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Modélisme pour crèches : articles en miniature et où les trouver

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Litanies de Lorette : la prière la plus populaire à la Sainte Vierge

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La Vierge Noire dans le Sanctuaire de Saint Luc à Bologne

La Vierge Noire dans le Sanctuaire de Saint Luc à Bologne

La Vierge Noire du Sanctuaire sur le Monte Guardia, à Bologne, est une des images sacrées attribuées à Saint Luc. Voici son histoire.

Nombreuses sont les représentations de la Madone directement attribuée à Saint Luc. Nous pensons à la Vierge Noire de Czestochowa, à la Sainte-Marie d’Arcœli, à la Madone Noire dans la Chapelle de Saint Marc à Jérusalem et à de nombreuses autres images de l’art byzantin. La Vierge Noire dans le Sanctuaire dédié à Saint Luc à Bologne, qui depuis le Monte Guardia semble veiller sur la ville entière, est également attribué à l’Évangéliste. Ou plutôt, c’est justement l’icône qui représente la Vierge avec l’Enfant Jésus bénissant à bras conservée depuis des siècles en ce lieu qui en aurait décrété la construction et la dédicace à ce Saint en particulier.

La Vierge Noire de Czestochowa

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Selon la légende, un ermite grec en voyage à Constantinople reçut des prêtres de la basilique de Sainte Sophie cette précieuse icône de la Vierge Noire, œuvre de Luc l’Évangéliste. Puisqu’une inscription sur le tableau indiquait qu’il soit amené sur le Mont de la Garde (Monte della Guardia), l’ermite se mit en voyage pour trouver un lieu qui porte ce nom. À Rome, il apprit que, près de Bologne, se trouvait un col appelé de cette manière et poursuivit donc son voyage. À Bologne, la Vierge Noire fut accueillie avec une grande fête et amenée en procession sur le mont par le peuple et les autorités.

Le Sanctuaire de la Madone de Saint Luc

Ensuite, à l’époque médiévale, sur ce col, furent érigés un oratoire et une église par volonté de Angelica Bonfantini, une dame qui choisit de prononcer ses voeux et donna les terrains de sa propriété sur le Monte Guardia à l’ordre des Canonici di Santa Maria in Reno, son ordre d’appartenance. En échange, elle demanda de l’aide pour la construction d’une église et pour son entretien, y compris l’usufruit et la rente des biens donnés par les fidèles au cours du temps. Ainsi, en l’an 1194, la première pierre de la nouvelle église fut placée sur le Monte Guardia, où aurait ensuite été installée l’icône de la Vierge à l’Enfant.

Grâce à l’intercession du Pape, et malgré des années de diatribes avec l’ordre rhénan, Angelica arriva à maintenir les privilèges et les droits sur l’église et le presbytère. À sa mort, elle fut confiée à un groupe de nonnes augustiniennes de l’ermitage de Ronzano, ensuite affiliées à l’ordre dominicain. Les sœurs érigèrent un monastère un peu plus loin en l’honneur de Saint Matthieu, où résidait la Mère Supérieure, tandis que l’église sur le Monte Guardia était conservée par une Vicaire et neuf sœurs.

Saint Matthieu

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Avec le temps, le sanctuaire connut des périodes plus ou moins heureuses, grâce aux donations des fidèles et, entre 1400 et 1700, il subit de nombreux réaménagements et extensions.
L’édifice actuel remonte au XVIIIe siècle et est principalement baroque. L’invasion napoléonienne obligea les sœurs à quitter le monastère et l’église et, ensuite, ces derniers passèrent sous le contrôle des dominicains et, enfin, des prêtres diocésains. À partir de 1874, le sanctuaire de Saint Luc est considéré comme un monument national. Il a également été le siège d’un orphelinat féminin et, pendant de nombreuses années, il était accessible via un funiculaire ensuite supprimé. Le très long porche, construit pour permettre aux pèlerins d’atteindre le Sanctuaire sans être trempés en cas de pluie, caractérise ce bâtiment : composé de 666 arches, il évoque le numéro de la Bête afin de rappeler comment la Sainte Vierge a été capable d’écraser le Diable sous son talon et de le vaincre.

L’icône de la Madone de Saint Luc

En juillet 1433, le miracle de la pluie eut lieu : une procession démarrée sur Monte Guardia conduisit l’icône de la Vierge à l’Enfant en ville, en mettant fin aux terribles pluies qui étaient en train de détruire les récoltes. Depuis lors, nombreuses furent les processions et les célébrations qui amenèrent périodiquement la Vierge Noire de Saint Luc du Sanctuaire en ville. Quand elle se trouvait à Bologne, la précieuse icône était confiée à la Confrérie de Santa Maria della Morte, gardiens de l’église homonyme qui l’accueillait après que les sœurs de Saint Matthieu l’avaient décorées de fleurs et bijoux. De là, démarrait la procession pour toutes les autres églises.

L’icône mesure 65 x 57 cm et est composée d’une planche centrale en peuplier, deux planches de tête en orme et châtaigner et une toile de lin sur laquelle ont été étalés détrempe et feuille d’argent. L’existence d’une peinture byzantine sous-jacente a été apurée. Comme d’autres Vierges Noires, celle de Saint Luc descent du style de l’art sacré oriental, et comme la Vierge Noire de Czestochowa est une « Hodégétria », une Vierge des voyageurs, Celle qui indique et conduit le long du chemin. Le buste de la Vierge présente l’expression grave des Notre-Dames des douleurs. Le visage est allongé, les doigts de la main qui indique l’Enfant longs et fins. Jésus est peint en attitude bénie. Généralement, la peinture est protégée par une plaque en argent placée en 1600 qui laisse à découvert uniquement les visages de la Vierge et de l’Enfant.

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2 octobre : fête des anges gardiens

2 octobre : fête des anges gardiens

Les Anges Gardiens accompagnent depuis toujours l’existence des hommes en tant que messagers, conseillers dans la vie de tous les jours, mais aussi protecteurs contre les tentations et les pièges du mal.

Le 2 octobre de chaque année, des millions de personnes dans le monde entier célèbrent la Fête des Anges Gardiens, une occasion spéciale pour honorer et remercier ces êtres célestes et éthérés qui veillent sur nous, en s’offrant comme intermédiaires entre chaque homme et le Ciel, protecteurs, confidents, gardiens de nos secrets et de nos peurs les plus intimes. On croit, en effet, que chaque individu a un ange gardien assigné, qui prie pour lui, le protège des dangers et le guide sur le chemin de la vie.

Cette fête est importante dans la tradition religieuse chrétienne et possède des racines profondes dans l’histoire de l’Église Catholique. Elle offre une occasion spéciale pour ceux qui croient en l’existence d’Anges Gardiens et peuvent dédier cette journée particulière à réfléchir sur leur protection et guide dans la vie de tous les jours.

L’existence des Anges est un dogme de foi reconnu et la célébration des Anges Gardiens a une longue histoire qui remonte aux premières années du Christianisme. Toutefois, la fête comme nous la connaissons aujourd’hui a été officiellement instituée en 1670 sous la papauté de Pape Clément X, en septembre au début, mais la date fut bientôt changée au 2 octobre, où elle est restée jusqu’à aujourd’hui. Pour cela, souvent, on considère encore septembre comme mois dédié aux anges.

La Fête des Anges Gardiens est célébrée avec prières et réflexions sur la présence et la protection des Anges Gardiens et, dans de nombreuses églises catholiques, des messes spéciales en leur honneur sont également célébrées. Certaines personnes choisissent d’accomplir des actes de gentillesses le 2 octobre en l’honneur de leurs Anges Gardiens, comme aider les autres, faire des donations ou simplement être plus compatissants et prévenants.

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L’idée de l’existence des Anges Gardiens dérive des Saintes Écritures. Dans la Bible, ils apparaissent à plusieurs reprises en tant que protecteurs et gardiens des hommes et des femmes chers à Dieu, qui les leur envoie afin de les protéger surtout des pièges des démons. En ce sens, la foi en les Anges Gardiens appartient depuis toujours au Christianisme, ainsi comme de nombreuses autres traditions religieuses, qui reconnaissent également l’existence d’êtres spirituels chargés de veiller sur les gens et de les aider dans leurs défis quotidiens. Le culte des Anges est plus ancien que celui des Saints et leur adoration est une pratique ancestrale qui a évolué à travers les époques. Avec l’évolution du Christianisme, en Orient comme en Occident, le lien entre les Anges Gardiens et les hommes s’est renforcé de plus en plus. Si à l’époque médiévale les moines invoquaient souvent les Anges Gardiens dans leurs prières et supplications, à la Renaissance leurs histoires et les invocations qui leur étaient adressées furent destinées pour la plupart aux enfants. Mais, après le Concile de Trente, la dévotion aux Anges Gardiens reprit tant de vigueur qu’il fut nécessaire de créer une science dédiée, l’angiologie, une doctrine concernant justement les anges, qui nous illustre ce que la Bible nous dit à leur propos et étudie comment ils agissent et ont agi au cours des siècles en tant qu’intermédiaires entre l’humanité et Dieu.

La fête des Anges Gardiens et la fêtes des grands-parents

En Italie, le 2 octobre n’est pas une journée spéciale uniquement parce qu’elle est dédiée aux Anges Gardiens. En ce jour, nous célébrons également la Fête des Grands-parents, destinée à faire partie du calendrier italien avec une loi dédiée insérée par le Parlement dans le Journal Officiel le 12 août 2005, afin de reconnaître « l’importance du rôle joué par les grands-parents au sein des familles et de la société en général ». Les autres pays aussi fêtent la Journée des Grands-Parents, mais à des dates différentes.

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Il est important de remarquer que cette date coïncide avec la fête religieuse des Anges Gardiens, ce qui souligne davantage l’importance des grands-parents. Les grands-parents sont souvent considérés comme de véritables Anges Gardiens en chair et en os, mais, si dans le passé leur rôle était amplement reconnu, aujourd’hui cela arrive de moins en moins. Gardiens de la sagesse des anciens, transmise verbalement de génération en génération, les personnes s’adressaient autrefois à eux afin de recevoir des conseils et affronter des décisions difficiles, mais le monde moderne, avec son rythme frénétique et son accent sur l’efficacité et le succès à tout prix, a amené à une réduction de certaines de ces traditions. Pour cela, la fête des grands-parents du 2 octobre devient si importante. Le Parlement italien a voulu officialiser l’importance des grands-parents non seulement en tant que support économique, car ils permettent d’épargner sur les frais de babysitting ou des services d’assistance à l’enfance, mais aussi en tant que gardiens de sagesse et de connaissances qu’il est indispensable de transmettre aux nouvelles générations. Ils amènent avec eux un trésor de connaissances, expériences de vie vécues en personne et histoires qui entremêlent avec l’histoire récente, souvent négligée dans les livres d’école. Ce patrimoine est inestimable pour l’éducation des jeunes, les aidant à développer une solide conscience civique et historique.

Qui sont les Anges Gardiens dans la tradition chrétienne

Selon la tradition, les anges sont divisés en armées et hiérarchies, élaborées en classifications très anciennes, comme la célèbre De coelesti hierarchia du Pseudo-Denys, qui a défini trois hiérarchies principales, chacune desquelles contient à son tour trois ordres ou chœurs, pour un total de neuves typologies d’anges.
Dans la Première hiérarchie nous retrouvons les Séraphins, les Chérubins et les Trônes.
Dans la Deuxième hiérarchie, Dominations, Vertus et Puissances.
Dans la Troisième hiérarchie, Principautés, Archanges et Anges.

Cette classification sera reproposée par Saint Thomas dans sa Summa teologica.

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Les Anges Gardiens rentrent donc dans la Troisième hiérarchie, la plus basse, mais constituent un ordre spécial à l’intérieur de la hiérarchie elle-même, étant les plus proches des êtres humains et de leur vie de tous les jours. Ils résident dans l’espace cosmique le plus proche de la Terre, un lieu symbolisé par la Lune, et leur présence est intime et constante. Ils sont également considérés comme messagers divins, chargés de communiquer avec les hommes. Le terme « ange » dérive en effet du grec anghelos, qui signifie « messager ».

Prière de l’ange gardien

Dès notre enfance, nous apprenons la prière de l’Ange de Dieu, probablement la plus célèbre invocation à adresser à l’Ange Gardien. En réalité, il existe de nombreuses autres prières pour invoquer les différentes hiérarchies angéliques, comme le chapelet des anges, également appelé Chapelet de Saint Michel Archange, qui est récité en l’honneur de Saint Michel archange et des chœurs célestes, afin qu’ils intercèdent auprès de Dieu pour obtenir grâces et bénédictions.

Ange de Dieu

Connue également comme Angele Dei en latin, la prière Ange de Dieu est profondément enracinée dans la tradition religieuse catholique. Cette ancienne prière, remontant à l’époque médiévale, est amplement répandue dans tout le monde catholique et occupe une place spéciale dans le cœur des fidèles pour sa simplicité et son efficacité. Elle est souvent apprise aux enfants pour leur expliquer comment on s’adresse à l’ange gardien, leur guide, compagnon, déstiné à les protéger des tentations et du péché. Réciter la prière de l’Ange de Dieu ouvre une porte directe au dialogue avec Dieu, un moyen intime et profond pour communiquer avec son Ange gardien, mais aussi avec Celui qui a voulu le placer à nos côtés.

Ange de Dieu,
qui es mon gardien,
et à qui j’ai été confié par la Bonté divine,
éclaire-moi, défends-moi,
conduis-moi et dirige-moi.
Amen.

Ange gardien de Padre Pio

Même Padre Pio of Pietrelcina parlait souvent avec son ange gardien et déclarait le percevoir à ses côtés depuis son enfance. C’est à lui que nous devons une magnifique prière à adresser à son ange protecteur, à faire réciter le soir aux enfants, mais adaptée à tous les âges :

Ô mon Saint Ange Gardien, prends soin de mon âme et de mon corps.

Illumine mon esprit afin que je puisse mieux connaître le Seigneur mon Dieu et l’aimer de tout mon cœur.

Veille sur moi lorsque je prie afin que je ne cède point aux distractions de la vie.

Soutiens-moi par tes conseils pour vivre en bon chrétien et aide-moi à faire de bonnes œuvres avec générosité.

Défends-moi des ruses du Malin et soutiens-moi pendant les tentations afin que je puisse gagner la bataille contre le mal.

Ô mon cher Ange Gardien, je t’adresse cette prière pour te demander de rester toujours à mes côtés et de ne jamais cesser d’être mon protecteur – jusqu’à ce que je sois appelé dans la maison du Père, où ensemble nous louerons Dieu notre Seigneur pour toute l’éternité.

Amen.

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Le Voile de Manoppello : les mystères de cette sainte relique

Le Voile de Manoppello : les mystères de cette sainte relique

Le Saint Suaire, le Voile de Véronique, le Voile de Manoppello : les représentations miraculeuses du visage de Christ fascinent et partagent croyants et experts à travers les siècles.

Parmi les nombreuses reliques qui ont été transmises à travers l’histoire de la chrétienté, certaines résulte toujours extrêmement fascinantes. En particulier, pensons à celles qui représenteraient le visage de Christ, comme le Voile de Véronique, le Suaire de Turin et le Voile de Manoppello. Il est tout à fait compréhensible que ce genre de relique exerce une fascination si profonde pour les croyants : pouvoir avoir même une simple et vague perception du visage saint de Jésus est un souhait qui nous unit tous.

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Une des caractéristiques qui rassemble ces reliques est que, selon la tradition, elles seraient acheiropoïètes, non dessinées ou peintes par main humaine. Souvent ces reliques sont également confondues l’une avec l’autre. Le voile que Véronique, disciple de Jésus, utilisa pour tamponner le visage de Christ pendant la montée au Calvaire, est parfois appelé « suaire de Jésus-Christ », mais il s’agit d’une définition erronée, car le Voile montre uniquement le visage présumé de Jésus, tandis que le Saint Suaire, par exemple, montre Jésus en entier, exactement comme on pourrait s’y attendre d’un suaire utilisé pour enrouler un corps sans vie.

En ce qui concerne le Voile de Manoppello, lui aussi comme le Voile de Véronique nous montre uniquement le visage d’un homme, avec barbe et longs cheveux, selon l’iconographie connue de Jésus. Conservé dans la basilique de la Sainte Face, le voile de Manoppello présente une structure simple, avec une trame visible à l’œil nu. Il mesure 0,17×0,24 m.

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En outre, le visage de Manoppello est visible de la même manière sur les deux côtés, à travers le tissu qui le compose. L’image est représentée avec une couleur brune, légèrement asymétrique, avec une joue plus ronde que l’autre et les pupilles irrégulières. Toutefois, les analyses modernes avec rayons ultraviolets n’ont identifié aucun type de couleurs sur le tissu, preuve que le visage y représenté n’est ni peint ni tissé.

Ce fut un pèlerin inconnu à amener le Voile de Manoppellon en province de Pescara, en 1506. Il le donna au médecin Giacomo Antonio Leonelli et ensuite disparu. La famille Leonelli conserva la relique jusqu’à ce que Marzia Leonelli ne le vende à Donato Antonio de Fabritiis. Puisqu’entretemps le voile s’était abimé, le nouveau propriétaire demanda à père Clément de Castelvecchio de le confier aux soins habiles du frère capucin Remigio de Rapino, qui le plaça dans l’encadrement en noyer refermé entre deux verres dans lequel nous le voyons encore aujourd’hui. Malheureusement pour nous, Père Clément retint inutile de conserver le restant du tissu autour du visage, faisant la taille d’une nappe, effaçant ainsi de précieux indices sur les origines effectives de la relique. À partir de 1638, la relique fut exposée dans l’église de Manopello, en dehors du village, auprès du couvent des Frères Mineurs Capucins, dédié à Saint Michel Archange, où surgit aujourd’hui la basilique de la Sainte Face ou sanctuaire du Saint Voile, une des églises les plus importantes de Manoppello. Le sanctuaire fut élevé à Basilique mineure après la visite de pape Benoît XVI en septembre 2006.

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Le voile de Manoppello et le voile de Véronique

Souvent on a tendance à faire coïncider le Voile de Manoppello avec le voile avec lequel Véronique épongea le visage de Jésus.

Le Voile de Véronique, conservé depuis 1300 dans l’ancienne basilique Saint-Pierre au Vatican à Rome, avait disparu en 1608, après la destruction de la Chapelle qui l’accueillait. Le même voile serait après arrivé à Manoppello, mais cette éventualité va à l’encontre de ce qui ressort des annotations de la « Relatione historica » rédigée par père Donato de Bomba et conservée à L’Aquila, qui témoigne que le tissu était déjà à Manoppello en 1506.

Les études amenées au cours des années par le jésuite Heinrich Pfeiffer, et d’autres érudits affirment que la Sainte Face est de fait le suaire posé sur le visage de Christ après qu’il a été placé dans le sépulcre, c’est-à-dire le Voile de Véronique. Les yeux ouverts, la coupe de cheveux, les traces de sang, la conformation du visage, les caractéristiques de la barbe alimenteraient cette hypothèse, en faisant du Voile de Véronique et du Saint Voile la même relique.

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Le voile de Manoppello et le Saint Suaire

D’autres experts ont toutefois trouvé des analogies entre le Voile de Manoppello et le Suaire de Turin. Selon la tradition le Saint Suaire de Turin serait le linceul qui a enveloppé le corps de Christ après la déposition de la croix. Cette relique très précieuse a partagé et fasciné les hommes de toutes les époques avec son mystère immortel.

En particulier, les études de la sœur iconoclaste Sœur Blandine Paschalis Schloemer ont pu constater les mêmes traits dans la Sainte Face et dans le Saint Suaire, la forme ovale du visage, la même asymétrie, les cheveux longs, la mèche sur le front, la bouche ouverte. Seule différence les yeux qui, dans le Voile de Manoppello et dans le Voile de Véronique sont ouverts, tandis que dans le Suaire de Turin sont fermés. Cela mis à part, le Visage du Suaire de Turin et celui de Manoppello coïncident parfaitement.

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Le Sanctuaire de Manoppello

Du couvent des Capucins qui accueillit le Voile de Manoppelle il ne reste aujourd’hui plus grand chose. Donato Antonio de Fabritiis en 1638 offrit l’image sacrée au couvent, celui-ci venait d’être fondé et était dédié à Saint Michel et au Très-Saint-Nom de Dieu. Les frères Capucins furent éloignés pendant l’occupation napoléonienne qui imposait la fermeture des instituts religieux. Confié aux Clarisses, il fut rendu aux Capucins après la Restauration bourbonienne. Entre la fin du XIXe siècle et la moitié du XXe, de nombreuses interventions de restauration ont été accomplies, dénaturant entièrement l’aspect originaire de l’église. Aujourd’hui, on y voit une belle basilique à la façade de pierre blanche et rose, mais la chapelle sur la droite du chœur qui conservait la précieuse relique est restée sensiblement la même. L’intérieur de la Basilique est à neuf unique, enrichie de décorations baroques, et la Sainte Face a été placée dans un précieux reliquaire en argent de manufacture napolitaine remontant au XVIIIe siècle et installé sur un plateau surélevé derrière l’autel.

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Histoire et signification de la fête du Saint Nom de Marie

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Invoqué par tous les croyants dans les moments les plus doux et les plus terribles de leurs existences, le Saint Nom de Marie contient en son propre son un symbole de douceur et d’espérance.

Chaque année le 12 septembre, l’Église Catholique célèbre la Fête du Saint Nom de Marie, une occasion de dévotion et de réflexion qui honore la mère de Jésus, célèbre son rôle d’intermédiaire miséricordieuse de chaque homme auprès de Dieu et invite les fidèles à méditer sur la signification profonde de son nom sacré. La fête du Saint Nom de Marie est un moment où les croyants se réunissent pour célébrer la figure de la Sainte Vierge afin de contempler l’importance de son nom, qui a joué un rôle crucial dans l’histoire du salut, et afin d’évoquer son amour infini pour Jésus, Son fils.

La fête du Saint Nom de Marie ne concerne pas uniquement la Sainte Vierge, mais a des implications profondes dans le rapport entre les croyants et le concept même de divinité. Elle représente la connexion entre l’humain et le divin, la foi et l’espérance. Elle invite les fidèles à chercher leur inspiration dans la vie de Marie, qui, tout en étant consciente de la fin tragique à laquelle était destiné son Fils, accepta la volonté divine dans son intégralité. Cette acceptation profonde, humble et douloureuse en fait un modèle unique pour tous les chrétiens.

Encore aujourd’hui, le nom Marie est un des prénoms les plus répandus au monde, que ce soit dans ses variantes ou dans sa forme pure. Cela témoigne la forte connexion que les personnes ont avec la figure de Marie et sa signification spirituelle. Le 12 septembre on célèbre la fête du prénom de Marie et de toutes les femmes qui le portent.

Signification du prénom Marie

Le Saint Nom de Marie a une valeur symbolique significative au sein du Christianisme. Il dérive du juif Myriam ou Miriam. Marie avait été appelée de différentes manières au cours de l’histoire religieuse, mais son essence de grâce, humilité et dévouement au vouloir divin reste constante. Le prénom Marie n’est pas uniquement un prénom, mais est aussi un symbole de douceur et de pureté. Il s’agit d’un prénom qui évoque des sentiments d’affection et de consolation, représentant un phare de lumière dans les ténèbres de la vie humaine.

Une des premières interprétations du nom Marie dérive d’Anne, sa mère, qui, en remerciant Dieu pour lui avoir donnée une fille, lui attribua ce prénom qui, avec le temps, assuma la signification de « don reçu de Dieu ».

La Fête du Saint Nom de Marie ne se limite pas à célébrer le prénom en soi, mais évoque différents appellatifs de Marie.

Titres Mariaux

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Mer

L’origine du prénom du juif Maryam présente une connexion avec la mer. Marie est vue comme une « mer » de bonté et de douceur, un océan où convergent comme des rivières la grâce et l’amour divin.

Amertume

Une autre interprétation suggestive du prénom de Marie la relie à mrr, « être amer », qui révoque l’image de Marie en tant que Mère de la douleur. Personne n’a été Saint comme elle l’a été, personne n’a souffert autant qu’elle a souffert.

Étoile

Une autre hypothèse sur l’origine du nom de Marie la relie à or, qui signifie « lumière », et yam, qui signifie « mer ». Cette interprétation suggère la signification d’« illuminatrice » ou « étoile de la mer ». La figure de l’étoile, symbole d’espérance et de sérénité après la tempête, pourrait rappeler le rôle de Marie dans le fait de dissiper le péché et amener Dieu dans le cœur de l’humanité.

L’invocation Ave, Maris Stella rappelle l’image de Marie en tant qu’étoile lumineuse qui conduit les fidèles à travers les ténèbres de la vie vers Christ et Dieu, comme l’étoile Polaire qui indique la voie. Cette image reflète la confiance des croyants dans le fait que Marie peut les conduire vers la lumière spirituelle et le salut, exactement comme l’Étoile Polaire représente depuis toujours un guide et un espoir pour ceux qui s’aventurent en mer et, au sens plus vaste, dans les flux périlleux de l’existence. Saint Bernard de Clairvaux définit un acte de foi et de confiance le fait de s’adresser et s’en remettre à Marie Étoile de la Mer dans les moments sombres de la vie, quand on est submergé par les tentations et par les adversités.

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12 septembre : Saint Nom de Marie

La fête du Saint Nom de Marie a des racines très anciennes, remontant au moins au XIIIe siècle, mais a été officiellement introduite dans le calendrier liturgique universel uniquement en 1684 par pape Innocent XI. Cette fête, qui au cours des siècles a acquis des significations profondes non seulement pour l’histoire religieuse, mais aussi pour l’histoire politique de l’Europe, a été instituée en réponse à l’urgent besoin de rendre hommage à la Sainte Vierge et à son nom, considéré comme un symbole de grâce divine, d’espérance et de protection. Née à l’origine au sein de le diocèse espagnol de Cuenca, où elle était honorée le 15 septembre, la célébration s’est répandue par volonté de différents papes à d’autres diocèses espagnols jusqu’à devenir une festivité universelle de l’Église catholique pendant le pontificat de Pape Innocent XI Odescalchi. En 1685, il émit un décret qui reconnaissait la Fête du Saint Nom de Marie en tant que fête universelle de toute l’Église Catholique et déplaçait sa date au dimanche à l’intérieur de l’Octave de la Nativité, afin de commémorer l’alliance signée le 12 septembre 1683 à Vienne entre l’empereur Léopold Ier d’Autriche et le roi de Pologne Jean III Sobieski, unis contre les Turcs qui siégeaient Vienne. Ce fut au Saint Nom de Marie que Vienne fut libérée de cette terrible menace. Impossible de ne pas penser à l’origine du culte de Notre-Dame du Rosaire, rappelée par l’Église le 7 octobre, jour où, en 1571, eut lieu la Bataille de Lépante, où la flotte de la Sainte-Ligue vainquit celle de l’Empire ottoman.

Dans les années qui suivirent, d’autres variations dans la date de la célébration eurent lieu, arrivant même à son élimination du calendrier romain par volonté de Pape Paul VI. Ce fut Pape Jean-Paul II, dans la troisième édition du Missel Romain postconciliaire, en 2002, qui rétablit la fête en tant que mémoire facultative le 12 septembre.

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Neuvaine au Saint Nom de Marie

Du 3 au 11 septembre, en vue de la fête homonyme, la tradition de réciter la Neuvaine au Saint Nom de Marie s’est installée. Dans cette prière, on fait appel à Marie Mère et intermédiaire entre les hommes et Dieu, pour s’en remettre avec totale confiance et humilité à elle, comme elle-même sut faire confiance à la volonté divine.

Ma très sainte mère, Marie ! Nom du ciel, nom choisi par Dieu pour sa mère, nom auquel Dieu a confié chaque créature humaine du haut de sa croix, nom qui réjouit les armées angéliques, qui effraie le prince du mal en le forçant à fuir, un très haut nom digne de vénération et gratitude humaine ! Maria, vous êtes « aimée de Dieu ».

Soyez bénie, très sainte Marie, pour l’amour avec lequel vous avez forgé Jésus dans votre cœur immaculé, soyez bénie pour tout l’amour que vous avez pour les enfants que Dieu vous a donnés, soyez bénie pour la beauté et la pureté de votre âme qui donne à Dieu cette joie que nous lui avons enlevé avec nos péchés ! Loué soit le nom de la sainteté exaltée, le nom du vase de vertu, le nom parfumé de l’humilité, le nom de la santé, le miroir de la tendresse paternelle. Soyez aimée et remerciée de chaque homme et que votre Nom d’amour et de paix revienne régner sur toutes les lèvres au moyen du saint Rosaire !

Sainte Marie, vous êtes ma mère et je vous accueille aujourd’hui et pour toujours m’offrant entièrement à vous, sans réserve ; en votre nom, je veux être béni, protégé, recommandé, aimé, stimulé, éclairé ; dans votre nom je veux trouver mon repos. Marie, beau et si parfait nom parce que c’est comme cela que Jésus voulait vous appeler !

3 Je vous salue Marie

Nom très saint de Marie, louange, honneur et grâces à vous par le biais de qui les hommes retrouvent la porte du ciel !

Marie, beau nom.

Marie, nom qui porte l’amour.

Marie, nom de la Bonne Nouvelle.

Marie, nom qui est vent de Paradis.

Marie, nom trésor de toutes les vertus.

Marie, écrin béni d’humilité et de pureté.

Marie, un nom qui réjouit le cœur de ses fils.

Marie, nom qui est porte d’espoir.

Marie, nom qui réconforte ceux qui souffrent.

Marie, nom qui sent la tendresse.

Marie, nom qui éclaire les esprits.

Marie, le nom qui vous guide à port sûr.

Marie, nom qui est pilier de justice.

Marie, nom dont le son est harmonie et perfection.

Marie, nom qui en son sein le nom de Dieu.

Marie, nom qui est un refuge pour les bergers.

Marie, nom prononcé par de vrais érudits.

Marie, nom qui détruit le mensonge.

Marie, nom qui rétablit l’ordre.

Marie, nom qui fait écho à la paix.

Marie, nom qui enseigne la sagesse.

Marie, nom qui referme en soit toute douceur.

Marie, le vôtre est le nom très saint de la mère, mère de Dieu, mère de l’humanité, mère de l’Église.

3 Je vous salue Marie

Nom très saint de Marie, louange, et grâces à vous par le biais de qui les hommes retrouvent la porte du ciel !

Marie, fille bien-aimée du Père.

Marie, créature immaculée et sans péché.

Marie, choisie par l’amour de la très sainte Trinité pour renouveler l’humanité entière.

Marie, foyer et refuge de l’amour divin.

Maria, humble de cœur.

Marie, nouvelle Ève.

Marie, dont le ventre virginal Dieu a voulu faire sa maison.

Marie, annoncée par l’ange qui vous a apporté la salutation du Christ.

Marie, dont le souffle a commencé le salut de l’humanité.

Marie, dont les vertus sont les senteurs du Paradis.

Marie, au nom de laquelle les gens prient.

Marie, première et parfaite disciple de Jésus.

Marie, mère du Fils du Dieu éternel.

Marie, miroir de la bonté et de la douceur divines.

Marie, porte sûre du ciel.

Marie, dont le nom fait trembler les démons.

Marie, qui a tout médité en son cœur.

Marie, transpercée au cœur par tous les péchés du monde.

Marie, en larmes sous la croix.

Maria, dont le nom sur les lèvres adoucit la douleur.

Marie, dont le nom est la joie infinie de Jésus.

Marie, avocate, médiatrice et suppliante omnipotente.

Marie, dont la prière obtient tout de Dieu.

Marie, splendeur de la grâce divine.

Marie, épouse du Saint-Esprit.

Marie, à qui chante tout le ciel et qu’aucun éloge ne peut décrire.

Marie, qui sous la croix absout l’humanité en l’adoptant pour l’éternité.

Marie, étoile brillante qu’aucune lumière n’égale.

Marie, parfaite et très sainte parce qu’elle vit de Dieu.

Marie, qui a fait de la prière l’échelle vers le ciel.

Marie, qui a refusé tout péché pour l’amour de son Dieu et de ton époux.

Marie, qui humilie le dragon en lui écrasant la tête pour toujours.

Marie, qui préfère les petits et les humbles.

Marie, qui demande constamment le Rosaire quotidien.

Marie, dont les larmes causent une douleur amère à ceux qui vous aiment.

Marie, dont les tendresses ont élevé le Christ.

Marie, qui embrassa les très-saintes plaies de votre Fils.

Marie, qui n’a jamais perdu espoir.

Marie, co-rédemptrice du monde.

Marie, mère de chaque homme et reine de paix.

Marie, nom très pur et digne de louange.

Marie, priez pour nous et pour le monde entier.

3 Je vous salue Marie