Le Saint Suaire, le Voile de Véronique, le Voile de Manoppello : les représentations miraculeuses du visage de Christ fascinent et partagent croyants et experts à travers les siècles.

Parmi les nombreuses reliques qui ont été transmises à travers l’histoire de la chrétienté, certaines résulte toujours extrêmement fascinantes. En particulier, pensons à celles qui représenteraient le visage de Christ, comme le Voile de Véronique, le Suaire de Turin et le Voile de Manoppello. Il est tout à fait compréhensible que ce genre de relique exerce une fascination si profonde pour les croyants : pouvoir avoir même une simple et vague perception du visage saint de Jésus est un souhait qui nous unit tous.

Une des caractéristiques qui rassemble ces reliques est que, selon la tradition, elles seraient acheiropoïètes, non dessinées ou peintes par main humaine. Souvent ces reliques sont également confondues l’une avec l’autre. Le voile que Véronique, disciple de Jésus, utilisa pour tamponner le visage de Christ pendant la montée au Calvaire, est parfois appelé « suaire de Jésus-Christ », mais il s’agit d’une définition erronée, car le Voile montre uniquement le visage présumé de Jésus, tandis que le Saint Suaire, par exemple, montre Jésus en entier, exactement comme on pourrait s’y attendre d’un suaire utilisé pour enrouler un corps sans vie.

En ce qui concerne le Voile de Manoppello, lui aussi comme le Voile de Véronique nous montre uniquement le visage d’un homme, avec barbe et longs cheveux, selon l’iconographie connue de Jésus. Conservé dans la basilique de la Sainte Face, le voile de Manoppello présente une structure simple, avec une trame visible à l’œil nu. Il mesure 0,17×0,24 m.

En outre, le visage de Manoppello est visible de la même manière sur les deux côtés, à travers le tissu qui le compose. L’image est représentée avec une couleur brune, légèrement asymétrique, avec une joue plus ronde que l’autre et les pupilles irrégulières. Toutefois, les analyses modernes avec rayons ultraviolets n’ont identifié aucun type de couleurs sur le tissu, preuve que le visage y représenté n’est ni peint ni tissé.

Ce fut un pèlerin inconnu à amener le Voile de Manoppellon en province de Pescara, en 1506. Il le donna au médecin Giacomo Antonio Leonelli et ensuite disparu. La famille Leonelli conserva la relique jusqu’à ce que Marzia Leonelli ne le vende à Donato Antonio de Fabritiis. Puisqu’entretemps le voile s’était abimé, le nouveau propriétaire demanda à père Clément de Castelvecchio de le confier aux soins habiles du frère capucin Remigio de Rapino, qui le plaça dans l’encadrement en noyer refermé entre deux verres dans lequel nous le voyons encore aujourd’hui. Malheureusement pour nous, Père Clément retint inutile de conserver le restant du tissu autour du visage, faisant la taille d’une nappe, effaçant ainsi de précieux indices sur les origines effectives de la relique. À partir de 1638, la relique fut exposée dans l’église de Manopello, en dehors du village, auprès du couvent des Frères Mineurs Capucins, dédié à Saint Michel Archange, où surgit aujourd’hui la basilique de la Sainte Face ou sanctuaire du Saint Voile, une des églises les plus importantes de Manoppello. Le sanctuaire fut élevé à Basilique mineure après la visite de pape Benoît XVI en septembre 2006.

Le voile de Manoppello et le voile de Véronique

Souvent on a tendance à faire coïncider le Voile de Manoppello avec le voile avec lequel Véronique épongea le visage de Jésus.

Le Voile de Véronique, conservé depuis 1300 dans l’ancienne basilique Saint-Pierre au Vatican à Rome, avait disparu en 1608, après la destruction de la Chapelle qui l’accueillait. Le même voile serait après arrivé à Manoppello, mais cette éventualité va à l’encontre de ce qui ressort des annotations de la « Relatione historica » rédigée par père Donato de Bomba et conservée à L’Aquila, qui témoigne que le tissu était déjà à Manoppello en 1506.

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Les études amenées au cours des années par le jésuite Heinrich Pfeiffer, et d’autres érudits affirment que la Sainte Face est de fait le suaire posé sur le visage de Christ après qu’il a été placé dans le sépulcre, c’est-à-dire le Voile de Véronique. Les yeux ouverts, la coupe de cheveux, les traces de sang, la conformation du visage, les caractéristiques de la barbe alimenteraient cette hypothèse, en faisant du Voile de Véronique et du Saint Voile la même relique.

Le voile de Manoppello et le Saint Suaire

D’autres experts ont toutefois trouvé des analogies entre le Voile de Manoppello et le Suaire de Turin. Selon la tradition le Saint Suaire de Turin serait le linceul qui a enveloppé le corps de Christ après la déposition de la croix. Cette relique très précieuse a partagé et fasciné les hommes de toutes les époques avec son mystère immortel.

En particulier, les études de la sœur iconoclaste Sœur Blandine Paschalis Schloemer ont pu constater les mêmes traits dans la Sainte Face et dans le Saint Suaire, la forme ovale du visage, la même asymétrie, les cheveux longs, la mèche sur le front, la bouche ouverte. Seule différence les yeux qui, dans le Voile de Manoppello et dans le Voile de Véronique sont ouverts, tandis que dans le Suaire de Turin sont fermés. Cela mis à part, le Visage du Suaire de Turin et celui de Manoppello coïncident parfaitement.

Le Sanctuaire de Manoppello

Du couvent des Capucins qui accueillit le Voile de Manoppelle il ne reste aujourd’hui plus grand chose. Donato Antonio de Fabritiis en 1638 offrit l’image sacrée au couvent, celui-ci venait d’être fondé et était dédié à Saint Michel et au Très-Saint-Nom de Dieu. Les frères Capucins furent éloignés pendant l’occupation napoléonienne qui imposait la fermeture des instituts religieux. Confié aux Clarisses, il fut rendu aux Capucins après la Restauration bourbonienne. Entre la fin du XIXe siècle et la moitié du XXe, de nombreuses interventions de restauration ont été accomplies, dénaturant entièrement l’aspect originaire de l’église. Aujourd’hui, on y voit une belle basilique à la façade de pierre blanche et rose, mais la chapelle sur la droite du chœur qui conservait la précieuse relique est restée sensiblement la même. L’intérieur de la Basilique est à neuf unique, enrichie de décorations baroques, et la Sainte Face a été placée dans un précieux reliquaire en argent de manufacture napolitaine remontant au XVIIIe siècle et installé sur un plateau surélevé derrière l’autel.

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Invoqué par tous les croyants dans les moments les plus doux et les plus terribles de leurs existences, le Saint Nom de Marie contient en son propre son un symbole de douceur et d’espérance.

Chaque année le 12 septembre, l’Église Catholique célèbre la Fête du Saint Nom de Marie, une occasion de dévotion et de réflexion qui honore la mère de Jésus, célèbre son rôle d’intermédiaire miséricordieuse de chaque homme auprès de Dieu et invite les fidèles à méditer sur la signification profonde de son nom sacré. La fête du Saint Nom de Marie est un moment où les croyants se réunissent pour célébrer la figure de la Sainte Vierge afin de contempler l’importance de son nom, qui a joué un rôle crucial dans l’histoire du salut, et afin d’évoquer son amour infini pour Jésus, Son fils.

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Statue Marie Immaculée, taillée artisanalement dans le bois d’érable avec le pantographe et peinte à la main.

La fête du Saint Nom de Marie ne concerne pas uniquement la Sainte Vierge, mais a des implications profondes dans le rapport entre les croyants et le concept même de divinité. Elle représente la connexion entre l’humain et le divin, la foi et l’espérance. Elle invite les fidèles à chercher leur inspiration dans la vie de Marie, qui, tout en étant consciente de la fin tragique à laquelle était destiné son Fils, accepta la volonté divine dans son intégralité. Cette acceptation profonde, humble et douloureuse en fait un modèle unique pour tous les chrétiens.

Encore aujourd’hui, le nom Marie est un des prénoms les plus répandus au monde, que ce soit dans ses variantes ou dans sa forme pure. Cela témoigne la forte connexion que les personnes ont avec la figure de Marie et sa signification spirituelle. Le 12 septembre on célèbre la fête du prénom de Marie et de toutes les femmes qui le portent.

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Signification du prénom Marie

Le Saint Nom de Marie a une valeur symbolique significative au sein du Christianisme. Il dérive du juif Myriam ou Miriam. Marie avait été appelée de différentes manières au cours de l’histoire religieuse, mais son essence de grâce, humilité et dévouement au vouloir divin reste constante. Le prénom Marie n’est pas uniquement un prénom, mais est aussi un symbole de douceur et de pureté. Il s’agit d’un prénom qui évoque des sentiments d’affection et de consolation, représentant un phare de lumière dans les ténèbres de la vie humaine.

Une des premières interprétations du nom Marie dérive d’Anne, sa mère, qui, en remerciant Dieu pour lui avoir donnée une fille, lui attribua ce prénom qui, avec le temps, assuma la signification de « don reçu de Dieu ».

La Fête du Saint Nom de Marie ne se limite pas à célébrer le prénom en soi, mais évoque différents appellatifs de Marie.

Mer

L’origine du prénom du juif Maryam présente une connexion avec la mer. Marie est vue comme une « mer » de bonté et de douceur, un océan où convergent comme des rivières la grâce et l’amour divin.

Amertume

Une autre interprétation suggestive du prénom de Marie la relie à mrr, « être amer », qui révoque l’image de Marie en tant que Mère de la douleur. Personne n’a été Saint comme elle l’a été, personne n’a souffert autant qu’elle a souffert.

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Statue de Notre-Dame de douleurs, représentée avec les mains jointes et une expression triste.

Étoile

Une autre hypothèse sur l’origine du nom de Marie la relie à or, qui signifie « lumière », et yam, qui signifie « mer ». Cette interprétation suggère la signification d’« illuminatrice » ou « étoile de la mer ». La figure de l’étoile, symbole d’espérance et de sérénité après la tempête, pourrait rappeler le rôle de Marie dans le fait de dissiper le péché et amener Dieu dans le cœur de l’humanité.

L’invocation Ave, Maris Stella rappelle l’image de Marie en tant qu’étoile lumineuse qui conduit les fidèles à travers les ténèbres de la vie vers Christ et Dieu, comme l’étoile Polaire qui indique la voie. Cette image reflète la confiance des croyants dans le fait que Marie peut les conduire vers la lumière spirituelle et le salut, exactement comme l’Étoile Polaire représente depuis toujours un guide et un espoir pour ceux qui s’aventurent en mer et, au sens plus vaste, dans les flux périlleux de l’existence. Saint Bernard de Clairvaux définit un acte de foi et de confiance le fait de s’adresser et s’en remettre à Marie Étoile de la Mer dans les moments sombres de la vie, quand on est submergé par les tentations et par les adversités.

12 septembre : Saint Nom de Marie

La fête du Saint Nom de Marie a des racines très anciennes, remontant au moins au XIIIe siècle, mais a été officiellement introduite dans le calendrier liturgique universel uniquement en 1684 par pape Innocent XI. Cette fête, qui au cours des siècles a acquis des significations profondes non seulement pour l’histoire religieuse, mais aussi pour l’histoire politique de l’Europe, a été instituée en réponse à l’urgent besoin de rendre hommage à la Sainte Vierge et à son nom, considéré comme un symbole de grâce divine, d’espérance et de protection. Née à l’origine au sein de le diocèse espagnol de Cuenca, où elle était honorée le 15 septembre, la célébration s’est répandue par volonté de différents papes à d’autres diocèses espagnols jusqu’à devenir une festivité universelle de l’Église catholique pendant le pontificat de Pape Innocent XI Odescalchi. En 1685, il émit un décret qui reconnaissait la Fête du Saint Nom de Marie en tant que fête universelle de toute l’Église Catholique et déplaçait sa date au dimanche à l’intérieur de l’Octave de la Nativité, afin de commémorer l’alliance signée le 12 septembre 1683 à Vienne entre l’empereur Léopold Ier d’Autriche et le roi de Pologne Jean III Sobieski, unis contre les Turcs qui siégeaient Vienne. Ce fut au Saint Nom de Marie que Vienne fut libérée de cette terrible menace. Impossible de ne pas penser à l’origine du culte de Notre-Dame du Rosaire, rappelée par l’Église le 7 octobre, jour où, en 1571, eut lieu la Bataille de Lépante, où la flotte de la Sainte-Ligue vainquit celle de l’Empire ottoman.

Dans les années qui suivirent, d’autres variations dans la date de la célébration eurent lieu, arrivant même à son élimination du calendrier romain par volonté de Pape Paul VI. Ce fut Pape Jean-Paul II, dans la troisième édition du Missel Romain postconciliaire, en 2002, qui rétablit la fête en tant que mémoire facultative le 12 septembre.

Neuvaine au Saint Nom de Marie

Du 3 au 11 septembre, en vue de la fête homonyme, la tradition de réciter la Neuvaine au Saint Nom de Marie s’est installée. Dans cette prière, on fait appel à Marie Mère et intermédiaire entre les hommes et Dieu, pour s’en remettre avec totale confiance et humilité à elle, comme elle-même sut faire confiance à la volonté divine.

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Ma très sainte mère, Marie ! Nom du ciel, nom choisi par Dieu pour sa mère, nom auquel Dieu a confié chaque créature humaine du haut de sa croix, nom qui réjouit les armées angéliques, qui effraie le prince du mal en le forçant à fuir, un très haut nom digne de vénération et gratitude humaine ! Maria, vous êtes « aimée de Dieu ».

Soyez bénie, très sainte Marie, pour l’amour avec lequel vous avez forgé Jésus dans votre cœur immaculé, soyez bénie pour tout l’amour que vous avez pour les enfants que Dieu vous a donnés, soyez bénie pour la beauté et la pureté de votre âme qui donne à Dieu cette joie que nous lui avons enlevé avec nos péchés ! Loué soit le nom de la sainteté exaltée, le nom du vase de vertu, le nom parfumé de l’humilité, le nom de la santé, le miroir de la tendresse paternelle. Soyez aimée et remerciée de chaque homme et que votre Nom d’amour et de paix revienne régner sur toutes les lèvres au moyen du saint Rosaire !

Sainte Marie, vous êtes ma mère et je vous accueille aujourd’hui et pour toujours m’offrant entièrement à vous, sans réserve ; en votre nom, je veux être béni, protégé, recommandé, aimé, stimulé, éclairé ; dans votre nom je veux trouver mon repos. Marie, beau et si parfait nom parce que c’est comme cela que Jésus voulait vous appeler !

3 Je vous salue Marie

Nom très saint de Marie, louange, honneur et grâces à vous par le biais de qui les hommes retrouvent la porte du ciel !

Marie, beau nom.

Marie, nom qui porte l’amour.

Marie, nom de la Bonne Nouvelle.

Marie, nom qui est vent de Paradis.

Marie, nom trésor de toutes les vertus.

Marie, écrin béni d’humilité et de pureté.

Marie, un nom qui réjouit le cœur de ses fils.

Marie, nom qui est porte d’espoir.

Marie, nom qui réconforte ceux qui souffrent.

Marie, nom qui sent la tendresse.

Marie, nom qui éclaire les esprits.

Marie, le nom qui vous guide à port sûr.

Marie, nom qui est pilier de justice.

Marie, nom dont le son est harmonie et perfection.

Marie, nom qui en son sein le nom de Dieu.

Marie, nom qui est un refuge pour les bergers.

Marie, nom prononcé par de vrais érudits.

Marie, nom qui détruit le mensonge.

Marie, nom qui rétablit l’ordre.

Marie, nom qui fait écho à la paix.

Marie, nom qui enseigne la sagesse.

Marie, nom qui referme en soit toute douceur.

Marie, le vôtre est le nom très saint de la mère, mère de Dieu, mère de l’humanité, mère de l’Église.

3 Je vous salue Marie

Nom très saint de Marie, louange, et grâces à vous par le biais de qui les hommes retrouvent la porte du ciel !

Marie, fille bien-aimée du Père.

Marie, créature immaculée et sans péché.

Marie, choisie par l’amour de la très sainte Trinité pour renouveler l’humanité entière.

Marie, foyer et refuge de l’amour divin.

Maria, humble de cœur.

Marie, nouvelle Ève.

Marie, dont le ventre virginal Dieu a voulu faire sa maison.

Marie, annoncée par l’ange qui vous a apporté la salutation du Christ.

Marie, dont le souffle a commencé le salut de l’humanité.

Marie, dont les vertus sont les senteurs du Paradis.

Marie, au nom de laquelle les gens prient.

Marie, première et parfaite disciple de Jésus.

Marie, mère du Fils du Dieu éternel.

Marie, miroir de la bonté et de la douceur divines.

Marie, porte sûre du ciel.

Marie, dont le nom fait trembler les démons.

Marie, qui a tout médité en son cœur.

Marie, transpercée au cœur par tous les péchés du monde.

Marie, en larmes sous la croix.

Maria, dont le nom sur les lèvres adoucit la douleur.

Marie, dont le nom est la joie infinie de Jésus.

Marie, avocate, médiatrice et suppliante omnipotente.

Marie, dont la prière obtient tout de Dieu.

Marie, splendeur de la grâce divine.

Marie, épouse du Saint-Esprit.

Marie, à qui chante tout le ciel et qu’aucun éloge ne peut décrire.

Marie, qui sous la croix absout l’humanité en l’adoptant pour l’éternité.

Marie, étoile brillante qu’aucune lumière n’égale.

Marie, parfaite et très sainte parce qu’elle vit de Dieu.

Marie, qui a fait de la prière l’échelle vers le ciel.

Marie, qui a refusé tout péché pour l’amour de son Dieu et de ton époux.

Marie, qui humilie le dragon en lui écrasant la tête pour toujours.

Marie, qui préfère les petits et les humbles.

Marie, qui demande constamment le Rosaire quotidien.

Marie, dont les larmes causent une douleur amère à ceux qui vous aiment.

Marie, dont les tendresses ont élevé le Christ.

Marie, qui embrassa les très-saintes plaies de votre Fils.

Marie, qui n’a jamais perdu espoir.

Marie, co-rédemptrice du monde.

Marie, mère de chaque homme et reine de paix.

Marie, nom très pur et digne de louange.

Marie, priez pour nous et pour le monde entier.

3 Je vous salue Marie

La Journée Mondiale de la Jeunesse représente un événement sans égal pour les jeunes catholiques, une expérience de foi et de partage qui souvent les amènent à embrasser leur vocation la plus authentique. Voici comment est-elle née et quand elle se déroule.

La Journée Mondiale de la Jeunesse (JMJ) est un événement de grande importance pour l’Église catholique et surtout pour les jeunes catholiques. Dès sa première édition à Rome le 23 mars 1986, la JMJ a démontré être un véritable atelier de foi, une occasion unique pour partager sa spiritualité et faire partie d’une communauté plus ample. En plus d’avoir la possibilité de rencontrer le Pape, les jeunes qui adhèrent à la JMJ peuvent participer à des moments de prière, catéchèse, célébrations liturgiques et écouter de précieux témoignages de foi. À travers les moments de prières et de réflexion, les jeunes sont encouragés à renforcer leur foi et à développer une relation plus profonde avec le Seigneur. En effet, l’objectif principale de la JMJ est celui de favoriser la rencontre personnelle avec Jésus-Christ. Mais pas seulement. La Journée Mondiale de la Jeunesse se révèle pour beaucoup une occasion pour suivre sa vocation, l’amène-t-elle au mariage ou à la vie consacrée.

La Journée Mondiale de la Jeunesse n’est pas uniquement importante dans le contexte religieux. Elle peut en effet être considérée à tous les niveaux comme la journée mondiale des jeunes. Même les jeunes qui n’appartiennent pas à l’église catholique peuvent la vivre comme une grande occasion sociale et culturelle, et c’est justement cette dimension de dialogue interreligieux et d’échange culturel qui en fait un instrument précieux pour promouvoir et favoriser l’unité et la fraternité, la paix et l’amour entre les peuples du monde entier.

Quand la JMJ est-elle née ?

La Journée Mondiale de la Jeunesse fut officiellement instituée le 20 décembre 1985, avec une Exhortation Apostolique écrite par Pape Jean-Paul II et adressée aux jeunes du monde entier. Ce fut ce même Pape a conçu et promu la première Journée Mondiale de la Jeunesse. Déjà en 1984, le Pontife avait décidé d’organiser une rencontre pour le Dimanche des Rameaux à Rome, afin de célébrer le Jubilé des jeunes de l’Année Sainte de la Rédemption 1983-1984. L’objectif initial était celui d’accueillir soixante milles pèlerins, mais l’événement dépassa toute attente : deux cent cinquante mille jeunes provenant de différentes nations du monde accoururent à l’appel du Pape. Le Saint Père décida de répéter la célébration l’année suivante et cette fois ce furent trois cent mille jeunes pèlerins qui se rendirent à Rome et se réunirent dans ses églises et ses lieux de culte pour des moments de prière et de catéchèse. Tous se reversèrent ensuite Place Saint-Pierre pour la célébration avec le Pape. Ce fut une fête inoubliable.

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Jean Paul II

À l’occasion de sa béatification, nous avons créé une catégorie entièrement consacrée à lui.

À partir de ce moment-là, la Journée Mondiale de la Jeunesse a continué de grandir et d’évoluer, en devenant un événement qui impliquent des centaines de milliers de jeunes provenant du monde entier.

Quand célèbre-t-on la JMJ

Au niveau diocésain, depuis 2021, la JMJ est célébrée annuellement pendant le Dimanche de Christ Roi, et non plus le Dimanche des Rameaux, comme cela avait été établi au début. En plus de l’événement organisé Place Saint-Pierre, tous les deux-trois ans est organisée une Journée Mondiale de la Jeunesse dans une ville du monde, choisie par le Pape pour des raisons symboliques spécifiques. Par exemple, en 1987, on la fête en Argentine à Buenos Aires, juste quand le pays sortait de sa dictature. Cette année, la XXXVII Journée Mondiale de la Jeunesse se tiendra à Lisbonne du 1er au 6 août.

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Statue Christ Roi en bois peint de Valgardena

Statue de Christ Roi en bois peint, réalisée par des artisans expérimentés.

Le programme de la JMJ

Le programme exact peut varier au cas par cas, mais généralement le programme d’une Journée Mondiale de la Jeunesse internationale est très riche et implique une série d’activités qui se déroulent sur plusieurs jours. Le programme typique d’une JMJ internationale prévoit :

1. 1. Arrivée des participants :Les jeunes provenant du monde entier arrivent dans la ville accueillant la JMJ. Généralement des points d’accueil et d’inscription sont organisés afin de garantir une installation adéquate et une bonne logistique pendant l’événement.
   2. Journées de catéchèse et témoignages :Pendant les premiers jours de l’événement, les participants ont l’opportunité de participer à catéchèses, rencontres de formation et témoignage de foi. Différents séminaires, conférences et laboratoires sont organisés, affrontant des thèmes pertinents pour les jeunes et leur vie spirituelle.
   3. Événements culturels et sociaux :Outre les aspects spirituels, la JMJ offre également des moments de célébration culturelle et sociale. Des concerts, des spectacles, des expositions d’art et d’autres activités pour promouvoir l’interculturalité et l’interaction entre les participants provenant de différentes nations sont mis en place.
   4. Chemin de Croix : Un des événements traditionnels de la JMJ est le Chemin de Croix qui se déroule généralement le Vendredi Saint. Les jeunes suivent les étapes du Chemin de Croix en réfléchissant à propos de la passion et de la mort de Jésus-Christ. Ce moment de prière et de méditation est particulièrement significatif et touchant.
   5. Veillée de prière : Pendant la JMJ se déroule une Veillée de prière nocturne qui concernent tous les participants. C’est un moment d’adoration, chants, témoignages et prière collective guidée par le Pape. La Veillée de prière crée une atmosphère de spiritualité profonde et de communion entre les jeunes présents.
   6. Célébration eucharistique finale : La JMJ culmine avec une grande Célébration eucharistique présidée par le Pape. C’est le moment le plus attendu de l’événement, où des milliers de jeunes se réunissent pour participer à la Messe avec le Saint Père. Cette célébration représente un moment de communion et de joie pour les jeunes catholiques du monde entier.

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Chemin de Croix

Dans cette catégorie vous trouverez les 15 stations du Chemin de Croix.

En plus de ces activités principales, d’autres initiatives peuvent être mises en place, comme des visites dans des lieux d’intérêt religieux ou culturels de la ville d’accueil, des moments de service à la communauté locale et des opportunités pour les jeunes de se rencontrer et de partager leur expérience de foi.

Les journées dans les diocèses

Les Journées dans les Diocèses ou DID (Days in the Dioceses) sont une partie intégrante de la préparation et de l’expérience complexive de la Journée Mondiale de la Jeunesse. Pendant les DID, les participants à l’événement principal sont accueillis à l’intérieur des différentes Diocèses qui entourent la ville d’accueil.

L’objectif principal des Journées dans les Diocèses est d’offrir aux jeunes l’opportunité d’entrer en contact avec la réalité ecclésiastique locale et de vivre une expérience plus profonde de foi, de partage culturel et de fraternité. Aux participants est offerte la possibilité de faire l’expérience de la vie quotidienne des communautés diocésaines et d’entrer en contact avec les jeunes et les membres de l’Église locale.

Pendant les Jours dans les Diocèses différents événements et activités sont organisés impliquant les jeunes hôtes. Ceux-ci peuvent inclure des moments de prière, catéchèse, rencontres de formation, célébrations liturgiques, visites de lieux d’intérêt religieux ou culturel, activités de service à la communauté et échanges culturels. Cette interaction crée des liens d’amitié, de fraternité et de solidarité, en promouvant une expérience authentique de communion et de partage.

Les Jours dans les Diocèses représentent un moment de prière intense, qui permet aux participants de s’immerger progressivement dans l’esprit de l’événement principal de la JMJ. Cette initiative a été introduite officiellement pendant l’événement de Paris en 1997 et représente une importante phase préparatoire de l’événement.

Qu’est-ce qu’est le Dicastère des Causes des Saints, l’organe de la Curie affecté aux processus de sanctification et béatification, et de quoi s’occupe-t-il ?

Le monde change de plus en plus rapidement, et l’Église aussi change avec, en adaptant ses structures internes aux exigences de plus en plus variées et urgentes de la modernité. Par exemple, le Pontificat de Pape François a amené à la création de 16 Dicastères, qui gèrent les différents aspects bureaucratiques, mais aussi religieux, de la Curie romaine. Jusqu’à il y a peu de temps, sous le terme Dicastère se trouvaient réunis tous les organismes au sein de la Curie romaine. Avec la constitution apostolique Praedicate evangelium du 19 mars 2022, les différents dicastères sont devenus des institutions bien définies qui, bien qu’elles relèvent de la Curie, suivent des réglementations différentes. Un d’entre eux est le Dicastère des Causes des Saints (en latin : Dicasterium de causis sanctorum).

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PAPE FRANÇOIS

Catégorie dédiée à Pape Jorge Mario Bergoglio.

La congrégation des Causes des Saints

En réalité, une Congrégation pour les causes des saints existe depuis toujours, bien qu’avec des noms différents. Son évolution voyage au même rythme que l’émanation des constitutions apostoliques, les actes promulgués par les différents Papes au cours de l’histoire.

Ainsi déjà Pape Sixte V en 1588, avec la constitution Immensa Aeterni Dei avait créé la Congrégation des rites (Congregatio pro sacri ritibus et caeremoniis), qui au sein de la Curie s’occupait de la discipline de tout le culte liturgique, mais aussi des causes de canonisation de l’Église catholique et de l’organisation de cérémonies solennelles.

En 1969, Pape Paul VI décida de modifier l’ordre séculaire de l’institution avec la constitution Sacra Rituum Congregatio, en divisant l’ancienne Congrégation des rites en deux Congrégations distinctes : celle pour les causes des saints et la Congrégation pour le culte divin et la disciplines des sacrements.

La constitution Pastor Bonus de 1988, sous le Pontificat de Jean-Paul II, amena la Congrégation des causes des saints à prendre sa forme actuelle, tandis que la constitution apostolique Praedicate evangelium promulguée par Pape François en 2022 maintint les mêmes réglementations, mais changea de nom en Dicastère des Causes des Saints.

Mais de quoi s’occupe le Dicastère des Causes des Saints ?

Essentiellement, de tout ce qui concerne le processus de sanctification et béatification de toutes les personnes qui se sont distinguées pour leur sainteté de vie, de manière à mériter, après leur mort, le titre de Serviteurs de Dieu et, par la suite, éventuellement, de Vénérables, Bienheureux et Saints.

Le Dicastère s’occupe également d’attribuer le titre de Docteur de l’Église à ces Saints qui se sont distingués, dans leur vie et leurs œuvres, en termes de réflexion théologique, divulgation de doctrines chrétiennes et illumination. Il appartient au Dicastère de juger sur le fond de l’attribution du titre de docteur de l’Église à un saint après avoir obtenu le votum du Dicastère pour la Doctrine de la Foi sur son éminente doctrine. (Art. 102)

Enfin, les membres du dicastère doivent vérifier l’authenticité des reliques, des dépouilles et des effets personnels ayant supposément appartenus à un Saint. Le Dicastère établit la procédure canonique à suivre pour vérifier et déclarer l’authenticité des reliques sacrées et garantir leur conservation. (Art. 101)

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OSTENSOIRS, RELIQUAIRES EN MÉTAL

Ostensoirs et Reliquaires en métal réalisés en diverses formes et dimensions    pour l’exposition du Saint Sacrement ou des reliques.

La différence entre Vénérable, Bienheureux et Saint

Nous avons déjà mentionné que le statut de Serviteur de Dieu est le premier pas vers le processus de canonisation. Ensuite, on peut devenir Vénérable.  Mais quand devient-on Vénérable ? Quand les analyses menées par le Dicastère des Causes des Saints établissent que le Serviteur de Dieu a démontré en vie une particulière héroïcité des vertus, c’est-à-dire qu’il a poursuivi les vertus chrétiennes de manière héroïque, ou il a affronté le martyre au nom de sa Foi, il ou elle devient Vénérable.

Mais quelle est la différence entre vénérable, bienheureux et saint ?

Arrivé à ce point, le Dicastère poursuit ses recherches entre le dépouillement de documents et, si possible, le recueil de témoignages de qui a connu le Vénérable. Si et quand, à ce dernier est attribué un miracle, un événement prodigieux d’origine divine obtenu grâce à son intercession, le Vénérable devient Bienheureux.

Le titre de Saint est par contre attribué au Bienheureux au moment où un deuxième miracle lui est reconnu.

Le processus de béatification et sanctification

Avec la Béatification, l’Église reconnait de manière formelle l’ascension d’une personne défunte au Paradis. Avec cette reconnaissance, liée à celle de ses vertus terrestres, on attribue au défunt la faculté d’intercéder au Ciel auprès de Dieu. Le processus de Béatification peut demander une période de temps plus ou moins longue : par exemple, pour Pape Wojtyla six ans ont suffi pour devenir Bienheureux, à Jean XXIII ils en ont fallu trente-sept. Un Bienheureux peut être vénéré uniquement à des endroits limités ou par un groupe de fidèles qui lui sont dévoués.

Mais tous les Bienheureux ne pas sont également Saints. Pour être élevés au statut de sainteté il faut parcourir le long processus de canonisation, au terme duquel non seulement on reconnait avec certitude que le Bienheureux est au Paradis, mais si on en permet la vénération en tant que Saint de l’Église universelle. Le processus de canonisation peut durer plusieurs années et demande, comme nous l’avons déjà vu, la reconnaissance de deux miracles.

Le Dicastère des Causes des Saints, dans ses différentes incarnations à travers les siècles, a toujours dû évaluer les miracles véritables ou présumés avec une approche non seulement spirituelle, mais aussi médico-scientifique. Déjà à l’époque médiévale, il existait des Experts Médicaux sélectionnés pour cette tâche et, ensuite, au XVIIIe siècle, regroupés dans un Ordre.

En 1948, naquirent par volonté de Pape Pie XII une Commission de Médecins et un Conseil Médical qui, en 1959 furent unifiés par Pape Jean XXIII dans la Consultation Médicale, active encore aujourd’hui.

La proclamation d’un nouveau Saint revient de toute manière au Pape qui l’émet formellement avec un acte pontifical.