pas seulement.
Chez Holyart, nous avons toujours réservé une place spéciale aux articles alimentaires et cosmétiques produits des monastères : produits cosmétiques donc, mais aussi produits de la ruche, liqueurs, vins, huiles essentielles, bonbons et autres sucreries, grappas et alcools distillés, herbes à usage médicinal et bien plus encore.
Dans la section « Huile d’olive et des huiles aromatiques », vous trouverez différents types d’huile produites dans les monastères, en plus de produits à base d’huile, comme des sauces et des huiles aromatisées. Rien qu’un exemple : l’Huile vierge extra Monte Oliveto, une huile vierge extra de qualité supérieure, qui a obtenu la récompense « Agriqualità » de la région Toscane. Cette huile est obtenue par pression à froid d’olives cueillies sur plus de 5000 arbres sur les terres du Monastère de Monte Oliveto Maggiore, dans la zone des « crete senesi » (crêtes siennoises), et est donc 100% italienne, que ce soit pour la cueillette des olives, mais aussi de sa production. Elle possède une saveur intense, ce qui explique pourquoi il n’en faut qu’un tiers par rapport à d’autres huiles pour agrémenter n’importe quel plat.

Huile extra vierge, Monastère Abbaye Mont Oliveto
Huile extra vierge, Monastère Siloe
Huile extra vierge d'olive aromatisée à la truffe blanche.
Huile extra vierge d'olive, qualité supérieure ayant obtenu le prix " Agriqualità " de la région Toscane. Obtenu des olives pressées depuis les 5000 plantes dans les territoires du monastère de Mont Oliveto Maggiore
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Rameaux bénits à Pâques : les garder ou les jeter ?

En Italie, quand nous nous rendons à l’église le Dimanche des Rameaux, le dernier avant Pâques, nous recevons une petite branche d’olivier bénit. Mais d’où est née cette tradition ? Pourquoi avoir choisi l’olivier ? Et que sommes-nous censés faire avec ces rameaux une fois que Pâques est passée ?

Le Dimanche des Rameaux pour les Catholiques (mais qui est également fêtés par les Orthodoxes et les Protestants) est le dimanche avant Pâques. Il s’agit du jour où, selon la tradition, Jésus entra à Jérusalem, accueilli par une foule en fête : « Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus à la fête ayant entendu dire que Jésus se rendait à Jérusalem, prirent des branches de palmiers, et allèrent au-devant de lui, en criant: Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël ! » (Jean 12, 12-13)

Les origines de Pâques
Les origines de Pâques

Le Dimanche des Rameaux célèbre donc l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, la joie de qui, en l’accueillant, étalaient par terre leurs capes et coupaient des rameaux de palmier pour les agiter de manière festive. L’événement se rattache à la fête juive du Sukkot, la fête des cloches, quand les fidèles montaient au temple de Jérusalem en amenant des rameaux de palmier, symbole de la foi, de myrte, symbole de prière, et de saule, dont les feuilles étroites rappelaient la bouche des fidèles fermée devant Dieu, tous tressés ensemble (Lévitique 23,40). Hosanna en hébraïque était une invocation de salut qui remontait à la libération de l’Égypte, quand les juifs furent obligés à vivre longtemps dans le désert, dans des tentes et des cabanes.

Avec cette date débute la Semaine Sainte. Le Carême continue toutefois jusqu’à la célébration de la neuvième heure du Jeudi Saint.

La tradition liturgique du Dimanche des Rameaux s’est consolidée au cours des siècles. Du moment qu’elle souhaite commémorer et célébrer l’entrée de Jésus à Jérusalem, elle débute à l’extérieur de l’église, où le prêtre entouré des fidèles bénit les rameaux. Mais pourquoi en Italie on bénit des branches d’olivier ? C’est très simple : en Italie, mais aussi dans d’autres zones à haute densité catholique, il n’est pas facile de trouver des palmiers en abondance. Voilà pourquoi avec le temps il a été choisi de remplacer les rameaux de palmier par des branches d’olivier.

Une fois bénits les rameaux, on rentre dans l’église. Les lectures du Dimanche des Rameaux sont liées à la Passion de Christ, en particulier à la Passio Christi, i.e. la « narration de la Passion », du verbe latin patior, « souffrir », « subir ». Dans la forme ordinaire du rite romain, la Passio est tirée par les Évangiles de Marc, Luc ou Matthieu, dans la forme extraordinaire de l’Évangile selon Matthieu. La narration de la Passion, subdivisée en quatre parties (arrestation de Jésus, procès judaïque, procès romain et, enfin, condamnation, exécution, mort et enterrement) est lue par trois lecteurs qui représentent le chroniqueur, les personnages protagonistes des événements et Christ en personne. Pour cette occasion solennelle, le prêtre porte une chasuble rouge.

Mais pourquoi de l’olivier ?

Nous avons brièvement mentionné comment les branches d’olivier avaient remplacé en Italie les rameaux de palmier dans le contexte de cette célébration et pourquoi.

En réalité, il n’y a que dans l’Évangile de Jean que l’on parle de rameaux de palmier (Matthieu 21,1-9; Marc 11,1-10; Luc 19,30-38; Jean 12,12-16), tandis que dans celui de Matthieu et de Marc on parle en général de branches d’arbres, alors que Luc n’en mentionne même pas. Cependant, l’usage de bénir des branches d’olivier et de les ramener à la maison après la Messe s’est consolidé dans le temps. Les fidèles conservent leur rameau d’olivier bénit comme symbole de paix, ou ils en amènent un aux parents et aux amis en signe d’affection et de bon augure. Dans certaines zones, il persiste encore l’usage que le chef de famille bénisse la table de Pâques avec une branche d’olivier trempée dans de l’eau bénite.

l’olivier
Arbres et plantes dans la tradition chrétienne

Depuis l’antiquité, auprès de tous les peuples orientaux et surplombant la Méditerranée, l’olivier a été considéré comme une plante sacrée. Les grecs utilisaient ses branches pour tresser des couronnes avec lesquelles ils ornaient les têtes des athlètes vainqueurs. Il était également une plante chère à Athéna, déesse de la sagesse et de la guerre. Les Romains aussi utilisaient l’olivier pour décorer les hommes illustres, tandis que pour les Juifs il était symbole de justice et de connaissance. En outre, selon l’Ancien Testament, ce fut une branche d’olivier que la colombe libérée par Noé ramena à l’Arche comme démonstration que le Déluge était fini et avec lui la colère de Dieu. Dans cette acception, nous pouvons considérer l’olivier comme un symbole de renaissance et de paix.

L’histoire de Jésus est également riche de références à cette plante, jusqu’à arriver à sa dernière et tragique nuit dans le Jardin de Gethsémani, sur le mont des Oliviers, lieu de son arrestation. Christ en personne, en se sacrifiant, devient olivier, symbole de réconciliation entre l’humanité et Dieu.

Pour finir, il ne faut pas oublier qu’avec l’huile obtenue des fruits de cette plante prodigieuse on obtient le Chrisme, utilisé pour le baptême, la confirmation, l’extrême onction et la consécration des nouveaux prêtres. Le mot « Christ », avec laquelle nous sommes habitués à appeler Jésus, signifie de fait l’« oint ».

Et quand Pâques est passée, que devons-nous faire des rameaux ?

Beaucoup de personnes décident de les garder chez eux comme élément décoratif et comme souvenir du Dimanche des Rameaux et de la Passion de Jésus. Il s’agit en tout et pour tout d’un objet sacré, puisque les rameaux ont été bénits pendant la messe, en devenant des sacramentaux, et le Code du Droit Canonique interdit formellement de jeter les objets sacrés. Ils méritent plutôt une place spéciale dans notre maison, en tant que mémento de l’amour de Christ, de son sacrifice pour nous.

Sinon on peut également décider de brûler les rameaux ou de les enterrer, ou encore de les ramener à l’église. Ils seront alors brûlés et utilisés pour préparer les cendres pour le Mercredi des Cendres..

Mais comment conserver les rameaux sans qu’ils s’abîment ?

Les sachets pour rameaux sont conçus dans ce but. Ils fournissent un emballage pratique à l’intérieur duquel l’olivier ne s’effrite pas et ne perd pas de feuilles dans la maison une fois séché. Vous en trouverez de différents types dans notre magasin en ligne, certains très simples, neutres, d’autres décorés de symboles religieux comme le logo du Jubilé de la Miséricorde, ou la colombe pascale, la Sainte Famille, l’image de Jésus entrant à Jérusalem, ou encore de Jésus Bon Pasteur, et ainsi de suite. Quel meilleur emballage pour offrir une branche d’olivier à quelqu’un que nous aimons en tant que symbole de paix et d’amour ?

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